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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 20:30

Faut-il faire plus confiance à EDF qui a tout misé sur le nucléaire (champion du monde).
Un petit exemple de désinformation: dire que le silicium des photopiles est un métal lourd polluant et dangereux, il faut savoir que c'est l'élément chimique le plus répandu de la croute terrestre et qu'il est le principal composant des argiles...

Je n'ai pas confiance en TF1 mais encore moins en EDF. EDF en diabolisant le carbone voudrait revirginiser le nucléaire et est derrière nombre de mouvements anti-éoliens.
Sachez que vous pouvez passer à ENERCOOP, 100% énergies renouvelables.


JMR

 

un épisode de la guerre fratricide entre Baumaux et Kokopelli

De : Association Kokopelli <ml@kokopelli.asso.fr>

Objet : Provocation sur fond de contrefaçon!!

 

Provocation sur fond de contrefaçon

Le communiqué de Blanche Magarinos-Rey, avocate de Kokopelli, est disponible sur le blog de Kokopelli

Dans son catalogue de printemps 2010, la société GRAINES BAUMAUX propose à la vente, en page 491, un mélange de 15 variétés de tomates que son dirigeant a choisi d’appeler "TOMATE KOKOPELLI", cette appellation étant suivi d’un petit signe © indiquant qu’il est propriétaire de la marque.

Cette initiative, de la part d’un adversaire judiciaire notoire, a semé le doute et la confusion dans les esprits des adhérents, clients et sympathisants de l’association, qui ont demandé à ce qu’un éclaircissement soit donné sur la réalité de cette incompréhensible et absurde assimilation des tendances.

En effet, le procès initié depuis décembre 2005 par la société BAUMAUX contre l’association KOKOPELLI est toujours en cours. Dans celui-ci, aujourd’hui au stade de l’appel, BAUMAUX se fait redresseur de torts et, sans pouvoir démontrer aucun préjudice lié aux activités de l’association, réclame l’application stricte de la législation sur l’inscription des semences au catalogue officiel. Prenant ainsi le rôle du Ministère Public, et sortant du cadre de la concurrence déloyale sur laquelle il prétend se baser, il remet ainsi en scène le triste procès qu’a mené l’Etat contre l’association KOKOPELLI pendant plus de quatre ans, et qui s’est conclu récemment, en Cour de Cassation, par la condamnation de l’association à plus de 17.000 € d’amende.

Non content vraisemblablement des conditions d’exécution de cette condamnation, qui a vu certains membres du gouvernement qualifier de "service public" le travail de KOKOPELLI et l’Etat renoncer au recouvrement de l’amende, la société BAUMAUX réclame aujourd’hui à l’association quelques 100.000 € de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de ses activités.

C’est donc un véritable acharnement que subit ici, par ce nouveau procès, l’association KOKOPELLI.

Mais le dépôt de la marque "TOMATE KOKOPELLI" par son propre adversaire constitue une étape nouvelle dans cette croisade contre le travail de diffusion de la biodiversité agricole et de l’autonomie semencière que réalise l’association.

Or, renseignements pris auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, le dépôt de la marque "TOMATE KOKOPELLI" par la société BAUMAUX remonte au 31 octobre 2007, soit lorsque le procès initié par celle-ci battait son plein en première instance.

Pour cet enregistrement de marque, la société BAUMAUX ne pourra dès lors pas arguer de sa bonne foi, c’est une évidence. Pire encore, réalisé dans l’intention de nuire, il doit être considéré comme frauduleux, au sens de notre jurisprudence en la matière.

Mais ce qui est plus grave, dans la mesure où l’association KOKOPELLI bénéficie, à n’en pas douter, d’une « marque notoirement connue », cet enregistrement est également constitutif d’un acte de contrefaçon, qui est un délit pénal puni de quatre ans d’emprisonnement et de 400.000 euros d’amende.

On s’interroge donc sur les raisons qui ont poussé la société BAUMAUX à de telles extrémités.

En définitive, cette démarche outrancière s’apparente à de la provocation pure et simple, à laquelle le pacifisme de KOKOPELLI hésite à répondre. Cependant, la société BAUMAUX a peut-être prévu, dans le cadre d’une nouvelle procédure judiciaire, d’interdire à l’association d’utiliser sa propre dénomination…?

Enfin, et pour couronner le tout, il est encore affligeant de constater que la marque déposée par BAUMAUX l’a été pour deux catégories : les semences, d’une part, et les produits "phytosanitaires", de l’autre.

Alors, Monsieur BAUMAUX, pour quand avez-vous programmé la sortie des "Pesticides KOKOPELLI"?

Blanche MAGARINOS-REY.
Avocate au Barreau de Brest

 

Association Kokopelli Oasis. 131 impasse des Palmiers 30100 Alès - France Tél : 04 66 30 64 91

 

 

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 19:20
SUR  LES  COMMUNES  DE LUCENAY LE DUC  ET  DE  CHAUMES  LES  BAIGNEUX


Marie Brossaud est adhérente à Bien Vivre et  nous envoie ce message.

(Elle fait un point important sur la situation et son expérience à Lucenay le Duc concernant l'implantation des éoliennes précisément à Lucenay le Duc. Il ne s'agit pas ici d'une prise de position générale mais d'une mise au point par rapport à un projet précis).

 

Ceci concerne l'implantation de 19 éoliennes sur les communes de Lucenay et de Chaumes.


Il ne s'agit pas d'une prise de position générale pour ou contre l'éolien mais d'une prise de position par rapport à un projet précis qui est en train de se faire dans l'opacité la plus complète et le mépris des règles
démocratiques. Celui-ci n'ayant sans doute pas été exposé précisément à l'association "bien vivre", je le fais dans ce courrier que je te prie de bien vouloir transmettre à ses membres.

Pour ce qui est de Lucenay, le projet a été lancé par le maire précédent, probablement en accord avec les propriétaires et les conseillers municipaux concernés, qui devaient en avoir discuté auparavant  puisque le Compte Rendu officiel du conseil du 3 septembre 2003 a repris l'information avec discrétion, comme suit :
« IMPLANTATION EOLIENNE
Le Conseil Municipal, à l'unanimité, accepte l'étude de faisabilité pour l'implantation des éoliennes. »
Sans autre explication, l'information est donc passée généralement inaperçue.

Le sujet, après avoir dormi plus de trois ans, a réapparu au Conseil du 15 novembre 2006 lequel Conseil municipal a directement  :
-  accepté la proposition de création d'une ZDE (.....) sur les 3 communes de Fontaines, Chaumes et Lucenay avec le projet d'implantation de 35 éoliennes!
-  autorisé son Maire à déposer un dossier de demande de ZDE (....) une fois l'ensemble des études idoines réalisées.
   - donné un avis favorable à l'offre du prestataire d'élaborer lui-même les études idoines et le dossier!!! Comment peut-on imaginer une seule seconde que le promoteur puisse réaliser une étude d'impact un tant soit peu objective? A t'on déjà vu quelqu'un scier la branche sur laquelle il est assis? J'ai lu une partie de l'étude qui a été déposée à la mairie, notamment l'étude paysagère. Le ton employé est d'un lyrisme ridicule! les éoliennes seraient un nouveau "vocabulaire" qui viendrait enrichir ce pauvre paysage rural qu’est le plateau Duémois... C’est quand-même un comble venant de personnes qui reprochent à leurs détracteurs d’être « subjectifs » quand ils osent parler de laideur à propos des éoliennes industrielles hautes de 150m!
N'ayant évidemment aucun autre but que celui de justifier le business très rentable qui se profile, ils n’hésitent pas à faire usage de mots qui veulent tout dire et finissent ainsi par ne rien dire. Je te passe les expressions employées mais franchement, on se frotte les yeux quand on lit leur prose (évidemment en plus mensongère et orientée).

Pour en revenir au compte rendu du Conseil du 15 novembre 2006, celui-ci traitait aussi de l'enquête publique d'extension d'une porcherie, sujet dont on savait de quoi il s'agissait et qui mobilisait la population. En conséquence, cette histoire de ZDE, assez mystérieuse, n'était pas vraiment au centre de l'intérêt de la population et probablement personne, hormis ceux impliqués, n'a compris que l'affaire était alors pliée.

Le sujet a de nouveau dormi (pour les non initiés) jusqu'au 16 octobre 2007, où une première réunion d'information a été organisée par le promoteur Eole Res dans un village voisin (Chaumes). C'est alors que le village a commencé à comprendre. Cette réunion a été tenue avec une faible assistance, et très peu de gens de Lucenay. D'après les réponses ironiques et condescendantes d'Eole Res et les réactions hostiles de certains participants aux rares questions des innocents qui découvraient à la fois le projet et le sujet des
éoliennes, l'assistance semblait être essentiellement composée de signataires de promesse de bail dont le maire actuel de Lucenay...

Aujourd'hui, l'ambiance à Lucenay est détestable, y compris dans les familles qui s'entendaient bien. Ses habitants, hormis les nouveaux arrivants, sont tous plus ou moins liés aux intéressés, que ce soit par des
relations familiales, professionnelles ou commerciales, ou par des intérêts croisés. La seule solution, pour les opposants, serait de le faire de manière anonyme. Or, la demande de consultation locale (« Souhaitez vous,
oui ou non, l'installation d'un parc éolien industriel sur le territoire de la commune de Lucenay le Duc »), déposée le 28 novembre 2008, qui avait pourtant recueilli 66 signatures (sur 163 électeurs) et qui aurait permis aux habitants de s'exprimer sans se brouiller avec leurs proches, a été refusée par le Conseil du 16 février 2009!!!

L'implantation des 19 éoliennes (dont une distance de seulement 800m du village pour les plus proches) se ferait dans un paysage encore bocager dont la vue est, pour les riverains, rare, douce, calme, légèrement vallonnée, sans aucun pylône, poteau, route. La perte de valeur de ces propriétés n'en est que plus considérable (certaines ayant été achetées récemment et ayant fait l'objet de gros investissements de réhabilitation). En outre, les études de bruit (réalisées comme toutes les autres études d'impact sous la
responsabilité du promoteur) consistant en deux prises de quelques heures en période de pleine activité agricole.... permettent de s'interroger sur leur crédibilité, dans un village où, dès que lesdites activités agricoles cessent, le silence est extraordinaire et absolu.

Par ailleurs, situées à 400 m d'altitude et s'élevant de 150 m. (culminant donc à 550 m de haut), elles ne pourraient manquer d'être très visibles de Flavigny (alt. 400 m.) et d'Alesia, ainsi que de nombreux points de vue indiqués sur les cartes.
On peut facilement constater quand on prend les petites routes derrière Saint-Seine l'Abbaye à quel point le parc éolien a détruit le paysage(points de vue où les éoliennes surplombent les vallées). C'est une horreur!

Voilà où nous en sommes et je te passe tous les arguments entendus et réentendus sur l'imposture écologique que représenterait l'éolien. En développant les éoliennes, on multiplie le recours aux centrales thermiques permettant de compenser instantanément les variations de la production éolienne. La France est le pays d’Europe dont la production d’électricité provoque le moins de rejet de CO2 par habitant...etc...etc



Marie Brossaud

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