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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 10:41

le JDD 

Matthieu Pechberty - Le Journal du Dimanche

samedi 02 février 2013

 

 

 

Pour réduire de moitié la consommation en France, et sortir du nucléaire, Greenpeace va proposer de renoncer

aux radiateurs électriques. Un scénario dévoilé par le JDD et qui va faire parler… 

 

 

Le problème n'est pas le nucléaire mais ce à quoi il sert. Alors que le débat sur la transition énergétique vient de s'ouvrir, Greenpeace va présenter vendredi son

propre scénario de sortie de l'atome. Un rapport très attendu d'autant que

l'organisation environnementale a refusé de participer à la concertation orchestrée

par la ministre de l'Écologie Delphine Batho. Le JDD en livre les grandes lignes.

Plutôt que de s'attaquer au remplacement du nucléaire, ce sont ses débouchés qui sont dans la ligne de mire de Greenpeace. Et de cibler le chauffage électrique, gros consommateur d'énergie. À eux seuls, les 9 millions de logements chauffés à l'électricité "pompent" 15 % de l'énergie produite par an. Et lorsque les 50 millions de chauffages électriques tournent à plein régime en hiver, comme en janvier 2012, ils captent jusqu'à 40% de la production, dont 78% provient du nucléaire. À titre de comparaison, il faut produire 2,5 fois plus d'électricité que de gaz pour la même quantité de chaleur. En les supprimant, la France pourrait économiser 50 % d'énergie à l'horizon 2050, selon le rapport.

Cette révolution devra s'accompagner d'une lourde rénovation thermique des logements pour mieux les isoler. Un chantier colossal de 750.000 habitations annuelles pendant

dix ans permettrait déjà de baisser la consommation de 20% d'ici à 2020.

"La moitié des maisons françaises sont des passoires énergétiques, explique Cyrille Cormier qui a piloté l'étude. En les isolant bien, on peut diviser par trois leur consommation." Les vagues de froid ont toujours permis de justifier le maintien du parc nucléaire et son renouvellement. Supprimer les radiateurs électriques est donc une condition à la sortie de l'atome selon Greenpeace. D'autant qu'ils coûtent cher à tous

les ménages (5 milliards d'euros par an) et chauffent mal : la déperdition de chaleur atteint 60% contre 5% pour le gaz. Pour les remplacer, Greenpeace propose d'installer des pompes à chaleur en grande partie, ainsi que des réseaux de chaleur au biogaz ou

à la biomasse qui ont l'avantage de consommer environ deux tiers de moins.

Ces nouveaux modes de chauffage se développent, ils sont souvent préférés dans les logements neufs.

La France compte environ 600.000 pompes à chaleur. 

L'éolien moins cher que l'EPR

Dans son scénario de transition énergétique, l'ONG propose un deuxième pilier, l'automobile, qui semble plus réaliste que l'éradication du chauffage électrique.

En passant à la voiture électrique, les émissions de gaz à effet de serre seraient

réduites de 95% à l'horizon 2050. Un effet radical qui passe par une étape intermédiaire : le développement des moteurs hybrides. Le gouvernement a fixé un objectif de moteur basse consommation (2 l/100 km) d'ici à dix ans, que les industriels comme Total jugent possible avec des technologies hybrides. En revanche, Greenpeace

met en garde contre les bornes de recharge à domicile : "Attention à ne pas reproduire les mêmes effets que le chauffage électrique, notamment en alourdissant le réseau", prévient Cyrille Cormier. L'idée serait de mettre en place des "stations électriques"

pour changer de batterie. Un système de ce type est expérimenté au Danemark ou aux Pays-Bas par la société Better Place, un prestataire de services pour véhicules électriques.

Reste l'éternelle question du coût. Le nucléaire demeure le moyen de production le moins cher. Il y a un an, la Cour des comptes avait évalué à 50 € le prix du mégawatt issu du nucléaire actuel. Mais le renouvellement du parc risque de faire monter la facture. Greenpeace rappelle que l'électricité produite par une éolienne coûte 80 euros/MW contre 100 euros pour les derniers EPR dont les coûts ont dérapé. Et les marges de progression des énergies renouvelables sont importantes. Des associations fleurissent

un peu partout en France contre la défiguration du paysage par les éoliennes et les panneaux solaires. Mais grâce aux 50% d'économie d'énergie prévue dans le scénario

de l'organisation écologiste, il en faudrait moins. Selon ses calculs, les panneaux solaires nécessaires dans toute la France tiendraient sur une surface de "seulement" 100 km². Environ 20.000 éoliennes suffiraient, il en existe aujourd'hui 4.000. Un juste retour

aux sources puisque, il y a 200 ans, sous Napoléon, la France comptait 20.000 moulins.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 10:25
Planet
Plus qu’une mode, l'alimentation bio s'inscrit dans la durée

 

CONSOMMATION - Selon le dernier baromètre de l'Agence bio, les Français consomment de plus en plus régulièrement des produits bio...

Manger bio n’est plus un phénomène de niche réservé aux bobos aisés.

D’après le baromètre annuel de l’Agence bio, l’année 2012 a confirmé l’appétit

des Français pour les produits biologiques: 64% des Français ont consommé du bio en 2012 et 43% en ont mangé au moins une fois par mois alors qu’ils n’étaient que 40% en 2011. Parmi ceux-ci, 8% disent consommer du bio tous les jours, contre 6% en 2010 et 2011.

«Nous sommes face à une vraie tendance de fond, se réjouit Elisabeth Mercier,

directrice de l’Agence bio. Cette consommation reflète la dynamique de conversion des agriculteurs des années précédentes.» Plus d’offre, donc plus de demande: le bio a pris

un chemin économique rodé. Et surtout, a emprunté une multiplicité de voies de distribution qui ont rendu son accès plus facile au consommateur: 80%  des acheteurs

de bio les achètent en grandes surfaces, 32% sur les marchés et 25% en magasins spécialisés.

35% des Français n’achètent jamais de bio

«Au diable ceux qui nous ont promis une baisse de la consommation bio!», s’exclame Elisabeth Mercier, pour qui le fait que huit consommateurs bio sur dix déclarent

vouloir maintenir leur niveau de consommation prouve que la fidélisation a marché.

81% des fidèles ont affirmé qu’ils maintiendraient leur consommation en 2013 et

ils ne remettent pas en cause le budget alloué à leurs courses bio malgré la crise.

Ils sont ainsi 56% à estimer normal de payer plus cher pour un produit issu de l’agriculture biologique et 25% ont même augmenté leur budget consacré à

l’alimentation bio en 2012.

Face à toutes ces «bonnes nouvelles» dont se félicite l’Agence bio, il reste encore 35%

de Français n’ayant jamais consommé bio durant l’année. Pour 77% d’entre eux, c’est le prix trop élevé qui les retient d’acheter bio, et 65% disent ne simplement pas avoir le réflexe. «Il faut faire de la pédagogie, commente Elisabeth Mercier. Les non-consommateurs de bio qui disent que ce n’est pas bon, c’est un comble!

Qu’ils goûtent avant de dire que ce n’est pas bon.» Si les fidèles du bio sont

toujours présents pour soutenir le bio, ceux qui boudent les rayons ne semblent

pas encore prêts à se convertir.


Audrey Chauvet

 


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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:25
il y a urgence à agir !
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:04

Dans un rapport saisissant présenté au Parlement européen, l'Agence européenne de l'environnement propose une science plus participative et plus transparente,

et un régime d'innovations réorienté vers les besoins des populations et

des écosystèmes.

 

pour en savoir plus :


http://www.actu-environnement.com/ae/news/avenir-principe-precaution-17652.php4

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:51

Midilibre.fr

 

un bébé phoque se réfugie dans un jardin :

 

Un bébé phoque âgé d'environ deux mois, épuisé par la houle des derniers jours, s'est réfugié dans le jardin d'une villa de la côte sud de la Bretagne. Le petit phoque gris,

une femelle qui pèse 14 kilos, a été vu mardi par des passants dans un jardin de

Clohars-Carnoët, petite ville du Finistère proche de Lorient, alors que le secteur

était en vigilance orange pour risque de fortes vagues.

Le bébé sur la défensive

Alerté, Franck Cornou, sapeur-pompier volontaire de Quimperlé, est intervenu avec

un collègue: "On ne savait pas trop comment s'y prendre, c'était la première fois qu'on avait affaire à ce genre d'animal", a déclaré M. Cornou. "Elle cherchait à se défendre, elle montrait les dents". Les deux pompiers sont finalement parvenus à capturer

le phoque avant de le placer dans une cage et de l'emmener à la caserne de Quimperlé.

Un repos bien mérité

Des employés du centre marin Océanopolis de Brest sont venus le chercher. "Il va bien,

il est un peu fatigué, mais ses chances de survie sont bonnes", a indiqué Sami Hassani, responsable du laboratoire d'étude des mammifères marins d'Océanopolis. L'animal va pouvoir se reposer quelques semaines avant d'être relâché en mer, a précisé M. Hassani.

Centre de sauvetage

Chaque année, le centre Océanopolis récupère en moyenne une vingtaine de phoques échoués sur les côtes bretonnes ou de la mer du Nord jusqu'au pays basque. Certains peuvent venir des côtes britanniques, voire d'Irlande.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:32

 

Midilibre
Gard : les truites de l'Arre décimées par une pollution de l'usine Well

 

 

De la mousse contenant des solvants provenant de l’usine Well.
De la mousse contenant des solvants provenant de l’usine Well. (D.R)

L'éventration d'une cuve de produits chimiques de l'usine Well du Vigan a provoqué une pollution massive de la rivière Arre à proximité. Des espèces rares de truites éradiquées. Une enquête est ouverte.

Vendredi à 13 heures, les agents de l’équipe verte du Sivu, en reprenant leur travail de nettoyage des berges, ont découvert 1 mètre à 1,5 mètre de mousse sur la rivière Arre. En remontant le cours d’eau, sont arrivés à la teinturerie de l’entreprise Well.

Emulsion de mousse considérable 

Il semble donc que, lors d’une manipulation de déchargement à l’usine Well, une cuve

de 1 000 litres de savon et solvants s’est éventrée. Les produits chimiques ont rejoint

Le Coularou par le réseau pluvial. Cet incident a provoqué une émulsion de mousse considérable sur  l’Arre Ces solvants, contenant des tensio-actifs, créent de la mousse qui absorbe l’oxygène, ce qui a tué de nombreuses truites. 

Les truites fario décimées

Sur 350 m en aval du point de déversement, 100 % de truites sont mortes,

dont de beaux spécimens de plus 35 cm. Hubert Barbado, président de la société de pêche et Alain Canalès, technicien rivière, confient leur colère devant cette catastrophe écologique : "Ce sont des truites fario de souche méditerranéenne ancestrale qui sont génétiquement pures. En termes de biodiversité cela apparaît comme une catastrophe

car il ne s’agit pas de truites de lâcher." Certains spécimens seront d’ailleurs envoyés

au laboratoire du génome à Montpellier au CNRS, afin de relever la carte génétique de l’espèce.

Incompréhension

Jeudi, la gendarmerie de Valleraugue, présente sur les lieux, a ouvert une enquête. Les sapeurs-pompiers, la société de pêche, l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) et de nombreux bénévoles et voisins étaient également présents. Tous se demandaient comment une telle catastrophe écologique avait pu avoir eu lieu.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:28

OGM

La mention "sans OGM" boudée par la grande distribution

 

Le Monde.fr

 

 

Un an jour pour jour après la publication du décret autorisant la mention "Nourri sans OGM" sur les produits d'origine animale, entré en vigueur le 1er juillet, une enquête menée par l'association UFC-Que choisir démontre que ce nouvel étiquetage se fait très rare dans les grandes surfaces.

L'association de consommateurs UFC-Que choisir a dénoncé, jeudi 31 janvier,

la trop faible présence dans les rayonnages des grandes surfaces de produits

d'origine animale portant la mention "Nourri sans OGM", malgré la forte demande

des consommateurs. La grande distribution, épinglée par l'association UFC-Que choisir pour bouder l'étiquetage "sans OGM" entré en vigueur l'été dernier, fait valoir des arguments techniques pour se justifier.

Selon son enquête dans 324 grandes surfaces, seules deux enseignes, Carrefour et Auchan, ont fait cet effort pour leurs produits de marques distributeurs, proposant

tous deux "une véritable gamme de produits sans OGM".  Les autres "font quasiment l'impasse", souligne l'association, qui note également que la mention "sans OGM" 

ne porte que sur la volaille et les œufs, le porc, le poisson et parfois le veau.

 LES FILIÈRES D'ALIMENTATION SANS OGM MENACÉES

"Est-ce qu'ils sont en train de faire des tests ou est-ce que cela ne les intéresse pas ?", s'interroge Olivier Andrault, chargé de missions au sein d'UFC-Que Choisir et responsable de l'enquête. "Il faut que les filières et les distributeurs se réveillent pour répondre à la demande des consommateurs", estime-t-il en réclamant "une nécessaire prise de conscience pour maintenir la diversité de choix". Car, insiste M. Andrault, les filières d'alimentation sans OGM sont "menacées". 

"Alors que la réglementation européenne imposait aux Etats membres de signaler les produits contenant des OGM, elle laissait à leur discrétion la possibilité de signaler

les produits 'sans'", rappelle Anaïs Fourest, responsable du dossier OGM à Greenpeace France.

Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoirtrouver ces produits dans 86 % des magasins, faute de signalétique suffisante, note l'étude. Cela est  

"d'autant plus regrettable" que l'UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1 653 magasins "drive" de la grande distribution.

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:14
Luis Morago - Avaaz.org <avaaz@avaaz.org>

Dans le monde entier, des milliards d’abeilles meurent en silence, menaçant nos
cultures et notre alimentation. Mais dans 48 heures, l’Union européenne pourrait interdire les pesticides les plus dangereux et ouvrir la voie à une interdiction internationale qui pourrait bel et bien sauver les abeilles.

Quatre pays européens ont déjà interdit ces poisons; les colonies d’abeilles s’y reconstituent lentement. Voilà quelques jours, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a déclaré pour la première fois que certains pesticides tuent les abeilles. Aujourd’hui, juristes et députés européens appellent à une interdiction totale. Mais Bayer et d’autres producteurs de pesticides mènent un lobbying acharné pour maintenir leurs produits sur le marché. Si, massivement, nous dénonçons leur action, nous pourrons pousser la Commission européenne à faire passer
la santé des citoyens et la protection de l’environnement avant les plus-values
de quelques actionnaires.

Heureusement, nous savons que nos voix comptent! L’an dernier, nos 1,2 million de signatures avaient forcé les autorités américaines à engager une consultation sur les pesticides. Aujourd’hui, avec 2 millions de signatures, nous pouvons convaincre
l’UE de se débarrasser de ces poisons et paver la voie à une interdiction planétaire.
Signez cette pétition urgente essaimez en l’envoyant à tous vos proches. Avec des députés européens, nous remettrons votre message lors de la réunion-clé qui
aura lieu à Bruxelles cette semaine:


Cliquez ici pour agir maintenant:
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?bqfsOdb&v=21431

Les abeilles ne servent pas uniquement à produire du miel: elles sont essentielles
à la vie sur Terre et pollinisent chaque année 90% des plantes sauvages et cultivées.
Ces dernières représentent une valeur d’environ 40 milliards de dollars et plus
d’un tiers des disponibilités alimentaires mondiales. Si les abeilles disparaissent, nos fruits, légumes et noix préférés pourraient disparaître des étals.

Au cours des dernières années, les colonies d’abeilles ont fortement décliné.
Des espèces se sont déjà éteintes et certaines espèces américaines ont vu leurs colonies décimées, réduites à 4% de leur population habituelle. Les scientifiques cherchent des réponses depuis longtemps, et aujourd’hui, l’EFSA affirme que certains pesticides, les néonicotinoïdes, pourraient être responsables de ce massacre. La France, l’Italie, la Slovénie et même l’Allemagne, pourtant patrie de Bayer, l’un des plus grands producteurs de ces pesticides, les ont déjà interdits. Mais Bayer continue d’exporter son poison dans le monde entier.

Aujourd’hui, nous entrons dans une phase cruciale pour l’interdiction des pesticides. Les députés européens intensifient leur pression sur la Commission et certains pays
pour faire adopter une loi contre ces poisons. Nous pouvons les aider par un soutien citoyen massif contre ce puissant lobby. Signez cette urgente pétition adressée
aux responsables européens et partagez cet e-mail autour de vous:

http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?bqfsOdb&v=21431

Les menaces s'accumulent sur la biodiversité qui nous permet de vivre et d'admirer
la nature. Les membres d’Avaaz s’unissent une fois encore pour protéger les animaux
en danger,grands ou petits. Qu’il s’agisse de gagner une bataille pour empêcher
la Commission baleinière internationale de légaliser le meurtre de ces géants
des océans ou qu’il s’agisse de sauver les abeilles, ces minuscules créatures dont
la nature est si dépendante, nous allons nous unir pour défendre le monde que nous voulons.

Avec espoir,

Luis, Ari, Alice, Iain, Ricken, David, Alaphia et toute l’équipe d’Avaaz

POUR EN SAVOIR PLUS:

Pesticides: un risque enfin admis pour les abeilles (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/16/pesticides-un-risque-enfin-admis-pour-les-abeilles_1817630_3244.html

Un pesticide pour expliquer l’effondrement des colonies d’abeilles (Conso-Globe)
http://www.consoglobe.com/colonie-abeilles-pesticides-effondrement-cg

La pollinisation (Agriculture.technomuse.ca)
http://www.agriculture.technomuses.ca/francais/les-abeilles/la-pollinisation/effets-sur-fruits.php

Donnons une chance aux abeilles (Alliance des Verts Européens, communiqué)
http://www.greens-efa.eu/donnons-une-chance-aux-abeilles-9026.html"

L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles (EFSA)
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=beehealth


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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 15:15

« Nos ancêtres les gaulois »…


vous vous rappelez ?


notre instituteur nous le faisait rabâcher.


Ce sont les Celtes qui s'infiltrent dans la Gaule centrale vers le VIIe siècle et ils sont nombreux en Bourgogne, Lorraine et Jura.

Puis, ils occupent l'Armorique au Ve siècle et suivent la vallée du Rhône et refoulent

dans les montagnes les tribus de Celtes hallstattiens et les Ligures, il n'y a d’ailleurs aucune cohésion entre les peuples celtes. C'est en Gaule centrale que se trouvent les peuples les plus puissants.

Vers - 400, Ambigat, le "roi" des Bituriges, semble exercer une supériorité sur l'ensemble de la Gaule. Il aurait chargé ses deux neveux Bellovèse et Sigovèse

de prendre le plus possible de soldats avec eux pour conquérir les terres que leurs désigneraient les dieux (l'Italie et la Grèce). C'est ce peuple en marche, avec

ses chariots contenant des volailles, qui a provoqué chez les Romains inquiets

les cris de "Galli !", du latin gallina, la poule. Les Romains appelleront désormais les Celtes : Galli, les Gaulois. »

On sait que les Chinois et les Égyptiens élevaient de la volaille il y a 3 500 ans,

et en Inde il y a 5000 ans.

 Les nombreuses races et variétés que l'on connaît aujourd'hui  60 et 175

respectivement  dérivent toutes du coq bankiva, originaire du sud-est asiatique

où on l’on peut encore le trouver à l'état sauvage.

Le poulet a d'abord été domestiqué pour les combats de coq plutôt que comme source

de nourriture. Puis, ces combats ayant été légalement interdits au XVIIe siècle en Occident, les poulaillers ont commencé à s’imposer dans toutes les fermes.

Henry IV de passage en Bresse, au lieu dit :  palais royal, est alors séduit par le goût

de la volaille, et souhaita que son peuple puisse toujours « mettre la poule au pot ».

Adopté comme emblème national, le coq gaulois doit certainement son origine à un jeu

de mot sur le latin « Gallus » qui se traduit par coq et gaulois.

Aujourd'hui, le poulet rôti du dimanche fait la joie de toute la famille, grands et petits !

Mais voilà, il y a poulet et poulet, qui au regard de leur écriture sont identiques et pourtant si différents dans leurs différents élevages.

 

1.     Durée d’élevage : de 42 à 110 jours

2.    Poids Moyen en prêt à cuire : entre 1,2 kg et 1,7 kg

3.    Prix moyen au kilo (poulet entier)  

 

·         Poulet standard(100% alimentation végétale, minéraux et vitamines)

        à 3,20 euros Label Rouge à 3,99 euros

·         Poulet fermier jaune (100% alimentation végétale, minéraux et vitamines.

        Elevé en plein air) à 4,99 euros

·         Poulet fermier jaune du Gers (100% alimentation végétale, minéraux et vitamines. Elevé en plein air) à 5,90 euros

Ø  En Boucherie les prix sont élevés :

·         Poulet Label rouge (élevé en plein air) à 5,90 euros

·         Poulet fermier noir à 8,90 euros


·         Poulet de Bresse aucun label (élevé aux céréales et au lait) à 14,90 euros

·         8,20 € pour un poulet bio,

 

 

Couleur de la chair : blanche ou jaune selon la souche et les pigments naturels contenus dans la céréale donnée (maïs, blé, tournesol, luzerne …)

Particularités : s’il est consommé sans peau, le poulet contient peu de calories.

l permet de combler nos besoins quotidiens en protéines sans un apport trop élevé en matières grasses. Il offre également une très haute teneur en vitamines du groupe B,

qui contribuent notamment à maintenir nos capacités énergétiques. Sa viande possède

un goût délicat que l'on peut accommoder de différentes manières.

Je ne vous parlerez pas des élevages industriels qui hantent malheureusement notre chaîne alimentaire au travers des grandes distributions, et qui non content

d’empoisonner les consommateurs que nous sommes par la malbouffe, viennent

jusqu’à leurs portes enrichirent leur patrimoine…

Pour vivre différemment, un exemple, un lien : 

http://www.lacocottesolidaire.fr/page.php?typ=pres&id=1

c’est une ferme où l’on cultive une centaine d’hectare pour subvenir à la nourriture

des volailles(blé, luzerne, tournesol, maïs, triticale qui est un hybride de blé et de seigle), 5000 volailles au total(poules pondeuses et poulets, pintades, oies, canards, dindes)qui sont logés dans une douzaine de petits bâtiments, ouverts sur un parcours les petites bêtes peuvent se promener à leur guise pendant la journée.

Les volailles et les œufs de la ferme sont livrés à deux AMAP.

Qu’est-ce qu’une AMAP  rendez vous sur   http://www.reseau-amap.org/amap.php

 

Extrait :   L'AMAP au regard du développement durable

Voici les avantages du développement des AMAP pour la société :  

  • apprécier les bénéfices environnementaux d'une nourriture qui n'a pas parcouru
  • des centaines de kilomètres, avec moins d'emballages, issus d'une agriculture bénéfique pour la biodiversité, protégeant les sols et l'eau, moins polluante et
  •  moins énergivore ;
  • rendre possible (ou favoriser) le retour des particularités alimentaires locales
  • et régionales ;
  • améliorer l'économie locale par une augmentation des emplois (en 2002 pour les 17 AMAP provençales, 12 postes sont passés de saisonnier à permanent afin de pouvoir fournir de produits en quantité et diversité suffisante pour toute l'année), plus de processus locaux, de consommation locale, et circulation de l'argent dans la communauté ;
  • bénéficier de l'amélioration des liens sociaux, de la responsabilité sociale, du sens de la communauté et de la confiance.

Les avantages des AMAP peuvent aussi se regrouper selon les 3 axes du développement durable :
écologiquement sain, socialement équitable, et économiquement viable.

 

Ferme bio Bourgogne

visite de ferme bio, produits de la ferme bio, vente à la ferme bio, gite ferme bio, exploitation bio, chambre d'hôtes et ferme bio, initiation dans une ferme bio

Quelques adresses :

Biocoop Bourgogne  -  Magasin bio Bourgogne  -  AMAP Bourgogne  -  GAEC Bourgogne  -  Vin bio Bourgogne  -  La vie claire Bourgogne  -  Produits bio Bourgogne  -  Sensibilisation Bourgogne  -  Boucherie bio Bourgogne  -  Traiteur bio Bourgogne

EARL de la ferme o'limousine  -  Ferme de l'Abbaye de la Pierre qui Vire  -  EARL tissot  -  La Ferme du lama gourmand Lavigney  -  La Ferme du lama gourmand  -  EARL faucheux  -  Ferme bio de they  -  Ferme des goudiaux  -  Ferme des boquins  -  Ferme les charmilles

Ferme bio Lavigney  -  Ferme bio Vougy  -  Ferme bio Rupt-devant-Saint-Mihiel  -  Ferme bio Saint-Léger-Vauban  -  Ferme bio Lucy-sur-Yonne  -  Ferme bio Lerrain  -  Ferme bio Quincey  -  Ferme bio Frontenas  -  Ferme bio Sorans-lès-Breurey  -  Ferme bio Flagey-lès-Auxonne

Vin bio Gevrey-Chambertin  -  Vin bio Nuits-Saint-Georges  -  Vin bio Arcenant  -  Déchetterie Saint-Martin-du-Mont  -  Déchetterie Lantenay  -  Déchetterie Flagey-Echézeaux  -  Déchetterie Boux-sous-Salmaise  -  Boutique bio Pellerey  -  Produits bio Chanceaux  -  Vin bio Chevannes

 

C’est cela aussi vivre autrement…

 

 

 

PM

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:21

Le Vif

Source: Belga
jeudi 24 janvier 2013 à 18h26

Les "signes avant-coureurs" des dangers potentiels des nouvelles technologies, comme les OGM ou les téléphones mobiles, doivent être mieux pris en compte, a plaidé jeudi l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), qui publie un rapport pointant les failles de la régulation sanitaire européenne.

© reuters

 

Insecticides, perchloréthylene, bisphenol A, essence plombée... "Tout au long du

rapport, nous citons des exemples où il y avait une identification initiale d'un

 

préjudice et où ce préjudice s'est développé" malgré tout, indique Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE. Ce document de 750 pages, "Signaux précoces et leçons tardives", examine comment, dans le passé, des "signes avant-coureurs ont bien souvent été étouffés ou ignorés" lors du développement de nouvelles technologies ou de produits. Avec des coûts non négligeables en termes sanitaires (maladies, mortalité), environnementaux mais aussi financiers, relève l'agence, basée à Copenhague.

"Ecouter les avertissements, agir avec précaution stimulera l'innovation pour

ous offrir de meilleures solutions: c'est le retard dans l'action qui aboutit à coûter

her à la société", estime Jacqueline McGlade. Appelant à tirer les leçons de ces

"ratés" passés, l'agence "recommande une plus large utilisation du principe de

précaution afin de réduire les risques potentiels des technologies et produits chimiques novateurs insuffisamment testés". Concernant les téléphones mobiles, par exemple, l'agence pointe "l'inertie de l'industrie" pour "prendre en considération les différentes études et prendre en compte la classification du Centre international de recherche sur

le cancer (IARC)", instance qui, en 2011, avait classé les champs électromagnétiques

émis par les mobiles et les autres appareils comme cancérigène "possible".

L'AEE affirme ainsi que, sur la dernière décennie, seulement 1% du financement public pour la recherche a porté sur les dangers potentiels des produits développés, dans les domaines des nanotechnologies, de la biotechnologie et des technologies de le la communication. "99% sur le produit, 1 % sur le risque, cela ne peut pas suffire", estime Mme McGlade. Ce rapport constitue le deuxième volet d'un document publié en 2001.

"Ce que montre ce rapport, c'est que malheureusement on continue et que les enseignements tirés du premier rapport n'ont pas été suivis", a réagi auprès de l'AFP

la députée européenne Corinne Lepage. Ce document sort avec "deux ans de retard" a-t-elle constaté, mettant ce retard sur les "pressions probables qui ont du s'exercer

sur l'agence". L'ancienne ministre française de l'Environnement a salué "un rapport remarquable, à un moment où il est de bon ton d'être défiant à l'égard de agences et

des institutions européennes". "Cet excellent rapport montre que l'application du principe de précaution peut être un moteur à l'innovation en Europe", a pour sa part estimé Lisette van Vliet, conseillère principale de l'ONG internationale HEAL (Health and Environment Alliance).

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