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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:53

L’environnement en France - Édition 2014

5 décembre 2014 :         Développement durable
Commissariat général au développement durable

Références - Décembre 2014

 

Depuis 1994, et en réponse aux engagements pris par la France en matière d’information environnementale (Sommets de la Terre, Convention d’Aahrus, Charte de l’Environnement), un rapport destiné à éclairer les Français sur la situation et l’évolution des différentes composantes de l’environnement et sur les pressions que celles-ci subissent est publié

tous les quatre ans. Donner des clés de lecture et de compréhension est l’enjeu de ce rapport qui vise à offrir une approche la plus globale possible de l’état de l’environnement et de ses dynamiques observés en France compte tenu des connaissances sur les questions écologiques.

La première partie du rapport, centrée sur les problématiques liées à l’état de l’environnement, traite successivement de l’état des milieux, de la situation de la biodiversité, des pressions exercées sur les ressources naturelles. Elle dresse enfin

un panorama de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels, technologiques et environnementaux chroniques. Les questions ayant trait au changement climatique et aux problématiques santé/environnement constituent la toile de fond de cette partie.

La seconde partie du rapport aborde les initiatives locales et les actions globales de

long terme développées sur les territoires (évolutions dans les modes de vie et de consommation des Français, rapprochement entre les activités économiques et l’environnement, réduction de l’exposition des populations et des territoires aux risques et nuisances. Enfin, elle dresse un panorama des différentes pistes explorées, dans le domaine notamment de la recherche, afin de renforcer la connaissance pour toujours mieux prévenir et informer.

Cette nouvelle édition confirme que la connaissance s’améliore, que de nombreuses actions pour préserver l’environnement et le cadre de vie sont mises en œuvre.

Le bilan demeure néanmoins toujours contrasté. Si certains pans s’améliorent, d’autres demeurent dans une situation critique.

Télécharger :
l’environnement en France (édition 2014) (PDF - 13.8 Mo)
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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:19

Pour un soutien démocratique à la création du 11ième PARC NATIONAL EN CHAMPAGNE ET BOURGOGNE :

Autour du 12 octobre dernier, comme dans bien d’autres villages désormais prévus dans cet immense et beau projet, 3 banderoles ont été installées à Arbot

  • sur une façade d’une maison privée non entourée,
  • et à l’intérieur de 2 propriétés privées murées !

 

Tout aussi démocratiquement, notre maire Jean-Paul Bidaut – vice président de l’association « des racines et des hommes », le lendemain de nos installations de banderoles,

§         a tagué avec son collectif, le carrefour du village,

§         et la semaine suivante, avec l’aide du Gaec d’Arbot, il a installé en bordure de route départementale au carrefour du pont, sur son ancienne chènevière, un montage en paille qui affiche clairement leurs opinions NON AU PARC !

 

En démocratie on s’exprime, on s’explique, on a le droit d’afficher ses opinions sur son territoire, dans ses murs, dans une enceinte privée.

C’est cette liberté d’opinion là qui nous est si chère et si précieuse en France.

 

Nous n’avons rien rajouté à cette mise en place de balles de paille.

Bien au contraire, la population a trouvé cela de « bonne guerre » comme il est d’usage de le dire dans ces circonstances.

On est libre ! nous sommes un pays libre ! mais ont est également en droit et en devoir de se respecter les uns et les autres !

 

Le seul intérêt qu’il y a eu à ces prises de positions d’affichages d’opinions, aura été celui de faire en sorte que le maire accepte ENFIN de recevoir les deux représentants du GIP et donc de convier les habitants du village à une grande réunion explicative.

Celle-ci s’est déroulée le jeudi 30 octobre 2014 durant + de deux heures, dans la plus grande et belle démocratie qui puisse exister au sein d’une communauté !

Monsieur G. Durandet pour cela, en a félicité la population par e-mail dans les 2 jours qui ont suivi, car malheureusement cela n’a pas toujours été le cas dans d’autres communes !

 

Ces banderoles ne sont que le soutien démocratique moral à une association et à ses idées que nous défendons.

 

Elles sont mises chez des particuliers, pour attirer l’œil et pour que d’autres se posent, nous posent peut-être les bonnes questions sur le devenir de notre si beau sud-hautmarnais qui ne peut être qu’Un Bel Avenir pour les héritiers de ce patrimoine naturel et architectural !

 

Les 3 poseurs de banderoles que nous sommes ici, avons affiché « individuellement » notre soutien en plein jour et à la vue de tout le monde !

Photos prises sur l’instant !

 

Par contre, les lâches, les taggeurs de nonsans noms s’accoquinent comme au temps des brigands dans les campagnes et agissent la nuit, sans bruit, à l’insu de tous et détruisent le patrimoine architectural des villages et dégradent des propriétés privées !

 

Il faut savoir que « Le lâche n’a pas de courage » et qu’il est désigné également avec 21 synonymes tous aussi beaux les uns que les autres !

 

Vous avez en pièce-jointe, la preuve que ce que peut faire le lâche qui a taggé sur l’angle de nos deux murs.

Le fenestron est taggé « NON » en bleu et se voit moins !

 

Pour ce qu’il en est d’une autre maison non murée et taggée au village, les « lâches » se sont trompés de cible. Plus grave cette fois !

Après avoir arraché la banderole posée sur la façade des deux locataires « Sarah et Gwonola » ; lesdits ou ledit « lâche » de sa belle peinture bombée orange a « marqué » d’une immense bande, toute la maison des propriétaires voisins.

 

Bien entendu des constats par la gendarmerie ont été faits sur place et des plaintes ont été déposées.

 

_____________________________


> Dire qu'au 19ième siècle et jusqu’à la grande guerre de 14-18, de part sa grandeur industrielle, sa richesse patrimoniale, sa recherche de la connaissance intellectuelle, son ouverture sur le monde des autres sociétés intellectuelles, artistiques, Notre Haute-Marne était le département le plus instruit de France ! Aujourd’hui, on a vraiment du mal à y croire !


> Elle est belle l’image intellectuelle de la campagne haut-marnaise dite "profonde" !

 

Heureusement qu’aujourd’hui, elle se repeuple avec celles et ceux qui sont venus et viendront de plus en plus d’autres territoires.

 

  • Sans nous les « émigrés » dénommés également plus péjorativement « les parisiens » comme vous le dites si bien pour dénoncer toutes les familles de propriétaires venues d’autres pays, d’autres départements, venues avec d’autres idées que les vôtres …

 

  • Sans nous donc, vos villages seraient encore plus vides qu’ils ne le sont aujourd’hui ; plus morts, sans âme, sans vie, bétonnés, cimentés, … vous seriez entre-vous et au rythme où vous vous dépeuplez, vous vieillissez où vous mourrez seuls, où les terres sont en jachères, les bêtes disparues des près, les épiciers, les boulangers, les commerçants, les institutions qui quittent les lieux, les bistrots, les restaurants, les fermes auberges qui s’arrêtent …

 

  • Sans nous « les pas nés ici » vous seriez encore plus amoindris aujourd’hui que vous ne l’êtes déjà !

 

Pourquoi faut-il que se soient les « émigrés » qui comprennent bien mieux que ceux qui se disent « d’ici … du terroir » la valeur humaine, la sincérité, la véritable vie, la sauvegarde du patrimoine naturel que sont la faune, la flore et le devenir d’un Espace Parc dans le Sud Haut-Marnais ?

 

A part casser, vandaliser, détruire, humilier, agresser, menacer, gueuler, brûler, abattre les haies, tuer la faune et la flore, que savent-ils faire d'autres, tous ces incultes qui n'ont pas appris à écouter, à comprendre et surtout qui ne veulent pas apprendre à lire intelligemment les documents administratifs rédigés spécialement pour eux !

 

Sachez que désormais il faudra compter sur nous, les autres, les « émigrés » ceux et celles qui souhaite tant que bouge le « soi-disant hautmarnais de souche ».

 

Oui, il faudra désormais compter sur nous car depuis que nous avons fait le choix de venir vivre sur vos terres (!), nous sommes des hautmarnais à part entière !

 

Une « écrivaine » a dit un jour : « nous sommes du pays où l’on se sent bien » !

C’était le coup de gueule d’émigrés hautmarnais depuis 1981 pour qui, la bien triste mentalité des « pays » n’est plus à démontrer !


>
Michel et Marie Delaëter-Rinn

Angle des rues de la Mairie et du Caron

52160 Arbot

delaeter@wanadoo.fr

 

Association OUI AU PARC               4, ruelle du Monument 21290 Leuglay

                                                           Ouiauparc.cotedorhautemarne@laposte.net

Facebook oui au parc 21-52 fabienne bécot

Blog de oui au parc 21-52

 

Pour défendre la médiocrité, adhérez pour 5 € par personne (espèces ou chèque(s) à l’ordre de l’association Oui au Parc) soit par notre intermédiaire ou directement à Leuglay

 

Il faut aussi s’informer sur :     gip@forets-champagne-bourgogne.fr

                                                           http://www.forets-champagne-bourgogne.fr


> Diffusez, diffusez aux
OUI et aux NON bien entendu.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:13

Le collectif de soutien d’Emmanuel Giboulot

vous donne

 

rendez-vous à partir de midi

 

pour un pique-nique  citoyen

 

à la Cour  d’Appel de Dijon  

 

devant l’entrée de la  rue A Roussin  (près de la place des Cordeliers)

pour le soutenir et l’accompagner.

 

La Cour d'Appel rendra son verdict le jeudi 4 Décembre à 14 heures.

 

Josi
CLAPEN 21

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:09
Bio Consom'info n°78 – Novembre 2014



Un écolo à l'Elysée?

Le président Hollande s'est dit très impressionné par les propos alarmants

des experts du déréglement climatique du GIEC. A tel point qu'il a déclaré

ce jeudi 27 novembre lors de son discours d'ouverture de la conférence

environnementale : « A un moment il faut aussi laisser sa trace, et la trace que

nous allons laisser tous ensemble c'est un accord historique sur le climat » (source).

Volontaire donc, et il est vrai qu'il a fait plusieurs annonces positives en faveur

de l'agriculture biologique et pour lutter contre les pesticides….qui sont décevantes

en réalité. L'issue de cette conférence ne sera donc probablement pas l'annonce

d'un plan Marshall pour remplacer l'agriculture chimique par une agriculture

biologique. Et pourtant, la consommation de produits bio prend son envol,

quand la production, e

lle, stagne.

Mais ne boudons pas notre plaisir quand la justice a énoncé tout récemment que

« le consommateur n'ignore rien des risques liés à l'emploi de substances chimiques

de synthèse dans l'agriculture (...) ». Egalement, quand une mission d'information sur

les circuits courts fait son entrée à l'Assemblée nationale,

ou quand le prix Zéro phyto 100% bio, que nous organisons avec nos partenaires

Agir pour l'environnement et Générations Futures, est officiellement lancé.

Avançons à petits pas, mais avançons !

Enfin, rappelons notre choix de soutenir le prochain film de Jean-Paul Jaud :

« LIBRES ! ». C'est aussi grâce à des réalisateurs comme lui que les mentalités

avancent. Alors aidons-le ensemble, ici!

Bonne lecture

Claude Jourdren, président de Bio Consom'acteurs

 

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:01
Ricken Patel - Avaaz


Ces derniers temps, nous n’avons pas juste gagné. Nous avons gagné GROS.

Il ne s’agit pas de petites victoires ponctuelles, mais du genre de victoires qui changent le monde - au sujet du dérèglement climatique, de Monsanto, de nos océans, d’internet, de la démocratie et bien davantage! Il y a tant de raisons d’être déprimés sur ce qui se passe autour de nous, mais lisez le texte suivant et imaginez ce à quoi notre avenir pourrait ressembler si nous agrégeons nos forces...

 

 

Suite à la Marche -- De véritables progrès pour le Climat!! Venant d’Europe, des États-Unis et même de Chine!

Des progrès dans la lutte contre le changement climatique
Une de nos 2600 marches pour le climat
Nous avions absolument besoin que l’Europe donne le “la” en annonçant des engagements ambitieux pour le climat, lors de son dernier sommet de chefs d’État à Bruxelles. Mais tous les pronostics des experts étaient on ne peut plus pessimistes. Nos contacts à l’intérieur de ces institutions nous avaient assuré qu’il n’y avait “pas moyen” que l’UE résiste face aux Géants du pétrole et du charbon pour réduire les émissions de carbone “d’au moins” 40% d’ici 2030. Mais nous n’avons pas baissé les bras et ils l’ont fait!

Voilà comment nous sommes allés de “pas moyen" à une victoire inespérée:
  • Nous avons mené la plus grande mobilisation de l’histoire sur le climat avec 675 000 personnes dans les rues de 162 pays!
  • Le Secrétaire général de l’ONU, 18 ministres, et d’innombrables élus ont rejoint ces marches.
  • Nous avons remis une pétition signée par 2.2 millions d’entre vous demandant 100% d’énergies propres aux dirigeants mondiaux, notamment au président français François Hollande.
  • Nous avons rencontré et nous sommes entretenus avec les ministres de l’environnement et de l’énergie en France, en Allemagne, au Brésil et au Royaume-Uni.
  • Nous avons exercé des pressions sur la Pologne, le principal obstacle aux avancées sur la question en Europe, via une campagne de publicité qui a eu une couverture médiatique considérable dans tout le pays et des appels téléphoniques des Avaaziens polonais.
  • Nous avons commandé des sondages d’opinion en Allemagne, en France, en Pologne et au Royaume-Uni juste avant la décision.
La Marche pour le Climat a changé la donne
30 000 personnes ont marché à Melbourne
La Marche pour le Climat a changé la donne, et été mentionnée par la plupart des présidents dans leur discours au Sommet de l’ONU. De nombreuses organisations ont également contribué à la marche et à notre victoire en Europe, mais notre rôle a été crucial. La BBC a reconnu: "C’est la première fois que des marches rassemblent autant de personnes, notamment grâce au rôle central d’organisateur joué par le groupe de campagnes Avaaz." La ministre allemande de l’environnement a quant à elle déclaré: "Je voudrais remercier les millions de personnes qui ont rejoint Avaaz… Sans soutien citoyen, il sera impossible d’arrêter le changement climatique."

Le président américain a également réagi à la marche pour le climat: "Nos citoyens continuent de marcher. Nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas les entendre." Suite à notre victoire à l’UE, Obama a rencontré le président chinois Xi Jinping cette semaine - Obama a promis une réduction raisonnable d’émissions de pollution et la Chine a fait des promesses du même ordre -- c’est la première fois qu’elle s’engage sur le sujet! Le nouveau souffle dont nous avions désespérément besoin est là...

Dans le sillage des industries du pétrole et du charbon, quel est le pire lobby d’une industrie sans scrupule? Oui, Monsanto. Encore une autre victoire remportée grâce à notre communauté.


Le projet de méga-usine de Monsanto bloqué!!

Échec et mat pour la méga-usine de Monsanto!
Manifestation contre l’usine à semences de Monsanto
Quand Monsanto a tenté de resserrer son emprise sur la chaîne alimentaire mondiale avec une gigantesque usine en Argentine, les membres d’Avaaz se sont mobilisés aux côtés des instances locales et ont stoppé la construction de la plus grande usine de semences génétiquement modifiées d’Amérique latine cette année.

Monsanto est une méga-entreprise de 60 milliards de dollars qui n’hésite pas à agir de façon déloyale pour parvenir à ses fins. Voilà comment nous avons aidé à les stopper:
  • Nous avons lancé une pétition signée par un million de citoyens et inondé les messageries des décideurs-clé de milliers de messages.
  • Nous avons collaboré avec des avocats de haut niveau sur une investigation qui a démontré que l’Évaluation environnementale de Monsanto était illégale. Cela a créé un séisme médiatique.
  • Nous avons publié un sondage montrant que ⅔ des habitants de la ville sont opposés au projet d’usine.
  • Nous avons aidé les habitants locaux à renforcer leurs moyens d’actions et à mettre en place une stratégie gagnante.
La chef de file locale Celina Molina a déclaré: "Après que plus d’un million de membres d’Avaaz se sont rangés aux côtés du peuple de Malvinas Argentinas, nous avons remporté une bataille importante dans la lutte contre Monsanto! De l’accès à des documents qui nous étaient auparavant interdits par les autorités au lancement d’un sondage d’opinion déterminant, Avaaz a joué un rôle crucial pour empêcher la plus grande usine de semences transgéniques d’être construite dans notre arrière-cour."


Et plein d’autres grandes victoires pour Sauver nos Océans, notre internet et la démocratie

Énorme victoire dans le sauvetage des océans
Scrutin public au Brésil
Manifestation ‘Rien à cacher”, Brasilia.

Grâce à plusieurs milliers d’Avaaziens qui font un don mensuel pour maintenir notre petite équipe, nous pouvons travailler sur plusieurs fronts à la fois. Voici quelques grandes victoires remportées dans les dernières semaines:

Création du plus grand sanctuaire marin au monde! - Pour appeler à la création de cette réserve indispensable, plus d’1 million d’entre nous avons interpellé le gouvernement américain, nous avons lancé un sondage d’opinion à Hawaï, et tant d’autres choses. Au bout du compte, le Président Obama n’a pas cédé aux pressions des lobbies de l'industrie de la pêche et s’est engagé à créer une zone protégée dans le Pacifique, qui fait pratiquement la taille de l’Afrique du Sud!

La neutralité d’Internet protégée en Europe et aux États-Unis! - 1.1 million d’entre nous ont fait pression sur le Parlement européen pour qu’il protège un internet libre et accessible à tous, via des régulations protégeant efficacement la neutralité du net. Face au déchainement de l’offensive des grandes entreprises des télécommunications, notre communauté a joué un rôle essentiel pour obtenir ces garanties! Aux États-Unis, Obama a pris le pas. Sa prise de position pour protéger la neutralité du net a été tellement forte qu'elle a “abasourdi” les entreprises de Télécom.

Le Congrès brésilien a mis un terme au vote secret! - Après plusieurs mois de campagne sans relâche rythmée par des appels de masse, happenings médiatiques et d’autres actions, les sympathisants d’Avaaz au Brésil (désormais 7 millions!) ont poussé le Congrès à pratiquement mettre fin à la pratique obscure du “vote secret”. Il s’agit d’une immense victoire pour une des plus grandes démocraties au monde.
Et tant d’autres victoires sur la bonne voie....

Nous avons remporté ces batailles, mais cela a pris des mois voire des années. Des dizaines d’autres sont en cours. Faisons le point sur certaines d’entre elles:

Et tant d’autres en route...
ABP: ne financez plus l’occupation
  • Les volontaires d’Ebola - Plus de 2 500 Avaaziens qualifiés ont offert leurs services pour risquer leur vie et partir en Afrique de l’Ouest stopper la progression de ce virus fatal. Un exemple stupéfiant de courage et d’humanité. Nombre d’entre eux ont été contactés par nos organisations de terrain partenaires et sont en train de se rendre sur les lignes de front de la crise.
  • Appel aux dons pour Ebola - Notre communauté a réuni plus de 2.2 millions pour les organisations humanitaires qui travaillent sur le terrain!
  • Sauver les abeilles! - Nous avons remis notre pétition de 3.4 millions de signatures à la commission du gouvernement américain qui planche sur l’interdiction éventuelle des pesticides tueurs d’abeilles.
  • Palestine - Après les horreurs perpétrées à Gaza il y a quelques mois, nous faisons tout ce que nous pouvons pour pousser les plus grands fonds de pension et entreprises à ne plus investir dans les entreprises qui soutiennent l’occupation militaire d’Israël et la colonisation illégale de la Palestine. Nous sommes prêts du but, ce qui pourrait changer la donne du conflit et apporter un peu d’espoir pour la paix...
  • et bien bien bien davantage...


Je reviens d’une réunion avec l’équipe d’Avaaz et certains d’entre nous ont été submergés par l’émotion (euh, moi aussi si je me souviens bien). Quelle chance, quelle joie d’être au service de cette mission et de cette communauté! C’est juste incroyable le potentiel que nous avons, tous ensemble, de faire la différence dans le monde.

La marche pour le climat et la campagne de volontaires Ebola, ainsi que les dons de tous, sont des exemples typiques de comment les Avaaziens peuvent s’engager encore davantage pour changer le monde avec notre communauté. Et avec chaque pas que nous faisons, notre pouvoir grandit.

Notre monde est menacé quotidiennement par la peur, la cupidité et l’ignorance, mais notre communauté réussit à apporter un véritable souffle d’espoir et de fraternité via des stratégies ingénieuses et efficaces qui font la différence. En ce moment, nous n’avons eu recours qu’à une portion infime de ce qui est en notre pouvoir. Continuons à construire ce mouvement, à investir notre temps et notre espoir plus profondément, car le monde a besoin de nous plus que jamais.


Solidairement,

Ricken, avec Nell, Pascal, Marie, Laila, Andrea et toute l’équipe d’Avaaz.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 20:16
Gazette Networkvisio
Lettre ouverte de Benoît Biteau - Vice Président de la Région Poitou-Charentes, - à Thierry Carcenac - Président du Conseil Général du Tarn

 Berthegille, mardi 28 octobre 2014.

 

Monsieur Thierry CARCENAC, vous êtes à la fois pathétique et consternant !


Consternant, en tant que maitre d'oeuvre pour la réalisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier.Barra
Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crédits publics sur un projet sans se poser les bonnes questions, dès le départ ?
Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des étiages sévères. Monsieur CARCENAC,

vous êtes-vous interrogé sur les causes de ces étiages sévères et quelles évolutions de pratiques pourraient en être

à l'origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces étiages sévères et le développement important des surfaces en maïs hybride sur le bassin versant du Tescou.
Le Conseil Général du Tarn devait-il donc, face à cette situation, avec 100 % d'argent publique, accepter de réaliser, dans une fuite en avant, un équipement qui ne vient qu'en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d'ailleurs, ou explorer, avec cette même enveloppe,

de 8,5 millions d'euros, des alternatives à ce modèle agricole qui touche le fond ?
La réponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan !
Monsieur CARCENAC, vous invoquez le nécessaire soutien à ce projet au motif que cette agriculture est plus « rentable » grâce à l'irrigation.
 
Mais comment expliquer alors, que ces maïsiculteurs, grands bénéficiaires des aides publiques de la PAC (Politique Agricole Commune), expliquant d'ailleurs la majeure partie de la rentabilité de cette culture, ne puissent pas,

au nom de cette rentabilité, financer eux-mêmes, un tel projet ?
Faisons, maintenant un peu de mathématiques.
Monsieur CARCENAC, vous expliquez que les exploitations moyennes concernées, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grâce au 1,5 millions de mètres cubes stockés dans le barrage de Sivens. Contrairement à ce que vous dites, la grande majorité des surfaces qui seraient irriguées grâce ce projet (cf : enquête publique) sont des surfaces en maïs ! Pour irriguer 1 hectare de maïs hydride, il est nécessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d'eau. Ce barrage permettrait donc l'irrigation d'environ 800 hectares de ce maïs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations ! Ce qui signifie qu'un projet de 8,5 millions d'euros, d'argent publique, pour stocker de l'eau, ne va bénéficier qu'à 20 exploitations agricoles, parmi celles d'ailleurs les mieux dotées en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotées d'aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer

une nouvelle aide publique indirecte d'un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu'elles ne peuvent

pas financer seules et qui pourtant va servir à irriguer une plante, parait-il très rentable, à laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la réalisation de ce barrage.
Qui parlait de bon sens paysan ?
Sur le fond toujours, Monsieur CARCENAC, vous convoquez le changement climatique, et vous avez raison, et les travaux de Garonne 2050 sur le sujet.
Ce que vous ne dites pas, Monsieur CARCENAC, c'est que ce scénario Garonne 2050, occulte, dans son analyse du changement climatique, le poids de l'agriculture dans ce changement climatique, et le rôle qu'elle peut jouer pour

le limiter !
En effet l'agriculture est émettrice, en moyenne, de 20 % des gaz à effet de serre. Et ce n'est pas les moteurs des tracteurs les responsables, pas davantage d'ailleurs que les vaches qui pètent dans les prairies ! La contribution majeure de l'agriculture à la fourniture de gaz à effet de serre est liée à sa dépendance aux substances chimiques de synthèse, dérivées du pétrole, que sont pesticides et engrais azotés, dont on connait par ailleurs, les dégâts considérables dont ils sont responsables, sur cette même ressource en eau, mais aussi sur les équilibres, la biodiversité, et la santé.
Pour produire 1 kilo d'azote, il faut mobiliser 1,5 litres de pétrole. Sur un hectare de maïs, de blé ou de colza, le modèle agricole dominant apporte environ 200 à 250 kilos de cette azote de synthèse, induisant une dépendance au pétrole (et donc alimentant la fourniture de gaz à effet de serre) de 300 à presque 400 litres de pétrole par hectare, avant même d'avoir tourné la clef du tracteur !
L'agriculture occupe environ 70 % des surfaces de nos territoires et c'est une activité économique qui mobilise énormément d'argent publique via la PAC.
Ne devriez-vous pas, Monsieur CARCENAC, puisque ce changement climatique vous tracasse visiblement, accompagner, avec autant d'argent publique,  un modèle agricole qui, d'une part, renonce aux substances de synthèse et qui, d'autre part, redécouvre les vertus d'une agronomie qui sait s'en affranchir en mobilisant les ressources parfaitement gratuites et inépuisables que sont, l'azote atmosphérique, le carbone, la lumière, la vie des sols, etc. etc. ?
Ne devriez-vous pas intégrer, qu'avec autant d'argent publique fléché vers cette activité économique, il est urgent

de restaurer un contrat moral décent avec la société civile, avec les contribuables, et faire en sorte que ces 70 % d'espaces occupés par l'agriculture soient des espaces de séquestration du carbone, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, tant l'usage massif de ces substances de synthèse (la France reste le premier utilisateur mondial de pesticides, en dose par hectare ! source ONU) ont dévasté la vie et donc, la fertilité, et par conséquent, la faculté des sols à séquestrer le carbone ? Les prairies humides semblables à celles que vous dévastez sur le Testet sont d'ailleurs unanimement reconnues comme de remarquables puits de carbone, contrairement à la pratique du maïs, qui elle, émet du carbone ! Ces deux paramètres fondamentaux, sont parfaitement occultés dans les différents scénarii de Garonne 2050 ! Et c'est pourtant là que sont les plus grandes marges de man½uvre pour lutter contre le changement climatique, plutôt que dans une posture fataliste, passive, qui ne prend pas le sujet à bras le corps, et qui préfère les fuites en avant en tentant de résoudre des équations, impossibles à résoudre justement ! Comment pensez-vous pouvoir, au motif de ce changement climatique, pouvoir répondre à des augmentations de températures, associés à des régimes hydrographiques sévères, nécessitant l'irrigation toujours plus exigeantes des cultures vidées de toute rusticité par la sélection génétique de plantes homogénéisées et standardisées, à partir d'une ressource de plus en plus rare et pour laquelle les priorités de gestion en bon père de famille, restent, d'abord l'eau potable, ensuite le bon état des milieux et enfin l'irrigation (article 2 de la loi sur l'eau) ?
Le stockage de l'eau n'est donc pas la bonne réponse ! Même Garonne 2050 le dit !
Savez-vous, Monsieur CARCENAC, qu'avec autant d'argent public, vous pourriez soutenir un modèle agricole, basé sur l'agronomie, apte à limiter et s'adapter au changement climatique, sachant s'affranchir des substances de synthèse (engrais & pesticides), sachant produire, oui, PRODUIRE, en s'appuyant sur des ressources parfaitement gratuites et inépuisables, préparant l'après pétrole, préservant les équilibres, les ressources et l'eau en particulier, la biodiversité (sauvage et domestique, animale et végétales), le climat et la santé ?
Que ce modèle, en respectant les capacités de la terre (avec un petit t) et la Terre (avec un grand T) à produire demain, garantit un avenir décent pour les générations futures ?
Savez-vous qu'il existe des variétés de maïs, mais aussi de tournesol, de blé, d'orge, d'avoine, et dans toutes les espèces, qu'on appelle « variétés populations » obtenues par une sélection convergente des hommes et du milieu, comme le faisaient déjà avant nous les mayas et les aztèques, il y a des millénaires, qui ont des caractéristiques techniques redoutables (fort taux de protéines par exemple) et qui permettent d'obtenir des rendements surprenants en cultures sèches, justement parce qu'elle sont parfaitement adaptées à leur zone de production, qui n'ont rien à voir avec les variétés standardisées proposées par les firmes semencières, et qui, de surcroit, redonnent aux paysans leur autonomie alimentaire, semencière et génétique ?
Savez-vous encore que l'arbre, que le modèle agricole de ces dernières décennies s'est acharné à faire disparaitre, que vous vous acharnez à faire disparaître sur la zone humide du Testet, est l'acteur central de ce modèle vertueux (agroforesterie, associant arbres et productions agricoles), qui fonctionne partout dans le monde en général, et en particulier, dans le Tarn  et qui « nous garantira demain la possibilité d'atteindre la souveraineté alimentaire sur toutes les zones de la planète » (Olivier de SCHUTTER, rapporteur spécial pour l'agriculture et l'alimentation à l'ONU) ?
Que ce modèle agricole vertueux est aussi la meilleure réponse économique pour les agriculteurs eux-mêmes qui voient leurs coûts de production diminuer de façon spectaculaire tout en faisant progresser leur rendement de 40 %, en moyenne, en France (source : INRA) ?
Réalisez-vous que dans un contexte où l'argent public se fait rare, que d'autres activités sont impactées négativement par ce modèle agricole chimique, comme la pêche ou la conchyliculture sur notre littoral. Que les contribuables sont mis à contribution à hauteur de 54 milliards d'euros par an (source : Cour des comptes - 2011), pour financer le retrait dans l'eau des seules pollutions agricoles pour obtenir de l'eau potable. Qu'engager des politiques, des logiques préventives, coûtent, en moyenne, 26 à 27 fois moins que s'acharner sur les logiques curatives, comme par exemple, le stockage de l'eau qui vient en soutien de ce modèle agricole qui refuse de se remettre en cause et qui transfert le coût des dégâts de ses pratiques sur le plus grand nombre? A savoir les contribuables, comme vous le faites vous-même en finançant ce projet de barrage et qui sont déjà ceux qui alimentent l'enveloppe PAC (11,5 milliards d'euros en France), distribuées à ces mêmes agriculteurs.
Ne pensez vous pas qu'il est désormais urgent de changer, d'avoir un peu de créativité, d'audace et de courage politique pour porter avec l'argent public, les vraies bonnes solutions, celles qui allument des cercles vertueux, qui préparent l'avenir des générations futures, loin des logiques corporatistes qui aveuglent à grands coups de propagandes et nous éloignent des véritables approches globales ?
 
Sur la forme maintenant, Monsieur CARCENAC, vous êtes cette fois pathétique. J'ai pris le temps de rédiger ce long courrier pour que la mort de Rémi ne soit pas vaine, ne soit pas inutile. Pour vous expliquez ce que vous n'avez visiblement toujours pas compris, et que vous sachiez que ce jeune étudiant de 21 ans, lui l'avait compris et que c'est pour ça qu'il était là-bas sur place, au Testet, pour préserver l'intérêt supérieur des générations futures !
Oui, il est mort, pour des idées, parce qu'il avait compris ce qu'en humble et modeste ambassadeur, j'essaye de vous expliquer dans ce courrier. J'aurais pu être Rémi, car je me suis également rendu sur place, où j'y ai d'ailleurs pu constater l'extrême violence des forces de l'ordre face à des militants pacifiques. Rémi aurait également pu être l'une de mes deux filles ou l'un de mes trois fils, tant ils sont également convaincus que de telles politiques

publiques sont suicidaires pour les générations futures !
Rémi, jeune toulousain étudiant en biologie de 21 ans, a donc donné sa vie pour tenter de préserver l'intérêt supérieur qu'est l'avenir des générations futures !
Et cette mort, ne sera ni stupide, ni bête, comme vous le dites, si vous prenez maintenant conscience du message qu'il était venu porter sur la zone humide du Testet, lui et tous les nombreux autres citoyens opposants, si vous cessez immédiatement de tels travaux, si vous replantez des arbres au Testet, et si vous utilisez l'argent public du projet pour accompagner et pour soutenir une alternative agricole vertueuse, animée par une véritable approche globale, pour en faire un projet remarquable et exemplaire ! Et je suis prêt, si vous avez (enfin !) cette étincelle de lucidité, de conscience et d'humanisme, à mettre à votre service, gracieusement, en la mémoire de Rémi, de sa clairvoyance

et de son engagement, mes connaissances, mes compétences, mes expériences et les réseaux capables d'accompagner un tel projet pour en garantir la réussite ! Faisons le ensemble Monsieur CARCENAC, pour qu'effectivement la mort de Rémi ne soit ni vaine, ni stupide, ni bête !

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 18:02

#Sivens : Des armes et des larmes...

Il n'y a pas de mots pour exprimer la douleur d'une famille meurtrie par la mort d'un enfant. De violences en souffrances, le décès d'un manifestant doit déboucher sur le silence de tous. Recueillement qui doit précéder une véritable réflexion sur les déterminants qui ont conduit à ce drame.

L'usage d'une grenade offensive ayant entrainé la mort d'un jeune homme de 21 ans n'est pas une bavure mais le fruit d'une tension auto-entretenue visant à dissuader celles et ceux qui s'opposent à l'un de ces trop nombreux grands projets inutiles et imposés. Depuis plusieurs semaines, la violence policière fait écho à une mobilisation citoyenne de plus en plus déterminée et radicale. Chacun pouvait mesurer les risques engendrés par une telle situation mais personne n'a pu, voulu ou osé rechercher une solution amiable. Pour certains élus locaux, les délices de la confrontation, la volonté d'en découdre et de ne pas « perdre la face » ont ainsi été privilégiés.

Cette cristallisation est le symptôme d'une démocratie malade. Ce drame révèle une chose : en cas de conflit, il n'existe pas de cadre démocratique permettant une expression apaisée des oppositions.

Dépositaires d'une légitimité élective de moins en mois représentative, les élus se sont enfermés dans le respect scrupuleux d'outils (enquête publique, déclaration publique, débat public...) qui ne répondent plus aux nécessités du moment.

Par facilité, élus locaux et adeptes d'une gouvernance instrumentale se plient aux contraintes d'une démocratie factice. Au terme de ce jeu de dupes, ces projets contestés sont imposés et conduisent à ces boutons de fièvre démocratique. Faute d'être entendue, la contestation force la voix.

La Commission Nationale du Débat Public doit jouer un rôle de médiateur. Petits et grands projets doivent pouvoir faire l'objet d'un échange démocratique où le jeu de postures laisserait place au débat. Reste que de trop nombreux exemples ont entamé la confiance que l'on pouvait avoir en ces outils éminemment démocratiques. Le recours à cette commission ne peut tenir lieu de passage obligé. Le débat doit être le théâtre d'une confrontation respectueuse, d'une écoute réciproque et d'un respect mutuel. L'honnêteté doit présider à l'organisation de ces débats; au risque de conduire à ces violences qui ne sont que la conséquence d'une malfaçon démocratique.

A Sivens, comme à Notre-Dame des Landes, à Drucat, à Nonant le Pin et dans des dizaines d'autres lieux en France, une alerte citoyenne doit pouvoir suspendre un projet afin que de nouvelles expertises puissent être menées. Face à la brutalité de certaines décisions prises par des élus trop sûrs d'eux-même, il y a lieu de restaurer la confiance en nos institutions et réintroduire de la rationalité et de l'objectivité dans la décision publique.

Dans le Tarn, le recours à deux experts indépendants missionnés pour évaluer le bien-fondé du projet de barrage a conduit les élus locaux à accélérer la destruction de la zone humide. Ce passage en force est révélateur d'une volonté de fonder la décision politique sur une base contestable et contestée. Au lieu de tenter d'objectiver la controverse, le président du Conseil général du Tarn a voulu ériger le caprice d'enfants gâtés de la démocratie en mode de gouvernance.

Or, ce jusqu'au boutisme conduit la mobilisation citoyenne à se radicaliser, justifiant en retour l'usage d'une force, qui, pour être « légale », n'en reste pas moins meurtrière et illégitime.

Au regard des très nombreux projets d'aménagement contestés, il y a urgence à redéfinir le cadre démocratique et sortir par le haut de conflits, qui sans médiation, conduisent à la violence et aux larmes.

Stéphen KERCKHOVE, délégué général d'Agir pour l'Environnement.

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

(Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val, octobre 1870)

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:33

Bonjour,

1 -L’assemblée génerale du GIP a voté le 30/09 ,  l’autorisation au président de faire passer le dossier de prise en considération  en consultation institutionnelle ( délibération des communes concernées en octobre- novembre)

Résultat du vote :

Contre : 76

Pour : 432

Abstentions : 54.

Nous sommes très contents car nous pensions avoir plus de contre.

Pour info, le club des entreprises du pays  chatillonnais a voté contre après décision du club en réunion ces jours-ci !!! et le conseil géneral 21 s’est abstenu !!!!! Les CCI 21 et 52  se sont aussi abstenues, mécontentes du mode de gouvernance !!! Les grands élus du 52 se sont exprimés très positivement.

 

2- BANDEROLLES A ACCROCHER TRES VITE

Suite à ce vote, les délibérations dans les communes  auront lieu sur 2 mois comme le prévoit la loi, donc du 10 octobre au 9 décembre. Il faut donc maintenir la pression positive pendant cette période car il nous faut obtenir un vote favorable important de la part des conseils municipaux.  ACTION BANDEROLLES: elles ont été livrées hier matin à la maison de la forêt à Leuglay ( lieu central du territoire parc)

ATTENTION , n’y allez pas directement, voilà pourquoi :

-          Le dépôt à la maison de la forêt est un grand service rendu et nous n’allons pas défiler un par un, car les animateurs n’ont pas le temps pour cela, PAR CONTRE,  voici le numéro de portable de Marie-Rose Pitois, membre de Oui au parc

     06-19-03-51-57. Appelez-là pour prendre RdV pour passer prendre votre banderolle, elle habite juste à côté.

       Pour les banderolles du secteur Châtillon, si quelqu'un a le temps il serait vraiment bien qu'il les prenne toutes ( 10) et qu'il puisse soit les distribuer, soit me les apporter à Chamesson, me contacter pour cela.

    merci à tous de votre mobilisation, c'est très important avant et pendant les consultations en conseils municipaux. il faut autant que possible aller voir ses élus, leur proposer encore d'accueillir le directeur ou le président du GIP pour être bien informé sur le projet. Des réunions inter-conseils municipaux sont organisées pour pouvoir poser des questions "à la source"et avoir les vraies réponses.

      bien amicalement

N  n'hesitez pas à me contacter si autres questions ...

        Fabienne Bécot-Ansault

Co-présidente association OUI AU PARC

06 40 63 06 85

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 21:15

Cette pétition prend de l'ampleur sur Change.org, nous pensons que vous souhaiteriez peut-être la signer :

Emmie Verlaine
Saint-Yrieix-sur-Charente, France

Le Bois de Chez Dary est un espace boisé classé composé de plus de 200 chênes pédonculés centenaires, fort connu et apprécié dans la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente et ses alentours.

Depuis début juillet 2014, l’accès à ce bois est interdit par arrêté municipal car la mairie estime que l’état sanitaire des arbres représente un danger. Cette décision fait suite à une expertise de l’ONF (Office Nationale des Forêts) commandée par la municipalité de Saint-Yrieix-sur-Charente qui a abouti à un rapport préconisant l’abattage immédiat de 13 chênes malades, 10 en abattage de gestion et 180 chênes sains à titre de précaution et dans un souci d’économie. En effet, ces 180 chênes seraient, selon le technicien de l’ONF, condamnés à moyen terme et ce ne serait donc pas rentable pour la municipalité de les entretenir en les élaguant régulièrement (tous les 3 ans). La mairie estime que cet abattage est également nécessaire pour une raison de sécurité, le rapport de l’ONF laissant entendre que les chênes seraient susceptibles de chuter même sans vents violents. 

Nous, un groupe de riverains opposé à cette destruction massive, jugeons que cette décision fait totalement abstraction de toute considération environnementale : respect de la faune, de la flore et de l’aspect patrimonial que représente le Bois de Chez Dary. De plus, l’expertise de l’ONF nous apparaît considérablement orientée et ne repose pas, selon nous, sur des éléments concrets et non-discutables. Cette impression a été renforcée par le diagnostic de professionnels du bois après leur visite des lieux jugeant la feuillaison dense et l’aspect général des arbres tout à fait sain. Ces éléments laissent penser, selon eux, que ce bois a encore de belles années devant lui

Bien sûr, il nous paraît évident que les arbres jugés à risque (23) doivent être abattus ainsi que ceux à proximité immédiate des maisons d’habitation, quant aux autres dont la dangerosité n’est pas démontrée mais est subitement mise en exergue par la municipalité, un élagage serait nécessaire mais uniquement tous les 5 à 7 ans.

Il est évident qu’un bois tel que celui-ci n’est pas rentable économiquement parlant… Sauf si des lotissements se construisent à la place… Mais sa valeur est tout autre. C’est un patrimoine naturel, une trace du passé qui a également une valeur sentimentale pour tous les riverains et les usagers de cet espace boisé et en plus, il limite la pollution et les nuisances sonores et visuelles. 

Pour éviter la disparition brutale de ce bois, nous recherchons le soutien de la population par le biais de cette pétition et de plusieurs associations (Charente Nature, la Société Française d’Arboriculture…). De plus, nous voulons que l’arbitrage de cette décision soit effectué par des organismes étatiques et nous comptons poursuivre notre action tant que nous n’aurons pas obtenu de la municipalité la réalisation d’une contre expertise effectuée par un expert forestier reconnu et indépendant et ceci, avant toute prise de décision précipitée ou action irrémédiable.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 21:12
28 septembre 2014

Dimanche 28 septembre 2014 à Morey-Saint-Denis, venez randonner avec

le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre, dans le cadre de

la journée départementale de la randonnée pédestre de Côte-d'Or.

Quatre parcours de randonnée de 5 km, 10 km, 15 km et 20 km seront

proposés avec des animations sur le patrimoine rencontré le long des parcours

et animation musicale à l'arrivée.

La Journée Départementale de la Randonnée Pédestre de Côte-d'Or aura lieu

le dimanche 28 septembre 2014 à Morey-Saint-Denis.

Quatre parcours de randonnée vous seront proposés de 5 km, 10 km, 15 km et 20 km avec, au long des circuits, des animations sur le patrimoine rencontré.

Animation spécifique pour les enfants sur le parcours de 5 km.

Randonnées libres, non accompagnées.

Parcours balisés. Une carte des parcours et un livret sur les points d'intérêts rencontrés vous seront remis au départ.

Animation musicale à l'arrivée avec "Les Enfants du Morvan". Le rendez-vous :

Salle des fêtes de Morey-Sainr-Denis. Inscription sur place à partir de 9 h.

Petit déjeuner et goûter offerts aux participants.

Fin des départs : - 10 h 30 pour le circuit de 20 km. - 11 h pour le circuit de 15 km.

- 13 h pour le circuit de 10 km. - 15 h pour le circuit de 5 km.

 

Les circuits :

Circuits balisés, non accompagnés.

Circuit 1 : environ 20 km - 560 m de dénivelé.

Circuit 2 : environ 15 km - 445 m de dénivelé.

Circuit 3 : environ 10 km - 280 m de dénivelé.

Circuit 4 : environ 5 km - 140 m de dénivelé.

ANIMATION SPECIFIQUE POUR LES ENFANTS sur ce parcours.

 

Les tarifs :

- 2 € pour les licenciés FFRandonnée (sur présentation de la licence).

- 4 € pour les non licenciés. - Gratuit pour les - de 15 ans.

 

 

Toutes les informations sur notre site Internet : www.cotedor-randonnee.com

CDRP 21 9, rue Jean Renoir 21000 DIJON


 


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  • : Le blog de Bien Vivre à la Campagne et pour cette année le 8 juillet La Fête du Lac de Marcenay
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