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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 09:20

L'année démarre sur les chapeaux de roues : d'ici quelques jours, le Sénat va examiner le projet de loi qui contenait, souvenez-vous, l'amendement StopNeonics interdisant les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles.

Sans une pression massive et immédiate des citoyens sur les sénateurs français, cette mesure salutaire pour les abeilles et l'environnement passera à la trappe.

L'enjeu est capital. Et pas seulement pour la France :

Car si nous gagnons la bataille en France, dans l'un des grands bastions de l'agriculture industrielle, il sera beaucoup plus simple ensuite d'obtenir l'interdiction des pesticides tueurs-d'abeilles au niveau européen.

C'est pourquoi je vous demande de signer de toute urgence votre pétition à destination des sénateurs de votre région, en utilisant le système de pétition en ligne que nous avons préparé : cliquez ici.

Un petit rappel des faits est peut-être nécessaire :

En mars dernier, l'Assemblée nationale adoptait un amendement au projet de loi "Biodiversité" (1), interdisant purement et simplement les pesticides néonicotinoïdes sur le sol français au 1er janvier 2016.

Pour tous les citoyens et associations qui militent depuis des années pour l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, l'initiative courageuse des deux députés qui avaient déposé l'amendement était une vraie lueur d'espoir !

Seulement voilà : à peine arrivé au Sénat, l'amendement a été immédiatement enterré par une poignée de sénateurs en commission Développement durable (2). Depuis lors, notre équipe bataille pour le faire redéposer : un projet de loi nommé "Biodiversité", qui serait indifférent au sort tragique des abeilles – le maillon-clef de la chaine alimentaire ! – c'est totalement aberrant et incohérent !

Grâce à une première vague de mobilisation des membres de POLLINIS, où près de 180 000 citoyens ont envoyé une salve de messages-pétitions aux sénateurs de leurs régions, plusieurs sénateurs sont prêts à nous soutenir (3) et à réintroduire cet amendement en faveur des abeilles et d'une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend.

Mais pour convaincre les autres, et mettre une pression déterminante sur l'ensemble de l'hémicycle pour que, le jour du vote, l'amendement StopNeonics - qui nous débarrassera vraiment de ces pesticides tueurs d'abeilles - soit adopté, nous devons faire déborder les boîtes mail des sénateurs de messages de protestation.

C'est pour cela que je vous demande d'envoyer, dès maintenant, votre message-pétition aux sénateurs de votre région en cliquant ici.

Vous n'avez pas besoin de faire de recherches pour connaître le nom des sénateurs que vous devez interpeller : entrez simplement votre code postal dans le formulaire que nous avons préparé, et la liste des sénateurs de votre région s'affichera automatiquement.

Vous n'aurez plus qu'à valider pour que votre message soit envoyé pour vous.

Nous avons mis en place ce système simple, qui ne prendra pas plus de 2 minutes de votre temps, pour qu'un maximum de personnes puissent participer.

Alors s'il vous plaît, prenez 2 minutes pour les abeilles : signez dès maintenant votre pétition aux sénateurs, et transférez ce message à un maximum de personnes autour de vous, pour nous permettre de rallier des dizaines de milliers de signatures supplémentaires !

C'est le meilleur moyen, et peut-être même le seul, de mettre une pression assez forte sur les sénateurs pour les obliger à adopter cet amendement qui mettra enfin un terme à plus de vingt ans de massacre intensif des abeilles au profit de l'industrie agrochimique.

L'adoption de cet amendement créera un précédent en Europe qui obligera la Commission européenne à s'aligner : si vous n'êtes pas résident Français, vous êtes quand même concerné ! Vous pouvez agir en signant la pétition de soutien à cette campagne, comme l'ont déjà fait des milliers de citoyens Belges, Suisses, Allemands, et d'un peu partout en Europe.

Un grand merci d'avance !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

POLLINIS

_________________

(1) AMENDEMENT N°754 (Rect) déposé le 12 mars 2015

(2) Reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages - Examen du rapport et du texte de la commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable au Sénat

(3) Pour voir les réponses des sénateurs, cliquez ici

POLLINIS Association Loi 1901
143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.o
rg

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 18:53

Glyphosate : bien que cancérigène dans sa formulation commerciale, sera-t-il réautorisé ?

Eric MEUNIER, 26 novembre 2015 inf'OGM

Le glyphosate est le principe actif de plusieurs herbicides (dont le Roundup de Monsanto, mais depuis 2000, année de fin du brevet sur cette molécule, de nombreuses autres entreprises commercialisent des herbicides à base de glyphosate). Dans l’Union européenne, les pesticides sont autorisés pour une période de dix ans. Ce délai, pour le glyphosate, devait expirer en 2012, mais cette molécule reste autorisée le temps de « négocier » son renouvellement pour les dix prochaines années. Si l’ensemble des (...)

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 08:38

Des millions de citoyens ignorent encore la gigantesque entourloupe qui a eu lieu cet été à Bruxelles, et les arrangements en catimini des lobbies agrochimiques pour faire autoriser, au mépris des lois protégeant les pollinisateurs, un nouveau pesticide tueur d'abeilles dernière génération, le Sulfoxaflor (1).

Aidez-nous à faire éclater le scandale !

Alors même que les règlements européens exigent que des tests abeilles soient menés avant la mise sur le marché de nouveaux pesticides(2), et que l'EFSA, l'Autorité sanitaire européenne, elle-même reconnaît que ces tests n'ont pas été menés - alors que d'après son rapport le produit présente un "risque élevé pour les abeilles"… (3)

... les lobbies agrochimiques ont réussi par un tour de force incroyable à faire autoriser ce pesticide en Europe. Et ce, alors qu'il vient même d'être interdit aux Etats-Unis à cause de sa toxicité sur les pollinisateurs ! (4)

Ces puissants groupes de pression disposent d'un arsenal incroyable pour influer sur les décisions européennes – je vais vous en dire plus dans quelques lignes.

Aujourd'hui Pollinis a besoin de votre soutien pour révéler ces abus le plus largement possible en Europe, et convaincre un maximum de citoyens qu'il devient urgent de s'opposer massivement, par notre nombre et notre poids, aux actions qui permettent à quelques grosses firmes agrochimiques de faire la loi en Europe.

Savez-vous comment les lobbies s'y prennent pour imposer leurs produits aux institutions européennes ?

--- Infiltration des comités scientifiques : comme personne dans les institutions européennes n’est capable de mener les tests scientifiques nécessaires pour évaluer la dangerosité d’un pesticide sur les abeilles(5), les autorités sanitaires délèguent ce travail à un groupe « informel » d’experts, l’ICPBR (International Commission on Plant-Bee Relationships) qui, lui, est composé aux deux tiers par... des membres de l’industrie agrochimique !(6)

--- Infiltration des comités consultatifs : parmi les 943 conseillers à l'agriculture auprès de la Commission européenne, 80% représentent des groupes d'intérêts qui défendent l'agriculture intensive, ou viennent directement de l'industrie agro-alimentaire. Ces conseillers sont là entre autres pour... aider la Commission dans l'autorisation de nouvelles substances en Europe ! (7)

--- Armées de lobbyistes sur place à Bruxelles pour faire pression directement sur les décideurs politiques, tisser des réseaux jusque dans les bureaux les plus reclus de la Commission, organiser des RDV privés dont aucun compte-rendu n'est disponible... Au total, ce sont plus de 400 lobbyistes professionnels qui travaillent ainsi d'arrache-pied à Bruxelles pour défendre les intérêts de l'agrochimie et l'agriculture industrielle. Et en face, à peine une poignée de défenseurs des citoyens pour les contrer...

--- Financements scientifiques et académiques de grande ampleur pour blanchir leurs produits. C'est par exemple la fameuse bataille des études scientifiques qui a eu lieu ces derniers mois à Bruxelles au sujet des pesticides néonicotinoïdes : alors qu'une bonne centaine d'études indépendantes montrent la nocivité extrême de ces pesticides pour les abeilles (8), l'agrochimie se paye de son côté un nombre encore plus grand d'études démontrant le contraire. Résultat : les autorités européennes chargées de trancher ont été inondées par les études de l'agrochimie, et il a fallu une mobilisation incroyable des scientifiques et des associations de citoyens qui les soutiennent pour continuer à peser dans la balance !

--- Chantage à la délocalisation et pressions diverses sur les responsables politiques : Quand, malgré cette mainmise incroyable sur les décisions européennes, les citoyens arrivent à convaincre la Commission et le Parlement d'agir dans leur intérêt… les lobbies utilisent l'appareil juridique ! C'est ce qui s'est passé avec le moratoire sur les trois néonicotinoïdes : après une bataille de deux ans des associations de citoyens, d'apiculteurs et de défenseurs de l'environnement, la Commission a été contrainte d'interdire pendant deux ans trois de ces pesticides tueurs d'abeilles : Résultat : Bayer, BASF et Syngenta ont immédiatement démarré un procès. (9)

Alors oui, on peut le dire : les lobbies ont leurs pions partout. Et la bataille va être longue pour que les citoyens reprennent le pouvoir qui leur a été confisqué.

Mais quand je vois les avancées cruciales que nous avons obtenues, vous et moi, dans notre combat pour la protection des abeilles, de la nature et de notre alimentation, je me dis que nous avons les capacités d'organiser rapidement le contre-pouvoir citoyen qui manque terriblement aujourd'hui à Bruxelles. A condition de s'y prendre correctement, et que chacun mette un peu la main à la pâte.

Jamais la Commission européenne n'aurait promulgué d'interdiction partielle des pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles (et n'aurait été sur le point de les interdire définitivement !) si nous n'avions sonné le tocsin avec les apiculteurs, et n'avions mobilisé les citoyens à travers toute l'Europe - 1 million de personnes regroupées derrière le slogan #StopNeonics !

Petit à petit, et grâce au soutien des membres de Pollinis, notre association s'est équipée et renforcée, nous avons gagné en expérience et en connaissance du terrain.

Si bien que, quand l'industrie agrochimique est revenue à la charge avec son pesticide tueur d'abeilles dernière génération, le Sulfoxaflor, nous étions prêts pour la riposte :

- Nous avons immédiatement levé le lièvre : ce pesticide autorisé pendant l'été, malgré les mises en garde des autorités sanitaires, a fait l'objet d'une procédure exceptionnelle qui ne respecte pas les lois européennes protégeant les pollinisateurs !

- Nous avons mené l'enquête : à Bruxelles d'un côté, pour comprendre comment les lobbies avaient pu réussir un tel tour de force dans la plus grande discrétion ; et auprès de la communauté scientifique de l'autre côté, pour découvrir ce que nous craignions déjà : que ce pesticide a sur les abeilles le même effet que les néonicotinoïdes en passe d'être interdits !

- Nous avons dénoncé le scandale, auprès des médias, des institutions, et des politiques, et nous avons immédiatement lancé la contre-offensive en mobilisant plus d'une centaine de milliers de citoyens en quelques jours.

Une procédure d'objection a été déposée au Parlement européen pour annuler la décision de la Commission – elle a été, on pouvait s'y attendre, aussitôt déboutée – et un collectif d'apiculteurs va porter l'affaire auprès de la Cour de Justice de l'Union Européenne.

C'est une force de frappe que nous ne pouvions que rêver d'avoir il y a encore deux ans !

Mais c'est encore malheureusement bien insuffisant pour contrer l'influence des lobbies agrochimiques à Bruxelles, leur armée de lobbyistes et leurs connexions dans toutes les institutions et comités consultatifs qui existent !

Pour organiser efficacement et rapidement un contre-pouvoir citoyen qui puisse vraiment peser dans la balance face à l'agrochimie – notre lobby à nous, les défenseurs de l'abeille et de la nature – il n'y a pas 36 solutions : nous devons être nombreux, et nous devons trouver un financement.

Car vous le savez, ce qui fait la force des lobbies qui défendent les intérêts de l'agrochimie, ce sont les budgets exorbitants - des dizaines de millions d'euros - que les firmes industrielles leur déversent chaque année.

En face, nous ne pouvons pas espérer rivaliser sans un minimum de moyens.

Bien sûr je ne suis pas en train de dire que de simples citoyens doivent pouvoir sortir des millions. ici à Pollinis, nous n'avons pas besoin de ce genre de budget : tout le monde travaille pour le combat, pas pour l'argent !

Mais pour pouvoir installer un bureau permanent à Bruxelles, au plus près des institutions, pour surveiller les manœuvres des lobbies de l'agrochimie, déjouer leurs combines et les dénoncer publiquement pour les tuer dans l'œuf - avant qu'elles ne mettent en péril l'alimentation et la santé de toute la population ! – nous avons besoin de réunir rapidement un budget de 120.000 euros.

C'est une somme, j'en suis très conscient. Mais il suffit que 4000 personnes donnent 30 euros pour que ce budget soit bouclé et que nous puissions étendre immédiatement le réseau de surveillance des lobbies à Bruxelles, pour leur couper l'herbe sous le pied à la moindre nouvelle attaque sur les abeilles, l'environnement ou notre santé !

Aussi, je vous le demande : pouvez-vous SVP contribuer dès aujourd'hui, par votre don, à organiser cette contre-offensive aux lobbies à Bruxelles ?

Notre objectif dans les semaines à venir est clair :

- Faire éclater le scandale du Sulfoxaflor partout en Europe, et montrer à des millions de personnes à travers tout le continent les manœuvres des lobbies de l'agrochimie pour faire autoriser leurs produits nocifs pour les abeilles et l'environnement, au mépris des lois et de la volonté des citoyens.

- Organiser un contre-pouvoir sur place, au plus près des institutions, pour mener l'enquête, déjouer dans l'œuf les combines des agrochimistes, et les empêcher de sacrifier impunément notre alimentation et notre santé pour sécuriser leurs profits.

Aussi, si vous pouvez nous aider à mener ce plan de bataille à terme, rapidement, nous vous en serons tous très reconnaissants ici à Pollinis. Quelle que soit la somme que vous pourrez donner (15, 30, 50, 100 ou 200 euros, ou même plus si vous le pouvez !) ce sera une aide précieuse.

L'enjeu est gigantesque.

Si nous ne nous dressons pas d'urgence, tous ensemble, face à l'industrie agrochimique et son armée de lobbyistes, si nous les laissons faire la loi impunément à Bruxelles, non seulement il sera trop tard pour faire interdire le pesticide tueur d'abeilles dernière génération qu'ils viennent de faire autoriser de façon scandaleuse, mais la voie sera libre pour eux pour faire passer n'importe quelle nouvelle substance dévastatrice pour les pollinisateurs et la nature !

Les colonies d'abeilles qui résistent tant bien que mal aux cocktails d'intrants toxiques qui sont déversés dans les champs sont déjà trop fragilisées pour supporter de nouvelles attaques chimiques... Et qu'adviendra-t-il quand elles auront été décimées, elles qui sont responsables de la reproduction de 80 % des plantes que nous utilisons ou consommons ?

Arrêtons le massacre, dès maintenant. Je compte sur vous, et vous remercie par avance pour votre engagement et votre soutien dans ce combat crucial pour l'avenir des abeilles et de la nature.

Nicolas Laarman

Délégué général

Pour faire un don à Pollinis, cliquez ici

Références :

  1. RÈGLEMENT D'EXÉCUTION (UE) 2015/1295 DE LA COMMISSION du 27 juillet 2015 portant approbation de la substance active «sulfoxaflor».
    Pour plus d'informations, voir Les lobbies agrochimiques font autoriser le Sulfoxaflor, un pesticide tueur d'abeilles dernière génération
  2. RÈGLEMENT (CE) no 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, et modifiant l'annexe du règlement d'exécution (UE) no 540/2011 de la Commission.
  3. EFSA (European Food Safety Authority), 2014.Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance sulfoxaflor. EFSA Journal 2014;12(5):3692,170pp. doi:10.2903/j.efsa.2014.3692
  4. Le dossier de la bataille juridique sur le site américain Earthjustice
    La décision de la Cour d'Appel américaine (Case: 13-72346)
  5. Corporate Europe Observatory et European Beekeeping Coordination, novembre 2010, Le futur des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides ?
  6. La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles (Le Monde du 09 juin 2012)
  7. Lire le rapport et les recommandations adressées à la Commission par le Médiateur européen (European Ombudsman) sur le sujet : Decision of the European Ombudsman closing her own-initiative inquiry OI/7/2014/NF concerning the composition of Civil Dialogue Groups brought together by the European Commission's DG Agriculture
    Ou les dossiers de Corporate Europe Observatory sur le sujet :
    European Ombudsman calls for 'structural' reform of DG AGRI Expert Groups
    Parliament freezes problematic expert groups budget for second time in four years
  8. Taskforce on systemic pesticides, Worldwide integrated assessment of the impacts of systemic pesticides on biodiversity and ecosystems
  9. Demande d’annulation du règlement d’exécution (UE) n° 485/2013 de la Commission, du 24 mai 2013, modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne les conditions d’approbation des substances actives clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride et interdisant l’utilisation et la vente de semences traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant ces substances actives (JO L 139, p. 12) :

Bayer : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?docid=144414&mode=lst&pageIndex=1&dir=&occ=first&part=1&text=&doclang=EN&cid=143210

Syngenta : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=144446&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=144112

BASF : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=146343&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=144112

Pollinis Association Loi 1901
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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 08:31

Wow! Nous sommes déjà plus de 450 000 à exiger que Bayer cesse de vendre ses pesticides néonicotinoïdes écocidaires.

Ne nous arrêtons pas en si bon chemin!

Nous devons augmenter la pression sur Bayer et mettre toutes les chances de notre côté si nous voulons mettre fin à la commercialisation des pesticides néonicotinoïdes. Multipliez votre impact, parlez-en autour de vous, partagez cette pétition avec vos proches sur les réseaux sociaux et par courriel.

Transférez ce courriel à au moins 5 de vos proches.

Cliquez ici afin de partager cette campagne avec vos ami(e)s sur Facebook.

Transférez ce courriel à vos proches:

Cher(e) ami(e),

Le géant de l'agro-chimie Bayer souhaite vendre par tous les moyens ses pesticides néonicotinoïdes écocidaires!

Je viens de signer cette pétition sur SumOfUs.org -- "A Bayer: retirez vos pesticides néonicotinoïdes écocidaires du marché." -- et je pense que tu aimerais également la signer. Pour signer il te suffit de cliquer sur ce lien: http://action.sumofus.org/fr/a/bayer-neonicotinoides/

Ces pesticides sont de véritables poisons qui tuent abeilles, oiseaux, poissons, papillons et qui dévastent notre agriculture. Notre planète et nos écosystèmes passent avant les profits de Bayer!

Peux-tu soutenir cette cause en signant la pétition?

http://action.sumofus.org/fr/a/bayer-neonicotinoides/

Merci!

Plus d'information:

Inquiétante hécatombe chez les insectes, Sciences et Avenir, 26 juin 2014
Les pesticides affectent les abeilles, mais aussi les oiseaux, Huff Post, 10 juillet 2014

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 10:22

Le sulfoxaflor, nouveau pesticide néonicotinoïde, vient d'être interdit aux Etats-Unis car il est trop dangereux pour les abeilles.

Contre toute logique, la Commission européenne prévoit pourtant sa mise sur le marché (!) mais un vote des députés européens en séance plénière peut tout changer.

Leur choix engagera l’avenir des pollin
isateurs !

Plus d'infos : REFUSEZ l’autorisation du dangereux Sulfoxaflor ! Le sulfoxaflor, nouveau pesticide néonicotinoïde, vient d'être interdit aux...
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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 17:02

Le Monde.fr | 10.09.2015 à 14h03 • Mis à jour le 11.09.2015 à 19h06 | Par Laetitia Van Eeckhout

C’est un long combat qui se termine pour Paul François, agriculteur de Bernac, en Charente, engagé depuis près de dix ans dans une bataille contre le géant américain Monsanto. Jeudi 10 septembre, la cour d’appel de Lyon lui a définitivement donné raison en concluant que la firme multinationale était responsable du préjudice qu’il a subi à la suite de l’inhalation du pesticide pour le maïs Lasso.

La cour confirme ainsi le jugement en première instance du tribunal de grande instance de Lyon, qui, en février 2012, avait reconnu « responsable » Monsanto et l’avait condamné à « indemniser entièrement » le céréalier charentais. Elle invoque à l’encontre de la multinationale « un manquement contractuel », lui reprochant « d’avoir failli à son obligation générale d’information pour n’avoir pas respecté les règles en matière d’emballage et d’étiquetage des produits ».

« Décision historique »

Paul François s’est félicité, lors d’une conférence de presse à Paris, jeudi, de cette « décision historique », ajoutant que « le pot de terre peut gagner contre le pot de fer ». « Pour la première fois, un fabricant de pesticides est condamné à indemniser un agriculteur pour l’avoir intoxiqué », a insisté son avocat, François Lafforgue. « Cette décision est le point de départ d’un grand mouvement d’indemnisations. Elle ouvre une brèche dans la responsabilité des fabricants », a-t-il ajouté, appelant à la création d’un fonds pour indemniser les victimes de pesticides.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 22:11

SIGNEZ la pétition : Stoppons la vente des pesticides sans attendre 2022 !
<http://pesticides-nonmerci.agirpourlenvironnement.org/>

POURQUOI CETTE PÉTITION ?

■ Le 23 janvier 2014, le Parlement a adopté la loi Labbé, qui prévoit l’interdiction de la commercialisation et de la détention des produits phytosanitaires pour les usages non professionnels à compter du 1er janvier 2022 ; une loin qui vient confirmer la nécessiter d'en finir avec ces poisons.

■ Le 20 mars 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé cinq pesticides dont le glyphosate, principe actif du Roundup, comme « cancérigène probable chez l’homme » ; décision qui vient confirmer les études menées par le Professeur Gilles-Eric Séralini !

► Et aujourd'hui il faudrait laisser du temps (8 ans !) aux industriels de s’adapter... et d’écouler leurs poisons ?

A la suite de cette annonce par l'OMS, Agir pour l'Environnement a lancé une pétition pour interdire le Round up dès aujourd'hui où près de 70 000 signataires ont déjà interpellé les ministres de l'agriculture, de l'environnement et de la santé : aucune réponses !

Agir pour l'Environnement ne lâchera rien et décide aujourd'hui d'interpeller directement les jardineries et hyper-marchés, en s'appuyant un sondage exclusif effectué par l’IFOP pour le compte d’Agir pour l’Environnement :

"84% des français se déclarent plutôt favorables ou tout à fait favorables à une interdiction de la commercialisation des pesticides dans les jardineries et hyper-marchés."

Parce que les pesticides ont des conséquences désastreuses pour l’environnement et la santé humaine, nous n'attendrons pas 8 ans pour que les points de vente retirent ces produits toxiques de leurs rayons !

► SIGNEZ pour stopper la vente des pesticides sans attendre 2022 !
<http://pesticides-nonmerci.agirpourlenvironnement.org/>
--
L’équipe d’Agir pour l’Environnement
http://www.agirpourlenvironnement.org/

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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 20:18

Lettre d'information - Mai 2015

Chers membres et sympathisants de Pollinis,

Nous n'avons jamais été aussi près d'une interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes :

- De nouvelles études scientifiques incriminent ces substances, qui prouvent que non seulement elles désorientent les abeilles et les rendent incapables de rentrer à la ruche, mais qu'en plus ces dernières deviennent "accros" à ces poisons qui leur sont mortels !

- Aux Etats-Unis, les dernières statistiques sur les pertes de cheptels par les apiculteurs (42% des populations perdues en 1 an !) sont une pression supplémentaire sur l'EPA, qui avait déjà annoncé un quasi-moratoire avant toute nouvelle mise sur le marché de néonicotinoïdes.

- La Commission européenne collecte actuellement les données scientifiques sur les effets de ces substances sur les abeilles, et se donne jusqu'en décembre pour les analyser et prendre une décision. Pendant ce temps, nous occupons le terrain, à Bruxelles, en multipliant les rendez-vous avec les décideurs européens, pour ne pas laisser le champ libre aux lobbies de l'industrie agrochimique pour orienter la décision de la Commission !

- En France, d'ici un mois le Sénat se prononcera sur l'amendement StopNéonics. Nous ne lâchons pas les parlementaires d'une semelle : si cette interdiction est actée en France, alors le précédent européen qu'elle créera obligera la Commission européenne à s'aligner. Ce sera une victoire des citoyens, pas seulement en France, mais dans toute l'Europe !

Il est probable que de nouvelles mobilisations citoyennes soient nécessaires dans les prochains mois pour enfoncer le clou et obtenir l'interdiction définitive de ces pesticides dangereux pour les abeilles et l'environnement – tenez-vous prêts !

A très bientôt

Nicolas Laarman

Délégué Général de Pollinis

Pollinis porte le combat contre les néonicotinoïdes à Bruxelles.

A Bruxelles, l’équipe de Pollinis se démène au quotidien pour rencontrer et alerter un maximum de députés européens sur les dangers des néonicotinoïdes, et faire contrepoids face au lobbying intensif mené par... Lire la suite.

« Les néonicotinoïdes, c’est comme les antibiotiques : c’est pas automatique ! »

Voir l’intervention du Docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, vice-Président de la Taskforce sur les pesticides systémiques et spécialiste des neurotoxiques, qui dénonce les effets désastreux... Lire la suite.

Bibliographie

Quelques ouvrages indispensables sur l'apiculture, l’agriculture, la protection des cultures et l'agroécologie. Lire la suite.

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 22:44

Un nouveau rapport scientifique vient d'être remis à la Commission européenne, qui dresse un constat alarmant sur les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles (1).

Pour les scientifiques et les citoyens, le doute n'est plus permis : les conclusions de ce rapport jusfient largement une interdiction ferme et immédiate de ces substances.

Pourtant, la Commission européenne fait la sourde oreille. Et en face, des centaines de lobbyistes de l'agro-industrie sont en train de se démener pour obtenir la réhabilitation de leurs poisons - à coup de procès contre le moratoire devant la Cour européenne de justice, de chantage à l'emploi et à la délocalisation... 

...et à coup d'études «confidentielles» que personne n'a le droit de lire en dehors des institutions européennes - assurant que leurs produits 10 000 fois plus toxiques que le DDT ne sont dangereux ni pour les abeilles, ni pour la santé ou l'environnement...

La pression est énorme et nous avons plus que jamais besoin de vous.

A force de sonner le tocsin et de mobiliser les troupes, scientifiques et associations citoyennes ont gagné du terrain face aux pressions gigantesques de l'industrie agrochimiques sur les institutions.

Les pétitions de Pollinis pour faire interdire les pesticides néonicotinoïdes ont réuni plus d'un million de signatures, et aujourd'hui nous faisons appel à vous pour enfoncer le clou, et nous aider à doubler ce chiffre pour obliger la Commission à faire le seul choix qui s'impose face aux évidences fournies par la science : interdire – totalement et définitivement - les néonicotinoïdes et autres pesticides tueurs-d'abeilles. !

Déjà :

- En France, l'Assemblée nationale vient de voter un amendement interdisant les pesticides néonicotinoïdes à partir du 1er janvier 2016 (2). Et la bataille se poursuit au Sénat où l'amendement doit encore être adopté. Cela aurait été tout simplement impossible il y a quelques mois - preuve que les politiques ont bien entendu notre signal d'alarme !

- Aux Etats-Unis, l'Agence de protection de l'environnement (EPA), souvent accusée de complaisance vis-à-vis de l'industrie chimique, vient d'annoncer qu'elle suspendait purement et simplement toute nouvelle autorisation de néonicotinoïdes tant que les entreprises agrochimiques n'auront pas apporté la preuve de leur innocuité 

 Et en Europe, le dernier rapport de l'EASAC - l'association réunissant les Académies scientifiques de tous les pays européens – est sans appel : les néonicotinoïdes ne sont pas seulement dangereux pour les abeilles, les bourdons et autres pollinisateurs indispensables à la diversité du monde végétal... ils représentent désormais une menace sérieuse pour la protection des cultures et l'avenir même de nos productions - et risquent de compromettre à terme la sécurité alimentaire de toute la population !

Face à ce constat alarmant, et aux initiatives prises en France et aux Etats-Unis, la Commission européenne doit tirer les leçons qui sautent aux yeux et interdire totalement les pesticides néonicotinoïdes.

Malheureusement, l'institution paraît faire la sourde oreille aux demandes des scientifiques et des citoyens.

Pire : lors de la présentation du dernier rapport de l'EASAC cette semaine, qui donne des informations saisissantes sur l'impact des néonicotinoïdes sur l'environnement et la biodiversité, le seul représentant de la Commission présent, le chef de l'Unité Pesticides à la Commission, a botté en touche.

Il a déclaré que cette étude n'apportait rien de nouveau, qu'elle n'avait pas de "valeur ajoutée" – et a écarté les conclusions pourtant frappantes des scientifiques d'un revers de la main.

Je vais vous détailler dans quelques instants les conclusions de cette étude, et vous jugerez par vous-même si les risques qu'elle décrit méritent d'être passés sous silence...

Mais avant ça, je veux m'assurer que vous compreniez bien l'enjeu, et que je peux compter sur vous pour signer dès maintenant votre pétition à la Commission européenne, et nous aider à récolter les millions de signatures dont nous avons besoin en diffusant ce message au maximum autour de vous.

Si les lobbies agrochimiques gagnent la bataille et qu'ils arrivent à convaincre la Commission de remettre les néonicotinoïdes sur le marché, c'est une catastrophe sanitaire et alimentaire sans précédent qui nous attend.

Je n'exagère pas.

Etude après étude, en laboratoire et sur le terrain, les scientifiques qui se sont penchés sur ces substances ont constaté des effets sur l'environnement et la biodiversité qui dépassent tout ce qu'on avait pu imaginer jusque-là.

Leurs conclusions sont accablantes, et chacune d'elle justifierait à elle seule une interdiction immédiate de l'utilisation de ces pesticides :

 

– Mode d'administration par enrobage : des graines mortelles pour les oiseaux et rongeurs des champs

Les néonicotinoïdes sont appliqués directement par enrobage autour de la graine, et 20 % de la substance se développe avec la plante, circulant dans sa sève, et suintant par ses feuilles pour décimer les insectes qui s'en approchent (ennemis ou amis...).

L'un des problèmes posés par ce mode d'administration (vous verrez qu'il y en a bien d'autres…), c'est que des graines hautement toxiques risquent de rester à la surface du champ et attirer les rongeurs et oiseaux qui s'en nourrissent habituellement.

Les effets à long terme sont dévastateurs sur les oiseaux : aux Pays-Bas, des espèces aussi communes autrefois que l'alouette des champs ont vu leur population diminuer de 96 % depuis 1990 (début de l'utilisation des néonicotinoïdes) - tandis que le bruant de maïs et la perdrix grise auront bientôt complètement disparu (3).

L'autopsie d'oiseaux sauvages (canards, pigeons…) montre la présence de néonicotinoïdes dans leur organismes. Il aura suffi parfois qu'ils ingurgitent une seule graine pour que la substance leur soit fatale : des études ont montré que la dose léthale pour une perdrix est de 6 graines, et de 1 graine et demi pour un moineau – des quantités qu'il est très facile de trouver aujourd'hui dans la nature et les champs (4).

 

– Pollution permanente des sols :

Comme dit précédemment, moins de 20 % seulement des néonicotinoïdes qui servent à enrober les semences sont absorbées par les plantes : les 80 % restants partent dans les sols (5), à des concentrations très fortes qui déciment les populations de vers de terre et autre laboureurs naturels de la terre.

Une fois dans les sols, les néonicotinoïdes peuvent y rester jusqu'à 3 ou 4 ans - assez pour anéantir toutes les aides naturelles à l'entretien et la régénération de la terre (6).

 

– Contamination des eaux, et extermination des espèces aquatiques :

Une grande partie de ces substances ne reste pas dans le sol, mais est lessivée par les pluies jusqu'aux aux cours d'eaux et aux nappes phréatiques.

Une étude menée en Californie a trouvé des néonicotinoïdes dans 89 % des cours d’eaux étudiés (7).

Les néonicotinoïdes sont très toxiques pour les invertébrés aquatiques, et les populations de poissons qui s'en nourrissent. Les populations aquatiques rendent naturellement des services de "nettoyage" des eaux qui ne sont pas remplaçables technologiquement à grande échelle. Leur disparition serait une catastrophe écologique sans précédent.

Or, une étude relève déjà une baisse désastreuse de la biodiversité des cours d'eaux en Allemagne, en France et en Australie – jusqu'à 42% de micro-organismes en moins aux endroits où l'on constate par ailleurs un taux de contamination élevé aux néonicotinoïdes (8). L'impact sur les poissons qui se nourrissent de ces organismes est encore difficile à mesurer…

 

– Menaces pour l'avenir de l'agriculture et la sécurité alimentaire

Le pire, c'est que les pesticides néonicotinoïdes ne permettent pas d'envisager une protection stable et pérenne des cultures face aux ravageurs qu'elles sont censés détruire.

Au contraire, il reste peu de temps avant que l'intégralité de ces ravageurs ne se soit accoutumé complètement à la substance, et y devienne insensible.

Les études menées sur le doryphore, le scarabée ravageur de la pomme de terre, montrent une résistance déjà 100 fois supérieure en dix années seulement (6).

Même chose pour la punaise du pêcher, l'un des ravageurs les plus tenaces en France : des études montrent que ce bio-agresseur a déjà procédé à une évolution génétique lui permettant de résister aux néonicotinoïdes (9).

Des études menées dans les champs montrent une insensibilité croissante des populations de punaises du pêcher à ces produits (10).

Des résistances sont en train de se développer chez les ravageurs du colza (11) et du blé (12) cultures traitées quasi-exclusivement avec des néonicotinoïdes par enrobage.

En clair, si rien n'est fait pour enrayer la spirale du tout-pesticides, d'ici quelques années les néonicotinoïdes ne seront même plus capables de protéger les grandes cultures contre les attaques des ravageurs.

Ils auront détruit durablement l'environnement, et nous laisseront avec des cultures sans protection, à la merci de ravageurs rendus surpuissants, et que plus rien ne pourra arrêter.

Même les ennemis naturels des parasites ne pourront plus rien pour nous aider, car leurs populations, sensibles aux néonicotinoïdes, sont déjà en voie d'extinction !

Personne, aujourd'hui, n'a de solution à proposer après ça. Même pas l'industrie agrochimique, qui pourtant continue de faire pression sur la Commission européenne pour remettre ses produits sur le marché – et s'assurer quelques années de profit supplémentaires avant le déluge...

Il est temps d'arrêter l'hécatombe, avant qu'il soit trop tard.

Il est évident que si on en arrive à de tels extrêmes, c'est la sécurité alimentaire de la population toute entière qui n'est plus assurée.

L'enjeu est dramatique, et dépasse largement les quelques milliards de profits que se font les industries agrochimiques en commercialisant ces produits.

Nous n'allons pas les laisser sacrifier notre santé, notre alimentation et celle des futures générations, tout ça pour satisfaire leurs profits immédiats !

La décision de la Commission, va être décisive pour notre avenir à tous : soit elle cède à la pression des lobbies agrochimiques, autorise les néonicotinoïdes et nous condamne tous à une catastrophe sans précédent...

... soit elle entend la mobilisation des citoyens et les appels de détresse des scientifiques, prend conscience du danger, et nous permet d'échapper au pire en interdisant pour de bon les pesticides néonicotinoïdes.

Il est clair que si les citoyens ne se regroupent pas rapidement pour constituer une force de frappe massive et organisée, et qu'on laisse le champ libre aux lobbies agrochimiques pour séduire la Commission, c'est la première option qui sera retenue...

C'est pourquoi nous faisons appel à vous, de toute urgence, pour nous aider à organiser une mobilisation massive dans toute l'Europe !

Pétition après pétition, nous avons déjà réussi à réunir les signatures de plus d'un million de citoyens à travers l'Europe, pour demander l'interdiction pure et simple des néonicotinoïdes.

Nouvelles évidences scientifiques en main, nous allons redoubler d'efforts pour mettre une pression déterminante sur la Commission et obtenir la victoire des citoyens et du bien commun sur les intérêts à court terme des agrochimiques !

Je compte sur vous pour signer dès maintenant votre pétition à la Commission européenne en cliquant ici, et pour partager cet email avec vos amis, votre famille, vos collègues, et tous vos contacts.

C'est très important : plus nous serons nombreux, et plus notre force de frappe sera déterminante pour peser face aux pressions des lobbies.

Alors, n'oubliez pas, après avoir signé votre pétition, de transférer ce mail le plus largement possible autour de vous.

Personne ne doit ignorer ce qui nous attend tous si ces pesticides sont remis sur le marché. Et, je crois que vous serez d'accord avec moi, personne ne peut accepter qu'on mette ainsi en danger l'avenir alimentaire de nos enfants, pour satisfaire aux intérêts de quelques grosses firmes bien placées !

Un grand merci par avance pour votre action, pour préserver l'environnement et la biodiversité, et assurer la pérennité de l'agriculture.

 

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général de Pollinis

 

Références :

 

(1) EASAC, Ecosystem services, agriculture and neonicotinoids

(2) http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/754.asp

(3) Gregory R. et al. (2005a). Developing indicators for European birds. Philosophical Transactions of the Royal Society of London B 360, 269–288

(4) Lopez-Antia, A., Ortiz-Santaliestra, M.E., Mougeot, F. & Mateo, R. (2013) Experimental exposure of red-legged partridges (Alectoris rufa) to seeds coated with imidacloprid, thiram and difenoconazole. Ecotoxicology, 22, 125–138

(5) Tapparo, A., Marton, D., Giorio, C., Zanella, A., Solda, L., Marzaro, M. et al. (2012) Assessment of the environmental exposure of honeybees to particulate matter containing neonicotinoid insecticides coming from corn coated seeds. Environmental Science and Technology, 46, 2592– 2599. doi: 10.1021/es2035152.

(6) Goulson, D. (2013), REVIEW: An overview of the environmental risks posed by neonicotinoid insecticides. Journal of Applied Ecology, 50: 977–987. doi: 10.1111/1365-2664.12111

(7) Starner K, Goh KS. Detections of the neonicotinoid insecticide imidacloprid in surface waters of three agricultural regions of California, USA, 2010-2011.

(8) Beketov MA, Kefford BJ, Schäfer RB, Liess M. Pesticides reduce regional biodiversity of stream invertebratesProceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America. 2013;110(27):11039-11043. doi:10.1073/pnas.1305618110.

(9) Puinean AM, Foster SP, Oliphant L, Denholm I, Field LM, et al. (2010) Amplification of a Cytochrome P450 Gene Is Associated with Resistance to Neonicotinoid Insecticides in the Aphid Myzus persicae. PLoS Genet 6(6): e1000999. doi: 10.1371/journal.pgen.1000999

(10) Slater R, Paul VL, Andrews M, Garbay M, Camblin P, Identifying the presence of neonicotinoidresistant peach-potato aphid (Myzus persicae) in the peach-growing regions of southern France and northern Spain. Pest Manag Sci. 2012 Apr;68(4):634-8. doi: 10.1002/ps.2307. Epub 2011 Nov 2.

(11) Pawe? W?gorek, Marek Mrówczy?ski, Joanna Zamojska Resistance of pollen beetle (Meligethes eaneus F.) to selected active substances of insecticides in Poland. JOURNAL OF PLANT PROTECTION RESEARCH Vol. 49, No. 1 (2009)

(12) Studies on Resistance of Grain Aphid (Sitobion Avenae) to Neonicotinoid Insecticides (Education Papers posted on December 24th, 2014 )

 

 

Pollinis - Association Loi 1901
143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.org

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 22:29

Agir pour l’Environnement

SIGNEZ la pétition : Refuser de polluer n’est pas un crime (la saison 2) !
<http://refuserdepolluer.agirpourlenvironnement.org/>

POURQUOI CETTE PÉTITION ?

Après Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie en Côte d’Or, c’est au tour d'un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, d'être poursuivi en justice pour avoir refusé d’épandre un insecticide toxique sur ses vignes et ce afin de lutter contre la flavescence dorée, maladie véhiculée par un insecte, la cicadelle.

■ Poursuivi pour avoir refusé de polluer !

Alors même que la procédure intentée par la préfecture de Côte d’Or à l’encontre d’Emmanuel Giboulot s’est soldée par une relaxe le 04 décembre 2014, la préfecture de Saône-et-Loire semble tentée de croiser le fer contre cet autre viticulteur bio afin de l’obliger à épandre un insecticide toxique, et ce de façon préventive et non ciblée.

■ Une réglementation différente d'un côté de la route à l'autre !

Pire, l’exploitation de Thibault Liger-Belair est située à cheval entre les départements de Saône-et-Loire et du Rhône. De fait :
✔ une moitié de ses parcelles doit être traitée sur injonction du préfet de Saône-et-Loire ;
✔ l’autre partie ne fait pas l’objet d’une obligation de traitement !

Une situation ubuesque que ce viticulteur bio a décidé de contester en refusant de polluer.

■ La viticulture bio est efficace et pas toxique !

L’insecticide utilisé aurait vraisemblablement éliminé la cicadelle mais également toute la faune auxiliaire. Or, les parcelles exploitées en bio ou en biodynamie exigent un savoir-faire agronomique qui n’a rien à voir avec les errements toxiques de la viticulture industrielle. Une sélection de cépages adaptés au territoire, un travail du sol qui ne se résume pas à détruire champignons, insectes et adventices mais au contraire à entretenir des synergies écosystémiques, et enfin un savant dosage mêlant luttes intégrées, savoir-faire, vigilance et prévention, voilà quelques-unes des recettes faisant aujourd’hui la force d’une viticulture biologique qui a le vent en poupe.

■ La viticulture bio est en plein boom !

Entre 2007 et 2012, la part des surfaces de vignes cultivées en bio a augmenté de 188 % en France pour représenter 8,5 % du vignoble, soit près de 65 000 hectares. La consommation a quant à elle cru de 57 % (pour un marché de 413 millions d’euros), marquant un véritable engouement pour un vin de qualité.

Arrêtons d'obliger les viticulteurs à polluer leurs parcelles !

Au lieu d’adopter des arrêtés obligeant tous les viticulteurs à polluer leur parcelle avec des insecticides toxiques, au lieu d’assigner les viticulteurs récalcitrants, le préfet de Saône-et-Loire doit cesser ce jusqu’au boutisme toxique et prendre acte du fait qu’il existe d’autres façons de contenir la flavescence dorée dans les zones où elle n’est pas avérée.

■ Interpellez le préfet de Saône-et-Loire !

Le préfet de Saône-et-Loire doit :
1. abandonner la procédure judiciaire engagée à l’encontre de Thibault Liger-Belair
2. revoir l’arrêté préfectoral n°2012299-0003 afin de ne plus obliger les viticulteurs à traiter dans des zones ou la flavescence dorée n’est pas avérée ;
3. réunir, dans les meilleurs délais, les acteurs de la profession afin d’envisager les solutions les plus efficaces pour lutter contre la flavescence dorée en tenant compte :
  ✔ des écosystèmes,
  ✔ de la santé des viticulteurs et des riverains des zones traités,
  ✔ et de la qualité des produits.

► SIGNEZ pour l'abandon des poursuites contre Thibault Liger-Belair, un autre viticulteur bio ayant refusé de polluer :
<http://refuserdepolluer.agirpourlenvironnement.org/>
--
L’équipe d’Agir pour l’Environnement
http://www.agirpourlenvironnement.org/

 

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