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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 18:36
Blés d’hier, Blés de demain...

Le pain serait-il  moins bon pour la santé ?

Y a-t-il une différence entre les blés d'hier et ceux que la sélection boulangère de ces dernières années privilégie ?

Face à certaines allergies, la question mérite analyse.

 

Le gluten est le point central autour duquel tourne toute la question du pain. C'est une Protéine, contenue dans les céréales, indispensable pour la fermentation de la pâte. Plus il y en a, plus vite lève le pain. Un pourcentage élevé de gluten de bonne qualité dans le grain donne un blé considéré comme hautement panifiable cela devient en soi un objectif à atteindre certains minotiers payant plus cher les blés à forte teneur en gluten, puisqu'ils accéléreront le travail de la pâte.

 

Mais le gluten est un allergène redoutable, qui est aussi la cause de nombreuses intolérances, parce que trop irritant pour les intestins' Le professeur Jean Seignalet, dans son ouvrage" L'Alimentation, la troisième médecine, préconise de supprimer de l'alimentation toute céréale contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine).

Un sujet à controverses :

Il semble cependant que l'on ait trouvé un début de réponse aux problèmes posés par le gluten. En effet, pour répondre à des objectifs technologiques, la sélection boulangère de ces dernières années a privilégié surtout des blés contenant de plus en plus de gluten, et en particulier un gluten riche en gliadines, qui sont des grosses molécules' « La sélection officielle privilégie les blés dits de force plus riches en protéines, mais ils résistent plus à la mouture' Leur amidon est alors cassé, il ne prend pas l'eau de la même façon, et se polymérise », explique Jean-François BERTHELOT, paysan boulanger dans le Périgord, membre du réseau Semences paysannes « De Plus en Plus de gliadines, de plus en plus résistantes »de plus en plus polymérisées.

C’est l’addition de ces 3 facteurs qui expliquerait que les blés d’aujourd’hui provoquent plus de problèmes d’allergies que les variétés anciennes et donc que les pains actuels puissent provoquer des intolérances.

Brigitte Fichaux diététicienne, explique que certains de ses Patients qui souffrent de Problèmes de Peau ou de digestion, voire d'arthrose ou de stress ont supprimé le blé (froment)

« Et j'ai de très bons résultats. En revanche le pain d'épeautre ou de seigle ne leur posent pas ces problèmes ».

Elle suit de près les travaux du réseau Semences Paysannes,

« parce qu'effectivement dans les variétés anciennes, les glutens ne sont pas les mêmes. il faut maintenant faire des tests pour vérifier tout cela ».

Elle se veut très nuancée .

« on ne peut pas généraliser ! »

Le blé ne pose pas de problèmes à tout le monde. En revanche les adultes qui accumulent les problèmes de santé peuvent essayer de supprimer les blés modernes voire d’introduire des variétés anciennes à la place... Chaque individu est différent, il y a des gens auxquels le pain réussit très bien, d'autres non ! »

Les blés peu riches en gluten sont dits peu panifiables.

« ll vaudrait mieux dire moins mécanisables, rectifie Jean-François Berthelot. C'est vrai qu'ils ne vont pas pour les machines, ils font souvent des pâtes collantes, qui n'ont pas assez de force. Mais un boulanger qui pétrit à la main sait comment redonner de la force à une pâte, il suffit de lui donner quelques tours, comme à une pâte feuilletée !»

L'avantage des vieilles variétés de blés, outre le fait qu'elles puissent être moins allergisantes, c'est aussi la palette de goûts différents qu'elles apportent aux pains.

« On en a essayé certaines qui sont fabuleuses ! Le blé de Redon, par exemple, donne un goût de pain d'épices et de miel, même 20g dans une pâte suffisent... Pour nous, les variétés anciennes sont des variétés d'avenir, elles ont des possibilités d'évolution variétale fantastiques. Elles se comportent bien sur des petites terres et s'adaptent aux conditions dans lesquelles on les fait vivre, contrairement aux blés modernes qui sont très contraignants. »

Si pour l'instant, quelques paysans conservent certaines vieilles variétés dans des parcelles, elles ne peuvent pas encore être vraiment commercialisées.

« Elles ne sont pas développées assez, on n'a pas assez de semences... »

Et surtout, elles ne sont pas référencées au catalogue officiel des semenciers, et sont en quelque sorte hors-la-loi ! Voilà un nouveau combat que le réseau Semences paysannes entend bien mener...

 

 

 

pour en savoir plus :

 

- « Semences paysannes, pour la biodiversité des semences et plants

dans les fermes» : contaÇt Hélène Zaharia.lél./tax: 05 63 57 99 42.

E-mail : semencepaysanne@wanadoo.fr

 

- Revue Nature et Progrès n"43 (sept.- oct. 2003), « Les paysans

boulangers ». L'article traite des semences paysannes de blés

panifiables, des problèmes liés au gluten, suite aux « Rencontres »

organisées par le producteur et boulanger bio breton Nicolas Supiot.

V. B.-R.

 

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 14:47

BLOOM est une association de loi 1901 à but non lucratif fondée en 2005 par Claire Nouvian. BLOOM œuvre pour changer le paradigme économique qui gouverne l’exploitation de nos océans, afin de favoriser la protection de l’environnement et des intérêts sociaux, aujourd’hui lésés par des activités industrielles destructrices.

Dans son rapport de 2014, la FAO rapportait également que près de 90% des stocks étaient pleinement exploités ou surexploités.[1] En Europe, le problème est encore plus prégnant : 40% des stocks sont surexploités, particulièrement en Méditerranée (environ 90%).[2] L’impact de cette pêche industrielle intensive ne se limite pas à la diminution de la taille des populations de poissons : certains engins de pêche tels que les chaluts de fond,[3] les filets maillant dérivants[4] et autres dispositifs de concentration de poisson[5] ont un terrible effet sur la biodiversité marine et la structure des habitats.

Le réveil est amer : les pays industrialisés ont dû étendre leurs activités vers le large et les profondeurs ;[6] des accords de pêche ont vu le jour pour accéder aux zones exclusives économiques des pays en voies des développement ;[7] méduses, algues et bactéries remplacent progressivement les poissons dans les écosystèmes ;[8] et des chercheurs estiment que l’exploitation commerciale des poissons marins (les grands prédateurs sont particulièrement touchés)[9] pourrait avoir disparu d’ici le milieu du siècle.[10] Ce sont aussi de nombreux « services écosystémiques » gratuits qui sont perdus :

  • Une nourriture abondante ;
  • L’absorption du CO2 (relâché dans l’atmosphère par la combustion des énergies fossiles, mais absorbé par diffusion et photosynthèse au niveau des océans) et la régulation du climat mondial ;
  • L’incroyable réservoir d’espèces et de molécules (patrimoine culturel, potentiel médical et technologique) ;
  • Source de stabilité alimentaire, économique et politique pour des zones exsangues (comme la Corne de l’Afrique) et les pays en voie de développement.

Cette surexploitation des ressources entraîne une perte d’emplois, le délitement du tissu social le long du littoral, et une iniquité croissante dans la répartition des captures et de la consommation des produits de la mer dans le monde. C’est donc une catastrophe écologique, socio-économique et sanitaire qui se profile.

La vision de BLOOM est de refuser cette fatalité, en prouvant que la mobilisation peut retourner la tragédie environnementale et humaine en cours. BLOOM a fait le choix stratégique de conserver une petite taille et de focaliser son énergie et expertise autour de trois sujets clés :

  • La préservation des écosystèmes et de la biodiversité par la mise en place de pratiques limitant les impacts sur les espèces non-ciblées et les habitats ;
  • La création d’emplois grâce au développement du secteur de la pêche artisanale ;
  • La meilleure répartition des subventions publiques françaises et européennes, aujourd’hui captées par le lobby de la pêche industrielle.

Nous ne croyons pas à l’action « unique et magique » qui permettrait de résoudre seule les problèmes évoqués ci-dessus. Ainsi, nos progrès sont tangibles car nos objectifs se traduisent en trois axes d’action stratégique, chacun permettant de faire un effet de levier sur l’autre et d’augmenter ses chances de succès, sa visibilité, son efficacité. Nos actions ciblent :

  1. Le développement d’une recherche scientifique indépendante afin d’être à même d’étudier tous les sujets, même les plus sensibles. Ceci est absolument nécessaire pour une grande nation de pêche comme la France, dont les instituts de recherche financés par l’État peuvent parfois s’auto-censurer ;
  2. La pédagogie, pour donner au plus grand nombre la possibilité de faire des choix responsables ;
  3. L’intervention politique, pour influer sur les pratiques et les pressions qui ont produit le modèle de gestion inefficace que l’on connaît aujourd’hui.

Voir la version en ligne

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 11:06
Change.org

Bonjour, 

Cette pétition prend de l'ampleur sur Change.org, nous pensons que vous souhaiteriez peut-être la signer :

Arash Derambarsh
France

Depuis quelques jours, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d'un supermarché pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF. 

Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer cette pétition pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Pourquoi une loi?

En France, aujourd'hui, nous avons:

- D'un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l'eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.

- De l'autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 20 kg de nourriture.

C'est impensable avec la crise économique actuelle !

Notre proposition est donc simple et efficace : voter une loi imposant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l'association de leur choix. Cette loi devra concerner tous les supermarchés et pas seulement les hypermarchés de plus de 1000 m2.

Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.

Des parlementaires de droite comme de gauche commencent à soutenir notre démarche. Si nous sommes des milliers à signer cette pétition, nous pourrons pousser d'autres députés et le gouvernement à emboîter le pas et à légiférer.

Disons Stop au gâchis alimentaire !

Arash Derambarsh (élu à Courbevoie) et Mathieu Kassovitz (acteur, réalisateur, et producteur)

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:12
les consommateurs français veulent la vérité et être protégés

 

 

Dans une enquête diffusée jeudi 7 novembre dans l'émission "Envoyé spécial" sur France 2, on s'entend dire une fois de plus ce qu'on nous répète depuis un bon moment : les saumons d'élevage de Norvège sont bourrés de substances toxiques. Des produits chimiques utilisés dans leur nourriture et dans les substances avec lesquelles on les asperge.

Arsenic, cadmium, plomb, dioxines, PCB, Diflubenzuron, ethoxyquine, voilà ce que contiennent nos saumons en provenance de Norvège, dans des proportions au-dessus des seuils de danger quelquefois. Mais même en-dessous des limites recommandées, peut-on croire que ce cocktail ne soit pas énormément nocif pour notre santé?

La France qui consomme environ 15% de la production du pays nordique est le plus gros importateur de saumon norvégien, et l'essentiel du saumon que nous consommons (dont 30% pendant les fêtes de fin d'année) vient des fjords de ce pays. Un marché multiplié par trois en vingt ans, qui pèse plus de 400 millions annuels. 

La Norvège de son coté ne cesse de se justifier auprès de ses pays-clients et qui lui demandent des comptes. En réaction au reportage d'Envoyé Spécial le lobby des éleveurs de saumons (regroupé au sein du Centre des Produits de la Mer de Norvège) a immédiatement diffusé un communiqué sur son site. On y apprend qu'en gros il n'y a pas de problème de santé publique.

Le gros souci quand même est qu'aucune expertise indépendante n'existe en Norvège.

Qui dit vrai alors ? Envoyé Spécial, ou la Norvège?

Moi, en tant que consommateur, je demande à savoir, et être protégé.

Savoir exactement ce que mon saumon acheté en barquette à mon supermarché chaque semaine contient.

Savoir si je peux vraiment manger mes 125g de saumon norvégien, 1 fois par semaine, 52 fois par an, 500 fois sur 10 ans, sans courir des risques.

Connaître précisément le contenu toxique de mon saumon, et les teneurs, et les conséquences de sa consommation sur ma santé.

Avoir des recommandations claires, sérieuses, basées sur des tests indépendants.

Je suis un citoyen de ce pays qui souhaite vivre en conscience, en particulier je veux si possible continuer à manger du saumon régulièrement mais je ne veux pas mourir à feux doux sans savoir ce que je mange, et j'interpelle donc solennellement M. Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture et Agroalimentaire, et Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, pour qu'ils se saisissent du sujet, et nous disent la vérité

et nous protègent.

1ers clients de la Norvège pour son saumon, nos voix comptent en cette veille des fêtes de fin d’année. Signez et diffusez ma pétition, d'avance merci!

 

 

de eric delannoy
Paris
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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 09:44

Dossier:  Viande

 

Documentaire poignant sur la réalité sordide d’un aliment

« La viande est vitale pour les bouchers, mais pas pour le reste de la population. » Prof. Claus Leitzmann (Institut des sciences nutritionnelles, Giessen, Allemagne)
La consommation mondiale annuelle de viande atteint 250 millions de tonnes. L’augmentation constante de la production de viande a non seulement des conséquences dramatiques sur l’équilibre écologique de la planète mais aussi sur notre santé. Mais d’où vient la viande et dans quelles conditions est-elle produite ?
Dossier Viande donne la parole à des médecins, des scientifiques, des experts en nutrition, un ex-boucher, et lève le voile sur la terrible réalité de l’élevage et de l’abattage des animaux ainsi que sur ses répercussions pour l’homme et la planète.

 


Voir le film

 

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 09:18

Le Midi Libre

 

 

Desserts, pop-corn et margarine :
les Etats-Unis veulent bannir certains acides gras

 

Les autorités sanitaires américaines veulent bannir les acides gras trans artificiels présents entre autres dans des biscuits et des pizzas surgelées, citant les risques importants pour la santé, notamment cardio-vasculaires.

"C'est un pas important pour protéger un plus grand nombre d'Américains contre les dangers potentiels des acides gras trans", a déclaré la directrice de l'Agence des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA), le Dr Margaret Hamburg. "Bien que la consommation de graisses hydrogénées artificielles (ou acides gras trans) potentiellement dangereuses pour la santé ait diminué ces deux dernières décennies aux Etats-Unis, elle demeure une préoccupation majeure de santé publique", a-t-elle ajouté. "Une réduction supplémentaire des quantités de ces graisses dans l'alimentation des Américains pourrait éviter 20 000 crises cardiaques et 7 000 décès de plus chaque année", a souligné le Dr Hamburg. 

Des taux en acides gras déjà réduits

Les premières campagnes contre les graisses trans lancées par les groupes de défense

des consommateurs datent d'il y a une dizaine d'années. En réaction, de nombreux groupes alimentaires et distributeurs ont volontairement réduit les niveaux de ces graisses dans un grand nombre de leurs produits tels que des desserts, du pop-corn à faire cuire au four à micro-ondes, de la crème en poudre pour le café et des margarines.

De nombreuses chaînes de distribution alimentaires et de fabricants aux Etats-Unis ont déjà montré que la plupart de ces aliments pouvaient être produits sans acide gras trans, a souligné la FDA. Grâce à ces efforts et des campagnes d'information, la consommation de ces graisses a nettement diminué dans l'alimentation américaine.

Des produits de substitution trop riches

Cette décision a été saluée par des nutritionnistes qui ont néanmoins précisé que les groupes alimentaires continuent à utiliser des produits riches en graisses saturées et sucres. "Quand les industriels modifient la composition de leurs produits pour éliminer les graisses trans, ils les remplacent souvent par de l'huile de noix de coco et de palme riches en graisse saturée", prévient le Dr Dana Angelo White, professeur de diététique

à l'Université Quinnipiac (Connecticut, nord-est). "La restauration rapide vous rendra encore obèse même sans graisse trans car les aliments sont bourrés de mauvaises graisses saturées et de sucre néfastes pour la santé dans les quantités consommées dans le régime alimentaire typique américain", a souligné Christopher Ochner, directeur du Centre de la santé des adolescents à l'Hôpital du Mount Sinaï à New York.


 

 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 18:21

Planète

 

ALIMENTATION - L'huile de palme n'est pas seulement nocive pour la santé humaine, elle menace aussi des espèces protégées. Sur l'île de Bornéo en Malaisie, quatorze éléphants pygmées, dont l'espèce est menacée d'extinction, ont été empoisonnés ces dernières semaines. Les travailleurs d'une plantation auraient fait usage de poison pour empêcher les éléphants de manger les fruits des palmiers à huile cultivés. Mais qu'est-ce que l'huile de palme exactement?...

 

 

L’huile de palme est une huile issue de la pulpe des fruits du palmier en Afrique et en Asie. Sa culture représente le tiers de l’huile végétale produite dans le monde.

Matière grasse la plus utilisée aux quatre coins de la planète, elle est de plus décriée.

Une huile nocive pour l’environnement…
80% de la production mondiale de l’huile de palme est issue de l’Indonésie et de la Malaisie. En Indonésie, la destruction de la végétation et des forêts pour planter

des palmiers provoque l’émission de 1,8 milliard de tonnes de CO² chaque année,

soit 4% des émissions mondiales annuelles. Ce désastre écologique menace à court terme

la biodiversité végétale et la survie d’espèces animales comme les orangs-outangs.

A Sumatra, leur population a chutée de 91% en un siècle.
… et pour la santé. L’huile de palme, qu’il soit bio ou pas, est en effet trop riche en acides gras saturés. Elle en contient trois fois plus que l’huile d’olive. Or, consommés en quantité trop importante, les acides gras saturés peuvent augmenter le mauvais cholestérol et les risques de cancers (sein et colon notamment), ou encore entraîner des maladies cardio-vasculaires.


Lire la suite sur Néoplanete

Plus d’infos:

Alain Baraton: «Il ne faut pas contraindre la nature, mais l’accompagner»

Pour Bill Gates, le futur est sans viande

Des parapluies pour stocker et traiter l’eau de pluie

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 18:12
Sophie Caillat | Journaliste Rue89

En 2009, dans son livre « Bidoche » (éditions Les liens qui libèrent), le journaliste Fabrice Nicolino s’était penché sur les ravages de l’industrialisation de la viande. Aujourd’hui qu’éclate le « Findusgate », ou le « horsegate », comme on préfère, son analyse radicale prend toute sa saveur.


 

Le mal semble plus profond que cette histoire de fraude ne veut bien le faire penser : c’est tout notre rapport à la viande qui est à repenser. Pas seulement parce que l’excès

de consommation de « produits carnés », comme on dit, nuit à l’environnement et à la santé, mais parce qu’on a perdu le contrôle du système.

Cette affaire en est la preuve et devrait logiquement déclencher une prise de conscience des consommateurs : qui peut se satisfaire de manger du minerai de viande, dont « avant, on n’osait pas faire de la bouffe pour chat » ?

Rue89. Qu’est-ce qui vous frappe dans la crise actuelle ?

Fabrice Nicolino. La crise n’est pas celle qu’on croit. Arrivant après tant d’autres,

elle montre que le système de la viande industrielle est en bout de course.

Plus personne n’a confiance, mais aucune autorité n’a et ni n’aura le courage de

reconnaître enfin que le roi est nu.

La première chose qui m’a frappé, c’est d’entendre Stéphane Le Foll dire à la radio

qu’il découvrait « la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne ». Mais quelle hypocrisie ! Ce ministre de l’Agriculture, petit-fils de paysan, titulaire d’un BTS d’agriculture, connaît très bien cet univers pour avoir notamment copiné avec Xavier Beulin, le patron de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA)... alors quand il feint de découvrir la lune,

il se moque du monde. Il sait très bien comment ça se passe.


 

Pourquoi fait-il cela ?

Parce que comme tous les acteurs de l’industrie agroalimentaire, il a une trouille bleue

de se retrouver face à une crise de l’ampleur de celle de la vache folle. Il a pris des cours de communication de crise, dans le but de calmer le jeu. Et la communication de crise, en cette circonstance, passe par deux trucs vieux comme le monde :

  • désigner un coupable ;
  • et annoncer qu’on va multiplier d’implacables contrôles.

Comme il fallait trouver un bouc émissaire, on a cherché d’abord du côté de la Roumanie, puis de la Hollande, et enfin en France avec Spanghero, au pays basque.

Un truand a trahi la confiance, on lui retire l’agrément, et comme on est responsables

et efficaces, ça ne se reproduira pas. Tout cela n’a qu’un seul but : calmer l’opinion pour éviter un scandale majeur, qui remettrait en cause des intérêts économiques et financiers gigantesques.

Ce n’est pas une erreur du système mais le cœur du système qui dysfonctionne ?

Bien sûr car on est passé d’une situation où la viande était issue d’un élevage plus ou

moins artisanal, où il y avait un contrôle social étroit sur la manière dont les animaux étaient élevés, à une industrie de la viande, avec des abattoirs modernes, des traders,

des Bourses, des régions comme la Bretagne devenues ateliers de viande et de lait...

Aujourd’hui, on peut dire que la viande a atteint la perfection industrielle, c’est une industrie mondialisée, qui appartient souvent à des fonds de pension ou des organismes financiers et qui pose les mêmes problèmes que l’économie financiarisée : la nécessité

de dégager des taux de rentabilité de 8 à 10%...

Peut-être que Spanghero a été pris à la gorge par ce système.

Se plaindre de cela c’est remettre en cause l’ensemble du système industriel.

On va en savoir plus sur cette viande grâce à des tests ADN.

Mais ce n’est pas le problème de savoir si c’est du bœuf ou du cheval !

Cette question-là est psychologique et non sanitaire. Le vrai scandale est de savoir

ce que contient réellement la viande, d’où qu’elle provienne. Faire un test ADN est très facile, mais ce qui changerait tout, ce serait de faire des analyses chimiques complètes,

et donc très coûteuses.

On se rendrait compte alors que dans l’univers mondialisé, la viande contient quantité de molécules chimiques toxiques, potentiellement dangereuses pour la santé humaine.

Tout simplement parce qu’il faut « produire » de la viande le plus vite qu’il est possible, et que les techniques pour y parvenir sont connues : anabolisants, hormones de croissance, antibiotiques qui, dans certains cas, peuvent également doper la croissance des muscles.

Mais on ne fera pas ces analyses, car on serait sûr de trouver des résultats affolants.

On produit de la viande comme on fabrique des bagnoles : il faut aller vite, à la chaîne,

en réduisant les coûts intermédiaires.

Comment protéger le consommateur européen ?

On ne peut pas. On a créé une créature digne de Frankenstein, un système qui a échappé au contrôle social et moral des humains. Les crédits pour le contrôle ne cessent de régresser, les services vétérinaires sont insuffisants. Et puis on ne peut pas contrôler

la viande qui circule dans le monde entier. C’est comme pour les billets de banque,

on est obligés de faire confiance, or la confiance n’est plus là.

Je trouve très éclairant l’exemple du MRSA, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM en français), qui prolifère de manière extraordinaire dans

les élevages porcins. Des études aux Etats-Unis montrent que cette bactérie mutante

est présente dans la moitié des porcheries.

Une enquête menée aux Pays-Bas prouve sa présence dans 57% des porcheries industrielles et chez 29% des salariés des porcheries. Un article du New York Times, basé sur des chiffres officiels, dit qu’elle a tué 19 000 personnes en 2005 aux Etats-Unis, soit plus que le sida ! C’est une bombe sanitaire autrement angoissante que

la viande de cheval roumaine !

Or, on ne cherche pas sa présence de manière active en France aujourd’hui. Pourquoi ?

A cause du système verrouillé de cogestion de l’agriculture industrielle, qui mêle depuis cinquante ans ministère de l’Agriculture, FNSEA et industriels ?

Il est nécessaire de sortir de l’élevage industriel, mais je ne connais pas un responsable capable de dire ça. Si Le Foll disait la vérité sur ce système, il sauterait demain matin, bien entendu.

Mais je n’oublie pas que les consommateurs réclament un prix extrêmement bas

pour leur alimentation (rappelons que la part de l’alimentation dans le budget

des familles n’a cessé de baisser depuis un siècle). Les gens préfèrent avoir trois téléphones portables plutôt que de payer le juste prix pour une nourriture qui les maintiendrait pourtant en bonne santé.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:45

MIDI LIBRE .fr

 

(SYLVIE CAMBON)

 

La moitié de la nourriture mondiale termine à la poubelle.

La moitié de la nourriture produite dans le monde serait gaspillée chaque année, soit entre 1,2 et 2 milliards de tonnes d'aliments, selon un rapport rendu public jeudi par les médias britanniques.

 

"Entre 30 et 50%" des 4 milliards de tonnes de nourriture produites annuellement

dans le monde "n'atteindra jamais un estomac humain" Une explication radicale des auteurs du rapport de l'Institution of Mechanical Engineers (IMeche), un organisme

qui vise à promouvoir l'ingénierie dans le monde. Intitulé "Global Food: Waste Not,

Want Not", le rapport dénonce "des infrastructures et dispositifs de stockage inadaptés" et "des dates limite de vente trop strictes". 

550 milliards de mètre cube d'eau utilisés en vain

Les auteurs pointent aussi du doigt le comportement des consommateurs, critiquant notamment les offres "un acheté-un offert" ou l'exigence de "perfection esthétique"

du produit aux yeux des acheteurs. En Europe et aux Etats-Unis notamment, "

jusqu'à la moitié de la nourriture achetée est jetée par le consommateur lui-même", poursuit le texte. Cette perte nette ne se limite pas, selon le rapport, aux déchets générés par les aliments non consommés. Le gâchis est visible à tous les niveaux de

la chaîne de production alimentaire: "550 milliards de mètres cube d'eau" sont ainsi

utilisés en vain pour faire pousser ces aliments perdus.

860 millions de personnes souffrent de malnutrition

Selon le Dr Tim Fox de l'Imeche, "la quantité de nourriture gâchée dans le monde est stupéfiante. Ces aliments pourraient être utilisés pour nourrir la population mondiale grandissante et plus particulièrement ceux qui souffrent de faim". Entre 2010 et 2012, 860 millions de personnes à travers le monde souffraient de malnutrition, selon l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Une population mondiale de 9,9 milliards en 2075

Le rapport recommande d'améliorer "les procédés et les infrastructures, tout en changeant l'état d'esprit du consommateur", ce qui permettrait d'offrir "60 à 100%

de nourriture en plus" sans augmenter la production, tout en libérant du terrain et en diminuant la consommation d'énergie. En 2075, la population mondiale devrait atteindre environ 9,9 milliards d'habitants, selon l'ONU, soit quelque 2,9 milliards de bouches

de plus à nourrir qu'aujourd'hui.

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 18:31

 

Le Nutella contient du PEHP le phtalate le plus dangereux !

Quelle pate à tartiner bio pour remplacer le Nutella ?

 

En famille chez Abonéobio nous avons testé une dizaine de pâtes à tartiner bio pour

essayer de trouver une alternative au fameux Nutella, afin d'échapper aux problèmes

de phtalates présents dans la composition du célèbre pot fétiche des goûters

(cf mon article : Le Nutella contient du DEHP le phtalate le plus dangereux ! ). Voici nos résultats 

les pates à tartiner bio pour remplacer nutella

Le Nutella est la pâte favorite des enfants et des grands. Sauf que...le Nutella contient

de l'huile de palme, du sucre raffiné mais surtout le Nutella contient un phtalate dangereux,

qui agit comme un leurre hormonal, induisant une stérilité de l'homme et pourtant interdit

dans l'industrie du jouet. Alors comment remplacer cette recette fétiche par une pâte

à tartiner bio ? Aucune n'arrive à proposer un gout et une texture semblable.

Certaines sont plus sèches, avec un goût prononcé plus noisettes, d'autre vanillé.

Voilà les finalistes de notre test en famille :

  • Chocolade Jean Hervé : goût noisette prononcé, avec des morceaux, texture qui a tendance à s'émietter, elle contient du sucre de canne (goût sucré). A l'ouverture on retrouve l'huile
  • en haut du pot, il faut bien mélanger régulièrement l'ensemble du pot pour redonner de l'onctuosité, pas pratique pour les petits qui ont tendance à prendre dessus et à la fin du pot
  • il reste une texture sèche.
  • Chocolinette Noiseraie production : à la noisette et noix de cajou, goût différent, un peu vanille caramel, texture onctueuse, facile à tartiner, existe aussi sans lait, pot familial apprécié
  • Chocolatte crunchy Bio par coeur 34 % de noisettes avec des éclats croustillants, onctueux, délicieux dans du yaourt, goût cacao

Et le vainqueur de ce test de pâte à tartiner bio est : 

pate à tartiner bio pour remplacer nutella

Chocolatte Bella Bio par Coeur, notre choucou !

 Le plus proche du goût et de la texture du Nutella.

On regrette de ne pouvoir acheter un grand pot généreux dans notre magasin bio. 

OU sinon, il reste aussi la possibilité de faire sa pâte à tartiner bio maison,

avec la recette de Nathalie Esprit Cabane :

Mettre au bain-marie 100 g de chocolat (70 % de cacao mini) Une fois le chocolat fondu,

sortir le bol et ajouter :

  • 30 g de cacao (facultatif),
  • 50 g de noisettes en poudre,
  • 30 de sirop d'agave (index glycémique bas),
  • 1 CS de de purée d'amandes
  • 100 ml de lait d'amandes (soit 1/2 mini pack)
  • 1 CC de gingembre et/ou cannelle (facultatif)

Mixer le tout avec votre mixeur plongeur ; utilisez un bol assez profond, c'est plus pratique.

Mettre en pot (taille 350 g).

Déguster sous 8 jours (sous 15 jours si vous le conservez au réfrigérateur).

Sur Quelle santé vous avez un autre test de pâtes à tartiner, si vous voulez vous essayer

à d'autres marques : http://www.quelle-sante.com/test/produit-biologique-pates-a-tartiner.html

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