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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 13:48

CYBERACTEUR

L’industrie porcine est sur le point d’obtenir que le caillebotis intégral soit déclaré comme "meilleure technique" dans un document de référence européen – et nous avons seulement quelques semaines pour empêcher cela.

cyberaction : Mettons les porcs sur la paille pas les paysans !

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 11:49


1 ■ ADHÉREZ POUR PLUS D'IMPACT & d'ACTIONS
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d'impact.
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une planète vivable.

Découvrez la contrepartie du moment : http://12000porcs-nonmerci.agirpourlenvironnement.org/merci-2/

2 ■ Ne perdons pas le contact, rejoignez-nous sur les réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
https://twitter.com/APEnvironnement

3 ■ Pour en savoir plus :
✔ Carte de l'industrialisation de l'agriculture : Une dérive destructrice pour les paysans
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=3347

✔ La carte de France des projets de fermes-usines
http://www.reporterre.net/La-carte-de-France-des-projets-de

✔ Monsieur le Ministre : stoppez les fermes-usines !
http://fermes-usines.agirpourlenvironnement.org/

4 ■ Pour permettre d’augmenter l’impact de cette action, partagez cette pétition sur les réseaux sociaux :
<http://12000porcs-nonmerci.agirpourlenvironnement.org/>

 

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:18
Monsieur le Ministre :
stoppez les fermes-usines !


Cher-es ami-es,

Aux quatre coins du territoire, des projets d’élevage industriel voient le jour.
  • une usine de 1000 vaches a pu voir le jour à Drucat dans la Somme ;
  • une autre usine de 1000 veaux est en construction à Saint-Martial-le-Vieux dans la Creuse ;
  • un poulailler géant avec 1,2 million de volailles à Pamproux (79) réalisé ;
  • une porcherie industrielle de 15 000 porcs à Vitry-le-François (51) réalisé ;
  • Etc (Voir la carte de france de l'élevage industriel).
Malgré l’impasse de ce type d’élevage qui :
  • réduit les paysans à de simples exécutants à la solde de multinationales ;
  • soumet l’animal à un environnement concentrationnaire indigne ;
  • pollue l’environnement (notamment rivières, littoraux et nappes phréatiques) ;
  • produit une alimentation de qualité discutable ;
... le gouvernement annonce un nouvel assouplissement des règles régissant l’agrandissement des élevages.

Après avoir sensiblement augmenté le seuil à partir duquel un éleveur porcin aura à effectuer une déclaration, c’est autour des poulaillers industriels de bénéficier d’un nouveau passe-droit.

Malgré les beaux discours écologiques, les choix du gouvernement sont toujours les mêmes et favorisent encore et toujours les pollueurs.

Il est temps de mettre un terme à cette fuite en avant : il est nécessaire qu’un véritable débat s’engage afin de tenir compte de la volonté maintes fois exprimée des citoyens d’une nourriture de qualité et d’un environnement préservé.

Le gouvernement doit renoncer à soutenir cette course au gigantisme : il doit abandonner sa volonté de détricoter le droit de l’environnement pour satisfaire les exigences de quelques centaines d’agriculteurs productivistes et des multinationales qui les instrumentalisent.

SIGNEZ la pétition pour demander au Ministre de l'agriculture de stopper les fermes-usines !

Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
contact@agirpourlenvironnement.org
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 21:24

M6 info.fr

 

Alimentation : ces poulets qui donnent la chair de poule


Le poulet est aujourd'hui l'une des viandes préférée des Français, pour une raison simple : c'est la moins chère. Même si on trouve sur les étals des bouchers ou des grandes surfaces des poulets Label Rouge ou bio, vendus en moyenne autour de 7 euros le kilo, l'immense majorité des volailles consommées en France est commercialisée autour de 3 euros le kilo.

Quid de notre santé ?

Pour arriver à des prix aussi bas, l'élevage intensif du poulet a beaucoup évolué ces dernières années. Les associations de défense des animaux tirent fréquemment la sonnette d'alarme pour sensibiliser sur le mal-être des poules mais qu'en est-il de notre santé ? Les journalistes Yann Candelier et Dominique Mesmin ont enquêté pour l'émission Capital diffusée dimanche 6 avril sur M6.

Après un travail de plusieurs mois, ils ont fait des découvertes surprenantes qui pourraient un jour tourner au scandale sanitaire.

Que mange-t-on vraiment ? Quels sont les effets sur notre santé ?

Pourquoi les Américains, gros mangeurs de poulets industriels commencent à s'inquiéter ? Que faire pour éviter ça ?

Première caractéristique du poulet d'élevage industriel peu cher : il grandit plus vite que la normale, au moyen de manipulations génétiques.

Naissance du 'poulet à croissance rapide'

Après la Seconde Guerre mondiale, alors que la France cherche à rendre son agriculture plus productive, l'Etat français crée l'INRA, (Institut National de la Recherche agronomique) qui invente le poulet 'vedette' ou 'poulet à croissance rapide'.

Des poulets transformés

Riche en viande, cette poule a la particularité d'être quatre fois plus grosse qu'une pondeuse ordinaire, en 50 jours de vie.

Aujourd'hui, dans les laboratoires de l'INRA, on cherche encore à le modifier :

pour que la couleur de sa viande soit plus attrayante, que sa texture soit plus fondante, ou qu'il soit moins cher à nourrir. Pour économiser sur le prix de son alimentation, les chercheurs tentent par exemple de lui faire préférer le colza au soja.

A priori, ce n'est qu'une question de temps...

Dans les élevages industriels, 17 à 22 poulets peuvent être entassés dans 1 seul mètre carré. Les bâtiments des plus gros éleveurs peuvent contenir plusieurs dizaines de milliers de poulets d'une durée de vie d'un peu plus d'un mois.

Ces volailles ne voient jamais la lumière du jour. Sans espace ni effort à faire pour se nourrir, elles ne dépensent aucune calorie, et grossissent donc plus vite. Tout est millimétré. En 40 jours, le poulet doit peser 2,5 kg.

Evidemment, question bien-être des volailles, cela fait froid dans le dos. Et question hygiène et propagation des bactéries, c'est aussi problématique...

Ces conditions d'élevage qui favorisent une promiscuité extrême des volailles ont un gros inconvénient : les bactéries. Elles s'y développent déjà plus qu'ailleurs car la litière est sale plus rapidement mais en plus, elles se propagent à vitesse grand V. C'est le cauchemar des éleveurs. Du coup, ils n'hésitent pas à traiter l'ensemble de leurs poules même si une seule présente des symptômes. Par prévention.

Un éleveur témoigne des dérives

Sous couvert d'anonymat, un éleveur a confié aux équipes de Capital être obligé d'administrer de grosses doses d'antibiotiques à ses poulets pour éviter les pertes :

'on peut avoir de la mortalité jusqu'à 100 150 par jours, dans ce cas-là,

c'est le bénéfice qui part', se justifie-t-il.

En consultant son registre, il prend l'exemple d'un lot de poussins, qu'il a traités au quatrième jour de leur arrivée parce qu'il y a avait de la « mortalité », puis dix jours après pour des diarrhées... Au total, ses poulets auront reçu quatre antibiotiques différents pendant une durée de 17 jours sur leurs 41 jours de vie.

'On a même déjà vu des lots pires que ça où ils sont quasiment tous les jours aux antibios', confie l'homme, éleveur depuis une dizaine d'années.

A force d'arroser les élevages français d'antibiotiques, les bactéries développent des résistances, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé humaine.

Un 'problème alarmant'

A Paris, l'hôpital Bichat est spécialisé dans le traitement des personnes atteintes par

des bactéries résistantes aux antibiotiques. Le constat est alarmant : 'nous avons en permanence, sur un service de 20 lits, 1, 2 ou 3 patients infectés par ces bactéries résistantes, chose que nous ne voyions pas il y a un certain nombre d'années', témoigne Michel Wolff, responsable du service. 'Le problème alarmant, c'est qu'on commence à avoir des bactéries résistantes à ce qui sont quasiment les derniers antibiotiques que

nous avons, et dans ce cas-là, on n'a plus rien. Le risque est là et c'est quand même un risque majeur', avertit ce professeur reconnu.

La France n'est bien sûr pas un cas isolé en la matière. Selon une récente étude,

on estime que 1.500 personnes seraient déjà mortes en Europe cause d'une bactérie résistante transmise lors de la consommation de poulet.

Plus de 2 millions d'Américains touchés par des bactéries résistantes

Aux Etats-Unis aussi, les antibiotiques dans la chaîne alimentaire sont source de préoccupation. L'organisme de santé américain, le CDC (Center for Diseases Control) estime que plus de 2 millions d'Américains sont touchés chaque année par une pathologie due à une infection résistante aux antibiotiques.

23.000 en meurent, c'est autant que le nombre de victimes par armes à feu outre-Atlantique.

En France, un plan visant à réduire de 25% en 5 ans la distribution des antibiotiques

en élevages vient d'être mis en place.

Concrètement, lorsqu'on achète du poulet premier prix en grande surface, il y a des risques pour que cette volaille possède une bactérie résistante. Une récente enquête menée par UFC Que Choisir a révélé que 26% des poulets vendus possédaient

la bactérie E.coli, en faible quantité certes, mais tout de même.

Des bactéries transmissibles à l'homme

Or, ces bactéries sont transmissibles aux humains lorsqu'on manipule le poulet cru.

Gros mangeurs de poulets, les Américains sont conscients de ce problème et des campagnes de prévention, pour apprendre aux consommateurs à se préserver des bactéries transmises par le poulet cru, ont été diffusées sur les radios et dans des reportages télévisés. En France, rien de tout cela pour le moment.

Pour adopter de bonnes pratiques lors de la préparation de votre poulet, voici quelques conseils:

- Lorsque vous rentrez chez vous avec votre poulet, retirez-le de l'emballage et placez-le dans une boite hermétique, surtout si vous voyez du jus dans la barquette

- Sortez-le du frigo à la dernière minute

- Ne le passez pas sous l'eau, cela a pour effet de projeter les bactéries éventuelles

dans l'ensemble de votre cuisine !

- Utilisez des ustensiles différents pour découper votre poulet et tout autre aliment

- Nettoyez-vous bien les mains après avoir manipulé la viande crue

- Faites bien cuire votre poulet. Sa température intérieure doit être de 75°C en fin

de cuisson, mesurable avec un thermomètre de cuisine

- Ne conservez pas votre poulet frais plus de deux jours dans le frigo, sinon congelez-le.

Autre révélation de cette enquête : les nuggets, saucisses, cordons bleus et autres préparations à base de volailles sont parfois truffés de résidus d'os et de cartilage.

Pour être vendus au meilleur prix, ces plats préparés sont souvent préparés à base de carcasses cédées pour presque rien aux industriels. Elles passent ensuite dans une machine qui détache mécaniquement les petits morceaux de viande attachés aux os

qui sont ensuite broyés. Le problème : ce mode d'extraction mécanique n'est pas assez précis pour éviter une pollution avec des morceaux d'os.

Conscientes de ce problème, les autorités sanitaires imposent aux industriels de préciser sur les emballages de plats préparés si la viande a été extraite mécaniquement.

Pour éviter tous ces soucis, une seule solution : payer plus cher en privilégiant le poulet bio ou Label Rouge. Mieux vaut consommer moins de poulet et privilégier la qualité.

Le bio assure une vraie garantie pour la santé du consommateur comme pour la préservation de l'environnement. Le Label Rouge, en offrant plus d'espace à ses poules,

a clairement beaucoup moins de problèmes de maladies et donc moins recours aux antibiotiques que l'élevage intensif.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:43

Libération AFP

 

L'objectif est d'éviter que la résistance de l’organisme à ces médicaments se propagent aux humains via la consommation de viande.

L’Assemblée nationale a approuvé vendredi une disposition du projet de loi sur l’agriculture visant à limiter la délivrance d’antibiotiques par les vétérinaires, afin d’éviter que la résistance de l’organisme à ces médicaments se propagent aux humains par la consommation de viande.

Sur le même sujet

Le texte, présenté par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, interdit notamment les remises, rabais ou ristournes ainsi que la remise d’unités gratuites lors de la vente de médicaments antibiotiques aux éleveurs. Il renforce le dispositif de suivi des ventes de ces produits et limite les marges réalisées par les vendeurs.

«La consommation d’antibiotiques par les animaux, qui représente une grande part de la consommation totale d’antibiotiques dans le monde, a des conséquences sanitaires directes pour la santé humaine. En effet, l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage entraîne la présence de gènes de résistance dans les aliments qui peuvent se transmettre aux humains par la chaîne alimentaire», a souligné le rapporteur du projet de loi, Germinal Peiro (PS).

Ce constat étant largement partagé par l’ensemble des députés présents dans l’hémicycle, l’article a été adopté après un rapide débat. Le projet de loi, selon Germinal Peiro, va renforcer des mesures déjà prises qui ont donné des premiers résultats : le niveau d’exposition aux antibiotiques de la population animale a diminué de 15% en France au cours des cinq dernières années.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 21:19

Cyber @ction N° 012 L : Brocéliande... de la porte des secrets à la porte des poubelles !!!
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/broceliande-porte-secrets-porte-poubelles-637.html

 

Pour le maintien de la réglementation sur les extensions d'élevages porcins

 

 

 

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/maintien-reglementation-extensions-elevages-porcins-638.html

 

 

Ecarté en 2010 par l'Assemblée Nationale qui avait retoqué l'amendement LE FUR, le projet de relèvement du seuil d'autorisation des élevages industriels de porcs refait surface ! Il s'agirait de faire passer de 450 à 2000 places, rien que çà, le seuil à partir duquel, pour pouvoir étendre les porcheries, il est nécessaire d'avoir une autorisation avec étude d'impact sur l'environnement, enquête publiques, avis des différents services de l'Etat... Le dossier est sur le bureau du Premier Ministre, qui doit dans les jours prochains, décider des mesures de "simplification administrative".

 

 

Eau & Rivières de Bretagne a donc alerté Jean-Marc AYRAULT, Premier Ministre, par courrier du 18 juin. L'association lui demande, "entre la satisfaction d'une revendication démagogique d'une minorité d'éleveurs industriels, et le maintien de textes protecteurs de l'environnement et de la santé publique, de trancher en faveur de l'intérêt général

Monsieur le Premier Ministre,

Vous allez devoir arbitrer dans les jours à venir sur la demande de remise en cause de la législation environnementale applicables aux élevages intensifs de porcs.

Prétextant les contraintes des réglementations environnementales, les tenants d'une activité d'élevage ultra libérale, placée sous la seule loi du marché, vous demandent de relever de 450 à 2000 places le seuil réglementaire à partir duquel une autorisation préalable est nécessaire pour pouvoir étendre les élevages porcins ! En deçà de ce seuil qui permet de produire annuellement 5000 porcs par an, il n'y aurait donc plus, ni étude d'impact sur l'environnement, ni enquête publique permettant aux riverains comme à tout citoyen de formuler ses observations auprès d'un commissaire-enquêteur.

Ces tenants d'une concentration accrue de la filière porcine, concentration qui détruit l'emploi comme le montrent les résultats du dernier Recensement Général de l'Agriculture, n'ignorent pourtant pas que la Loi de modernisation agricole adoptée le 12 juillet 2010 permet déjà de « moderniser et regrouper les élevages » dans le cadre d'une procédure d'autorisation dispensée d'enquête publique et de consultation des conseils municipaux.

A cette disposition, s'est ajouté au travers du décret 2011-1157 du 10 octobre 2011, le relèvement des plafonds d'épandage de lisier ...

Vous observerez que ces « contraintes » n'ont pas empêché de concentrer sur 6 % de la surface agricole nationale 56 % de la production de porcs ! Elles n'ont pas non plus empêché les fuites d'azote vers les eaux littorales et la prolifération des marées vertes sur notre littoral, des côtes de la Manche à celles de la Vendée, et tout particulièrement sur celles de Bretagne.

Ce projet de relèvement des seuils d'autorisation pour les plus grosses exploitations porcines avait déjà été proposé par l'amendement parlementaire de Monsieur LE FUR en juillet 2010. Le Président du Conseil Régional de Bretagne, Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, avait alors qualifié ce projet de « démagogique et dangereux ». Madame LEBRANCHU, députée du Finistère, écrivait à notre association le 28 juin 2010 que cette mesure « serait un recul considérable en matière d'environnement », et Madame ERHEL, députée de la circonscription de Lannion, nous faisait part le 25 juin 2010 du « risque au travers de cette mesure de relancer la controverse autour du difficile dossier des marées vertes, et de rendre impossible la conciliation nécessaire entre l'intérêt des agriculteurs et la protection de l'environnement ».

En aucun cas, l'application envisagée du simple régime de l'enregistrement n'est suffisant pour prévenir les atteintes à la commodité du voisinage voire à la santé publique, anticiper et corriger les risques environnementaux des élevages industriels de porcs. A la transparence de l'enquête publique, et à l'évaluation environnementale du dossier, cette régression substituerait une procédure opaque et une analyse superficielle des inconvénients des extensions des élevages industriels.

Le problème économique majeur de la production porcine réside essentiellement dans l'entêtement des responsables professionnels à ne pas saisir à bras le corps l'enjeu d'une meilleure valorisation de la production, et à leur incapacité structurelle à répercuter les hausses des coûts de production auprès des centrales d'achat. S'entêter à produire du "minerai" dans un marché mondialisé c'est faire semblant de croire que notre pays serait armé pour concurrencer les pays à très bas coûts de main d'oeuvre ou disposant sur place de l'intégralité des matières premières. La fuite en avant actuelle devrait donc trouver une alternative dans la recherche d'une production porcine plus autonome, tournée vers la qualité et donc mieux acceptée socialement.

Au moment où les plages de Bretagne sont à nouveau envahies par les marées vertes qui obligent l'Etat et les collectivités à dépenser des sommes d'argent public faramineuses pour collecter, transporter et traiter ces algues dangereuses pour la santé publique, les citoyens ne comprendraient pas que vous baissiez la garde, et que vous affaiblissiez la protection de la qualité des eaux.

Une telle décision serait d'autant plus malvenue, que pour « faire de la France le pays de l'excellence environnementale » selon le vœu du Président de la République, le gouvernement a organisé les « Etats généraux de la modernisation du droit de l'environnement » dont la première étape des travaux n'est même pas encore achevée. L'engagement de Madame BATHO, ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, pour que cette démarche concertée entre l'ensemble des acteurs ne se traduise pas par un recul de la protection des ressources naturelles, doit être tenu.

De plus, alors que la récente condamnation de la France par la Cour Européenne de Justice confirme la difficulté chronique de notre pays à mettre en œuvre dans les délais prévus ses engagements européens en matière de réduction des pollutions des eaux par les nitrates, un tel recul ne pourrait que fragiliser encore davantage la position de notre pays. Il accréditerait l'idée qu'il n'y aurait plus que les directives et les instances européennes pour protéger l'environnement de notre pays.

Nous sommes persuadés, Monsieur le Premier Ministre, qu'entre la satisfaction d'une revendication démagogique d'une minorité d'éleveurs industriels et le maintien de textes protecteurs de l'environnement et de la santé publique, vous saurez trancher en faveur de l'intérêt général.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre haute considération.

LA PRESIDENTE

Pascale LE COUSTUMER

Nous vous proposons de vous associer à cette démarche en interpellant le Premier Ministre.
Alain Uguen
Association Cyber @cteurs

 

 

COMMENT AGIR ?

Sur le site : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/maintien-reglementation-extensions-elevages-porcins-638.html

Par courrier électronique : C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix 

5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
cyberacteurs@wanadoo.fr
premier-ministre@cab.pm.gouv.fr

Cliquer ici : <mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;premier-ministre@cab.pm.gouv.fr>

ou ici selon votre logiciel de messagerie
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,premier-ministre@cab.pm.gouv.fr>
Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

6- Envoyez le message

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Premier Ministre et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.

 

 


 
Monsieur le Premier Ministre,

Vous allez devoir arbitrer dans les jours à venir sur la demande de remise en cause de la législation environnementale applicables aux élevages intensifs de porcs.
Alors que la récente condamnation de la France par la Cour Européenne de Justice confirme la difficulté chronique de notre pays à mettre en œuvre dans les délais prévus ses engagements européens en matière de réduction des pollutions des eaux par les nitrates, un tel recul ne pourrait que fragiliser encore davantage la position de notre pays. Il accréditerait l'idée qu'il n'y aurait plus que les directives et les instances européennes pour protéger l'environnement de notre pays.

Nous sommes persuadés, Monsieur le Premier Ministre, qu'entre la satisfaction d'une revendication démagogique d'une minorité d'éleveurs industriels et le maintien de textes protecteurs de l'environnement et de la santé publique, vous saurez trancher en faveur de l'intérêt général.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre haute considération.

 

En savoir plus

Voir le bilan de la cyber @ction de 2010

quand le ministère de l'Ecologie joue les lobbies et soutient les porcheries industrielles !

Avec nos partenaires nous envisageons d'interpeller le Président du Conseil Constitutionnel sur la conformité d'une telle intervention avec le statut de cette juridiction : Par la décision du 22 juillet 1980 « loi de validation1 », le Conseil constitutionnel a reconnu que l'indépendance de la juridiction administrative fait partie des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République (PFRLR).

 

 

PS : quand un élu vous répond au sujet d'une cyber @ction merci de déposer cette réponse dans les commentaires de l'action pour l'information de tous. Voir exemples de sujet d'actualité

cyberaction N° 553 : corruption pas d'élection !

cyberaction N° 551: Pour rendre l'obsolescence programmée obsolète-

cyberaction N° 486: Cumul des mandats : Mesdames, messieurs les élus montrez l'exemple

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 18:39

Et ....... nous y étions

 

manifestation


 

des centaines de personnes ont manifestés contre l'élevage intensif industriel

ils sont partis de la gare Montparnasse en début d'après-midi pour se rendre au salon de l'agriculture.

la manifestation réunissait de nombreuses organisations de protection de l'environnement et des animaux :

fondation Brigitte Bardot, L214, Confédération Paysanne, Front de Gauche, EELV...

et Bien Vivre à la Campagne

des cars venant de provinces sont montés à Paris dimanche 3 mars 2013 pour manifester,

certains de Picardie, d'autres de Bourgogne et plus particulièrement de Côte d'Or

contre un projet d'implantation d'un poulailler industriel.


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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 11:35
PLANETE
au coeur des débats sur l'agriculture française

Quel est le meilleur modèle pour l'agriculture française?

Le combat acharné des habitants d'un village picard proche d'Abbeville (Somme) contre le projet de ferme laitière géante dite «des 1.000 vaches»,

cristallise les enjeux de ce débat.

Une trentaine d'organisations --de la Confédération paysanne à la fondation Brigitte Bardot en passant par les Amis de la Terre-- ont appelé à manifester dimanche 3 mars, dernier jour du salon de l'Agriculture, de la gare Montparnasse à la porte de Versailles. Dans leur collimateur: le «gigantisme de l'élevage industriel intensif» et la «mainmise de la finance sur l'agriculture».

Les militants contre la malbouffe et la maltraitance animale font ainsi corps avec les partisans d'une agriculture plus bio et familiale, comme le député européen EELV José Bové ou le promoteur du développement durable Yann Arthus-Bertrand.

Malgré le feu vert donné le 1er février au projet par les autorités, la majorité des 870 résidents de Drucat-Le Plessiel, --qui ont créé l'association «Novissen» (Nos villages se soucient de leur environnement) pour s'y opposer--, ne désarment pas.

L'arrêté préfectoral, qui limite à 500 le nombre de laitières tant que la surface d'épandage des boues résiduelles ne sera pas suffisante, a tenu compte, avec les nombreux contrôles qu'il a prescrits, des remarques de Novissen, reconnaissent ses membres.

Néanmoins, outre une dépréciation de leur patrimoine immobilier dans une commune très résidentielle, ses habitants continuent d'appréhender d'innombrables nuisances (bruit, odeur, mouches, dangers d'explosion du méthaniseur jugé --à 600 mètres- trop proche, épuisement et pollution des nappes phréatiques, congestion du trafic routier etc.).

«Nous demandons un moratoire sur tous les projets du même type en France, en attendant qu'une loi soit débattue encadrant cette course au gigantisme», a indiqué à l'AFP Francis Chastagner, de Novissen.

Le ministère de l'Agriculture est peu disert sur ce sujet. Mais le gouvernement se préoccupe du recul de la France, passée en quelques années de la première à la quatrième place dans le classement mondial des exportateurs agroalimentaires, derrière notamment l'Allemagne.

Quant au ministère de l'Ecologie, il ne pouvait bloquer le projet, faute de bases légales, mais seulement l'encadrer.

Ce qui a débouché sur un arrêté qui, à force d'accumuler les contraintes de suivi réglementaires, a fini par inquiéter la Chambre d'agriculture de la Somme, soucieuse de ne pas corseter les regroupements d'exploitants laitiers.

Chez certains syndicats agricoles, c'est en effet plus son financement par un industriel qui gêne, que le fond du projet, a confié à l'AFP le patron de l'Organisation des producteurs de lait (OPL) de la Coordination rurale, Daniel Condat.

A la FNSEA, le syndicat majoritaire, le président de l'Union des producteurs de lait de Picardie (UPLP), Dominique Dengreville, a noté que l'on pouvait s'inquiéter de la capacité des jeunes à s'installer dans l'agriculture si des financiers s'en mêlent.

L'équation est simple pour Michel Welter, le futur chef d'exploitation du projet de Buigny/Drucat: «Depuis les années 1980, les coûts unitaires (fioul, main d'oeuvre) ont quadruplé, voire sextuplé, en monnaie constante. La taille des exploitations doit suivre».

«Nous ne prétendons pas créer un modèle, mais un exemple», a cependant insisté M. Welter.

En attendant, la parole est à la justice et les passions vont rester vives. Novissen va intenter un recours devant le tribunal administratif et son président, Michel Kfoury,

est convoqué le 4 mars au commissariat d'Abbeville, suite à une plainte au pénal pour «outrage» du sous-préfet Philippe Dieudonné, qui s'estime diffamé par un courrier de l'association.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 18:06
Sophie Caillat | Journaliste Rue89

Les farines animales reviennent :
vachement folle l'Europe ?


L’Europe a tranché ce débat passionnel : les farines animales seront réintroduites

dans l’alimentation des porcs, volailles et poissons. Sous des conditions très strictes...

qui ne lèvent pourtant pas les craintes.

Les eurodéputées Corinne Lepage et Michèle Rivasi sont vent debout contre le

projet de la Commission, mais n’ont pas réussi à convaincre le parlement européen

de s’y opposer. Comme José Bové, elles estiment que « le risque ne vaut pas le coup ». Bruno Lemaire a, lui, déjà fait savoir que la mesure ne s’appliquerait pas en France

« tant qu’[il] sera ministre de l’Agriculture ».

Contrairement à ce qu’on peut imaginer, il ne s’agit pas cette fois de faire avaler des restes de bovin aux bovins, ni même des restes de porc aux porcs. Fini le cannibalisme

et fini les ruminants. Ce qui, selon, les scientifiques, nous prémunit contre tout retour

de la maladie de la vache folle.

Bienvenue aux « protéines animales transformées »

Farines animales est désormais un gros mot. L’Europe préfère parler de « protéines animales transformées », nécessaires aux animaux d’élevage, et qui, si elles sont

végétales, sont essentiellement importées d’Amérique Latine (le fameux tourteaux

de soja, OGM en partie).

Pour Véronique Bellemain, adjointe au président du Conseil national de l’alimentation, instance consultative chargée d’éclairer le ministre par un rapport sur le sujet,

il faut éviter la confusion entre deux filières bien distinctes qui n’ont « pas les

mêmes circuits de collecte ni les mêmes acteurs » :

« Les protéines animales transformées (PAT) sont des sous-produits d’animaux sains pour la consommation humaine, comme les plumes, cuirs, os et viscères.

En Asie ou en Afrique, ces parties sont d’ailleurs mangées par les humains.

Il ne s’agit pas d’autoriser les farines issues des cadavres trouvés morts à la ferme et qui sont peut-être morts de maladie. »

La filière bovine a d’ailleurs trouvé d’autres débouchés depuis la crise de la vache folle, fait valoir cet organisme : les carcasses brûlées sont revendues à des cimenteries, deviennent des fertilisants... La pression économique de la filière serait donc moindre.

Pas de risque avec les porcs, volailles et poissons ?

La réintroduction ne concerne pas les bovins, ni même les petits ruminants, seulement

des espèces où les maladies à prion sont jusqu’ici inconnues. Jacques Grassi, président

du comité d’experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de la santé et du travail (ANSES) sur ces maladies à prions, explique :

« Ces protéines ne semblent pas présenter un risque, car :

  • les maladies à prion n’ont été observées que chez les mammifères et
    essentiellement chez l’homme et les ruminants, elles n’ont, par exemple, jamais été observées chez des espèces comme le porc, le chien ou le lapin. Les oiseaux et les poissons ne sont donc pas concernés non plus. ;
  • Il est exclu de nourrir les animaux d’élevage avec des protéines de ruminants ;
  • Des protéines venant des porcs seraient données aux volaille,s et inversement, et les deux seraient données aux poissons. »

Rivasi : « 67 cas de maladie de la vache folle en 2009 »

Bien sûr, personne n’a intérêt à ce que tout se mélange et qu’au final un bovin avale

de la protéine issue du porc. Michèle Rivasi a observé l’organisation de la filière et

doute de ses bonnes pratiques :

« Les équarrisseurs mélangent les animaux sans aucune traçabilité, on n’a pas de garantie.

Et dans une ferme, si, par erreur, les bovins se mettent à manger des protéines de volaille, ou les porcs des protéines de porcs ? Il ne faut pas ouvrir la boite de pandore. »

Et puis, comme le remarquent les scientifiques, on n’a pas exactement déterminé l’origine de la maladie de la vache folle : « Comment le premier prion est arrivé dans la première farine, ça on le sait pas », pointe Jacques Grassi. D’où le soupçon dès qu’il s’agit de faire manger des restes d’animaux à des animaux. Michèle Rivasi se demande aussi « pourquoi

il y a encore eu 67 cas d’ESB en 2009 en Europe, alors que les farines ne sont plus autorisées ? »

Des arguments écolos « fumeux » ?

Les protéines animales transformées ont des arguments écolos pour elles : ce serait dommage de perdre des déchets qui peuvent être utiles, et l’importation de protéines végétales sud-américaines présente un bilan carbone catastrophique.

Véronique Bellemain, du Conseil national de l’agriculture, pense aussi à l’aquaculture :

« On consomme de plus en plus de poisson dans le monde, or pour les nourrir et les élever, on fait peser une pression supplémentaire sur la pêche minotière. »

Deux arguments spécieux aux yeux des écolos du parlement européen, pour qui l’Europe devrait plutôt chercher à produire ses propres protéines végétales.

Comme l’expliquait José Bové lors d’une interview il y a un an, ce qui bloque, ce sont

les accords de libre-échange datant de 1992 :

« L’Europe a accepté de limiter son soutien aux cultures de protéine végétale et s’est engagée à importer du soja américain sans droits de douane.

Avec une meilleure utilisation du colza et une reconversion de seulement 7% des surfaces en céréales, on pourrait réduire nos importations de protéines animales de 41%. »

Mis à jour le 7/07 à 19h08. Changement dans la citation de Jacques Grassi,

précision notamment sur les porcs.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 19:19
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