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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:48

MONOPRIX : la mobilisation se renforce

 

Les conditions de vie des poules pondeuses en cage de batterie ont été montrées sur

France 2 au journal de 20h.

Sujet centré sur l'élevage en batterie et la nouvelle réglementation qui va s'appliquer en 2012 et ne quasi rien changer...

Interview d'Aurélia de la PMAF et images d'enquête de L214.

À noter que l'éleveur interviewé dans le reportage est le président du CNPO qui est l'interprofessionnelle qui défend l'élevage en batterie en France.

 

pour en savoir plus suivez ce lien :

 

http://www.l214.com/lettres-infos/2011/12/02/

 


 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:19

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS :

 

                                        YAOURT ACTIVIA ET ACTIMEL

                                  

 Le « pavé dans Le pot de yaourt » qu’à lancé DIDIER RAOULT, chercheur français

dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.

 

Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts

et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler

 depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l’épidémie

 d’obésité qui frappe les enfants.

 Les probiotiques que Danone ajoute , à tout va, dans divers yaourts sont,

 selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster »

 les défenses immunitaires.

 On en trouve plus de 1 milliard par pot d’Activia ou d’Actimel.

Le hic est que ces,bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone,

 sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels

comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets. 

 Un porc ainsi gavé de probiotiques, c’est plus de 10 % de gagné sur la balance.

  Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets.

 En fait, en début d’années, des chercheurs ont eu l idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses.

Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques – ceux qu'on trouve

  justement dans les yaourts « santé plus ».

 Didier Raoult commente : « On a autorisé pour l' alimentation humaine des

 activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir

 quel serait l’effet sur les enfants ». 

 Du coup, DIDIER RAOULT a réclamé des études pour connaître le rôle précis

 de TOUS les produits lactés dans  l'épidémie d'obésité infantile

 De plus il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie:

" j’ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées et

 qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts

 par jour plus quelques babioles.

 Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus

 en plus fatiguées et fragiles, surtout en hiver où il est indispensable de

 se YANGUISER, alors que les yaourts sont hyper YIN.

D’où l’article « Aigle moqueur » que j’avais passé dans « Pratique de Santé » sous le titre:

                              " DEVENEZ XXL AVEC DES YAOURTS "

 Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les

 services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour. 

 C’est ainsi qu’ils viennent de mettre la pression sur le groupe DANONE,

l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux «à revoir sa copie»

    ( UN MONSTRE COMME DANONE , CA SE MENAGE…).   

Cela pourrait "égratigner" le GROUPE  puisque les Actimel EUROPE et ACTIVIA EUROPE pèsent ensemble PLUS OU MOINS 1,5MILLIARD d'EUROS  SUR UN CHIFFRE D'AFFAIRES DANONE  de 15  MILLIARDS  

                                            SOIT 10 %!!!!!

 

  " C'EST EN TOUS LES CAS DEGUEULASSE ET HONTEUX ET IL

 FAUT QUE CELA SE SACHE ! "

 

A QUAND DE DECOUVRIR DE NOUVELLES SALOPERIES DANS

 NOTRE NOURRITURE ? 


NE NOUS LAISSONS PAS BERNER PAR CETTE ENTREPRISE DE TRICHERIE,

car entre ses discrètes et adroites manœuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs automatisés,

"ILS FERONS TOUT POUR QUE NOUS OUBLIONS "

 en attendant qu’on nous invente une autre « salade à la mode » ! 

C'est officiel depuis fin septembre 2011 c'est pourquoi

 il n'y a plus de pub à la télé


 Faites passer……sans modération


 POST SCRIPTUM :

 QUI SE SOUVIENT DES YAOURTS    DANONE    MELANGES A DE LA GELEE FABRIQUEE

A  BASE DE COUENNE DE PORC POUR LEUR DONNER MEILLEURE CONSISTANCE ???

 CELA A ETE DECOUVERT IL Y A MOINS DE TROIS ANS.

 VOUS ACHETEZ DU LAIT DE VACHE ET VOUS VOUS RETROUVER A MANGER DU PORC

 

 

 


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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:12

OGM : le Conseil d'État décide l'annulation du moratoire sur le maïs Mon810, mais le gouvernement souhaite son maintien

par Christophe NOISETTE, Pauline VERRIERE

 


Le 28 novembre 2011, le Conseil d'État a donné raison à Monsanto contre l'État français et a demandé l'annulation des arrêtés pris en 2007 [1] et en 2008 [2] qui interdisaient la culture du maïs Mon810 sur le territoire national. Le Conseil d'État a donc décidé de suivre les conclusions du rapporteur public rendues le 24 octobre 2011 [3]. Comme le précise le communiqué de presse du Conseil d'État : « Tirant les conséquences de l'arrêt de la CJUE, le Conseil d'État relève que le ministre de l'Agriculture n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement ».
Vers 19h, le jour même, les ministères de l'Environnement et de l'Agriculture ont communiqué par voie de presse pour affirmer qu' « ils maintenaient leur opposition au maïs Mon810 ». Ils précisent donc : « Des questions sur l'innocuité environnementale de ce maïs demeurent et ont été notamment formulées en décembre 2009 par le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) et dans de nouvelles études scientifiques publiées depuis. Ces incertitudes persistantes conduisent le Gouvernement à maintenir, sur le territoire français, son opposition à la mise en culture du maïs Mon810. Il étudie, dès à présent, les moyens d'atteindre cet objectif ».

Retour sur le contexte : le gouvernement français avait interdit le maïs Mon810 à la culture sur le territoire national en déposant une clause de sauvegarde (directive 2001/18) et en prenant une mesure d'urgence (règlement 1829/2003). Monsanto a attaqué devant le Conseil d'Etat les arrêtés qui interdisaient ce maïs Mon810.
Le Conseil d'Etat, afin de juger ce recours, a posé plusieurs questions préjudicielles à la Cour de justice de l'UE (CJUE) qui a rendu son verdict le 11 septembre 2011. Pour la CJUE, l'Etat français ne pouvait interdire le maïs Mon810 que selon le règlement 1829/2003. Or, ce règlement impose une certaine procédure (entre autre que la Commission européenne soit informée de cette décision nationale avant qu'elle soit prise) mais surtout il « impose aux Etats membres d'établir, outre l'urgence, l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement » [4].
Or pour le Conseil d'Etat, chargé de mettre en œuvre la décision de la CJUE, le gouvernement français n'a réussi à prouver ni l'existence d'un risque important ni celle d'une urgence à agir. En effet, la juridiction française reproche au ministre de l'Agriculture de n'avoir pas justifié sa décision sur une base suffisamment solide :

« pour fonder sa décision, le ministre invoque que l'avis du comité de préfiguration de la haute autorité [5] sur les OGM exposait des faits nouveaux […], cet avis […]

se bornait à faire état « d'interrogations quant aux conséquences environnementales, sanitaires et économiques possible de la culture et de la commercialisation de Mon810 ».
Le Conseil d'Etat vient d'accepter l'argumentation européenne et a donc annulé

les deux arrêtés.

L'État est aussi condamné à verser 14 000 euros aux plaignants [6], somme qui se décompose ainsi : dans le cadre de l'annulation de l'arrêté du 7 février 2008, la France versera 500 euros à chacune des 14 sociétés parties prenantes à la plainte, soit 7000 euros [7] et 3000 euros aux huit exploitants agricoles [8] qui s'étaient joints à la plainte. Et dans le cadre de l'annulation de l'arrêté du 5 décembre 2007, c'est la somme totale de 4000 euros qui devra être versée aux différentes structures juridiques de Monsanto [9].

L'annulation est immédiate. Le gouvernement avait déjà annoncé en septembre qu'il n'abandonnerait pas ce moratoire. Il vient donc de confirmer cette décision.
En tout cas, en attendant que le gouvernement reprenne des mesures valides juridiquement et scientifiquement, une entreprise semencière peut vendre des semences de maïs Mon810. Mais tout achat de semences de maïs MON810 s'avère financièrement risqué étant donné la position du gouvernement. Les semis ne commenceront qu'au printemps 2012. Ce qui laisse le temps au gouvernement d'élaborer une nouvelle stratégie et de déposer de nouveaux arguments pour maintenir l'interdiction à la culture sur le maïs Mon810.

</TD</TR

[1]  FRANCE - Suspension du maïs MON810 : gel des cultures en hiver ? 

[2]  Interdiction du Mon810 : rien n'est encore sûr... 

[3]  Conseil d'Etat et OGM : le rapporteur public demande l'annulation du moratoire sur le maïs Mon810 

[4] Citation extraite du jugement du Conseil d'Etat

[5]  Les bases scientifiques de l'avis du Comité de Préfiguration de la Haute Autorité sur les OGM sur le maïs Mon810 

[6] au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative

[7] Les 14 sociétés parties prenantes à la plainte sont : Monsanto SAS, Monsanto Agriculture France SAS, Monsanto International SARL, Monsanto Europe SA, AGPM, Pioneer Génétique, Pioneer Semences, l'Union française des semenciers, Caussade Semences, Limagrain Verneuil holding, Maïsadour Semences, RAGT Semences, Euralis Semences, Euralis Coop

[8] SCEA de Malaprade, SCEA Coutin, M. H., M. R., EARL de Candelon, EARL des Menirs, Mme D., GAEC de Commenian

[9] Monsanto SAS, Monsanto Agriculture France SAS, Monsanto International SARL, Monsanto Technology LLC

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:10

CHANGEMENT DE SALLE  à faire circuler SVP


La conférence du Lundi 5 Décembre à 20h30 sur les éoliennes et les énergies renouvelables

aura finalement lieu à
la MJC de Montbard (rue Maréchal de Lattre de Tassigny)

en arrivant de Vénarey, prendre au rond point à gauche (avant le croisement de la route de Châtillon )

la MJC se trouveraaprès le rond point suivant (vous aurez traversé la Brenne et laissé l'hôpital à droite)

SUR VOTRE DROITE  f
ace à un Lycée Professionnel et avant Pôle Emploi

Si vous veniez par Châtillon, décrocher sur la gauche et juste en face tout droit. Si vous arrivez par Semur en Auxois, contourner la ville en suivant direction Dijon et prendre au rond-point (juste après la route de Châtillon) sur votre droite. Suivre les indications susmentionnées tout droit et MJC à droite.

Nous sommes désolés de ce changement de dernière minute et vous disons à bientôt.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:11

Voici les dernières nouvelles du site www.eco-bio.info, en ligne depuis 1999.

 

Au sommaire:
L'Aude , 6e département le plus écologique de France
Des économies d'électricité forcées au Japon
Les cargos font désormais du Kitesurf
Les transports scolaires à cheval à Maxéville, et le ramassage Hippomobile

du verre à Beauvais.
Location de chèvre, 10 Euros par jour
Un repas de fêtes de fin d'année différent
Eco Bio Info sur Facebook
Petites annonces ecobio gratuites
Actualité Biovie et offres de fin d'année
- Cuisine vivante pour une santé optimale,
- Projet d'importation gamme graines à germer bio du commerce équitable en conditionnements de 1/2 kilo
- Germoir Easygreen : Le livre Cuisine vivante pour une santé optimale offert.

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 17:47

 

citation de Rudolf STEINER :

 

« L’agriculture bio-dynamique est une agriculture assurant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux Hommes. Elle se base sur une profonde compréhension des lois du « vivant » acquise par une vision qualitative/globale de la nature. Elle considère que la nature est actuellement tellement dégradée qu’elle n’est plus capable de se guérir elle-même et qu’il est nécessaire de redonner au sol sa vitalité féconde indispensable à la santé des plantes, des animaux et des Hommes grâce à des procédés « thérapeutiques ». »

« Seul peut émettre un jugement sur l’agriculture celui qui tire ce jugement du champ, de la forêt, des animaux qu’il élève ».

« L’idéal de l’agriculture bio-dynamique est l’organisme agricole avec la plus grande autonomie de production adaptée aux conditions locales et aux possibilités de travail locales. »

 


 

 


 

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 17:11

 

Coopérative MONTENBIO

association écologique du nord-Côte d'Or

http://www.montenbio.over-blog.com

 

vous propose

 

Conférence-Débat


Les éoliennes et énergies renouvelables

 

 

Présentée par l'association Bourgogne Energies Renouvelables

 

Lundi 5 décembre à 20h30 à Maison des Associations à MONTBARD 21500

 

avec la participation de Philippe HERVIEU

Président du goupe Europe Ecologie-les Verts

au Conseil Régional de Bourgogne

et Jean RAPENNE, Délégué Régional Cap 21

 

venez vous informer, échanger, débattre...

 

 

en partenariat avec Bien Vivre à la Campagne

association écologique châtillonaise

qui présentera un projet de visite du parc

énergies renouvelables à MORBACH en ALLEMAGNE

 

Entrée libre et gratuite

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 18:44

En France, en 2004, arrivée de Chine dans un chargement de poteries, l'espèce a aujourd'hui envahi tout le Sud-Ouest, une partie de la Bretagne, de la Normandie;

en Seine-Saint-Denis, ainsi qu'en Côte-d'Or.

 

d'ici 5 à 6 ans si rien est fait, le frelon asiatique aura envahi toute la france :

 

Sa principale mission est de s'attaquer au ruche de nos abeilles(Apis mellifera et Apis cerena).

Il se met en vol stationnaire, à l'entrée d'une ruche et attend les abeilles chargées de pollen pour les tuer. En quelques minutes, il la saisit en vol entre ses pattes et avec ses mandibules extremement puissantes, coupe leur tête.

Puis il l'emporte dans un arbre pour lui arracher les pattes et les ailes, il en fait une boulette qu'il emporte alors jusqu'au nid pour en nourrir les larves.

10 frelons suffiront pour neutraliser une ruche.

En Asie, le frelon parviendrait à entrer à l'intérieure des ruches pour dévorer le couvin.

En france ce serait la ruine pour nos apiculteurs, déjà abatus par la surmortalité de leurs ruches due aux insecticides et pesticides.

à quoi ressemble cet insecte suivez ce lien:

autre lien

 

 


 


 

 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:24

Le gouvernement français se décide enfin à transposer des directives européennes, pour encadrer l'information et la participation du public aux décisions touchant les OGM [1].
Cette consultation se déroule jusqu'au 10 novembre 2011. Toute personne qui le souhaite peut donc faire part de sa contribution en envoyant ses remarques sur le projet d'ordonnance à l'adresse : OGM.ajeu.daj.sg developpement-durable.gouv.fr.
La veille juridique d'Inf'OGM qui représente un collectif de six organisations (les Amis de la terre, la Confédération paysanne, la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB), Inf'OGM, Nature & Progrès et l'Union Nationale de l'Apiculture Française(UNAF), vient de participer à cette consultation. Nous publions ci-dessous notre analyse et nos propositions.

Proposition de contribution à la consultation publique sur Projet d'Ordonnance portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans le domaine de la prévention des pollutions et des risques.

Ce document constitue la contribution de la veille juridique d'Inf'OGM, au nom d'un collectif de six structures : les Amis de la terre, la Confédération paysanne, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), Inf'OGM, Nature & Progrès et l'UNAF (l'Union Nationale de l'Apiculture Française).

Remarques préliminaires
Concernant l'historique de ce projet d'ordonnance

Le texte soumis aujourd'hui à consultation publique doit transposer deux textes européens :
- la directive 2001/18 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement ;
- la directive 2009/41 relative à l'utilisation confinée de micro-organismes génétiquement modifiés.

La France a déjà été condamnée en 2008 pour non transposition de la directive 2001/18 (CJUE, 9 décembre 2008, République française contre Commission européenne, C-121/07).
Une première transposition a été annulée par le Conseil d'État le 24 juillet 20091, au motif que l'information et la participation du public doivent être encadrées par la loi et non par un règlement, conformément à l'article 7 de la Charte de l'environnement.
Si depuis ces deux décisions du Conseil d'État, il était question que ces dispositions soient transposées dans le cadre d'un texte de loi plus générale sur la gouvernance française, dans la continuité du rapport du député Pancher, le gouvernement décide finalement aujourd'hui d'utiliser le mécanisme des ordonnances pour une transposition expéditive.


- La veille juridique d'Inf'OGM regrette que le gouvernement français ait tant tardé pour adopter un tel texte, et se trouve, de ce fait, face à l'obligation d'utiliser le mécanisme des ordonnances. En effet, la charte de l'environnement prévoit que les questions d'information et de participation du public qui touchent au domaine de l'environnement relèvent de la loi. La volonté du législateur était de donner à ce domaine toute l'importance de la représentation démocratique qu'il mérite : ces textes doivent être adoptés à l'issue d'un débat démocratique.
- La veille juridique d'Inf'OGM regrette que le retard accumulé par le gouvernement français dans la transposition de ce texte, serve aujourd'hui de justification pour éviter cette étape du débat parlementaire. Légiférer par l'ordonnance ne nous semble pas adapté pour l'adoption d'un texte sur ces questions.

Concernant les modalités même de la consultation publique

La veille juridique d'Inf'OGM relève plusieurs obstacles à une participation effective :
- Le titre de la consultation : « Ordonnance portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans le domaine de la prévention des pollutions et des risques », particulièrement peu explicite, ne permet pas aux citoyens de savoir qu'il s'agit en fait d'information et de participation du public sur la question des OGM, bon nombre de citoyens pourraient ainsi passer à côté de cette consultation quand bien même ils souhaiteraient s'exprimer sur le sujet.
- Il n'y a pas de liens vers les textes cités dans la présentation de la consultation. Si l'ensemble de ces textes sont disponibles sur légifrance, à l'exception de la décision n°305315 seulement disponible sur le site du Conseil d'État, cette absence de lien complique la possibilité pour les citoyens de prendre connaissance de tous les éléments avant de contribuer à la consultation et rend de ce fait leur participation beaucoup plus rebutante.
- Le texte du projet d'ordonnance en lui-même est difficilement visible sur le site du ministère de l'environnement. De même, l'adresse à qui envoyer les contributions n'est pas mise en avant.

- Pour la veille juridique d'Inf'OGM, ces éléments conduisent à une mise en œuvre tronquée du droit de participation des citoyens. Si ce droit est en apparence respecté, sa mise en œuvre est telle qu'elle ne peut que décourager la participation effective des citoyens.

Remarques sur le projet d'ordonnance

 


- Tous les documents évoqués dans cet article doivent être communicables au public immédiatement et non seulement « à l'issue de la procédure ». L'information doit être mise à disposition du public dès qu'elle est en possession de l'autorité publique. Trop tardives, certaines informations peuvent se révéler inutiles et donner le sentiment aux citoyens qu'ils sont exclus du processus de décision. Seule une information le plus en amont possible permettra aux citoyens de participer au processus de décision en connaissance de cause et de manière effective.
- La veille juridique d'Inf'OGM reconnaît l'importance de l'ajout du troisième alinéa mais regrette une formulation encore trop timorée. Nous proposons la rédaction suivante : « Tout ou partie des frais correspondant à l'information du public doit être mis à la charge du détenteur de l'autorisation dans des conditions prévues par décret en Conseil d'Etat. ».
- La veille juridique d'Inf'OGM renouvelle sa demande déjà présentée au député Bertrand Pancher : doivent être rendues publiques toutes les données brutes des expérimentations fournies par le pétitionnaire dans les dossiers de demande d'autorisation de dissémination d'OGM en milieu ouvert. Il est également essentiel que ces données soient communiquées sous une forme utilisable (par exemple sous forme de tableur Excel...).
- Doivent également être communiqués les rapports de surveillance, études sanitaires et environnementales sur les OGM, rapports de contaminations, et ce dès qu'ils sont en possession de l'autorité administrative.
- La veille juridique d'Inf'OGM rappelle que ce sont les avis et les recommandations du HCB qui doivent être communicables. Il convient donc d'ajouter le mot « recommandation » à la phrase « Sous réserve des informations reconnues confidentielles en application de l'article L. 535-3, les rapports d'évaluation, les décisions d'autorisation ou de refus d'autorisation, les avis et recommandations du Haut Conseil des biotechnologies ainsi que les décisions de l'autorité communautaire en cas d'objection sont rendus publics à l'issue de la procédure d'autorisation ».


- Le public ne peut se contenter du seul résumé et des quelques informations contenues dans la « fiche d'information », même si ces éléments ont leur importance. C'est l'ensemble du dossier technique et des données brutes qui doivent être communiqués.
- La localisation de la dissémination doit être la plus précise possible pour permettre aux agriculteurs voisins d'être correctement informés. La décision de la CJUE du 17 février 2009, Commune de Sausheim contre Pierre Azelvandre rappelle que cette information est communicable sans exception. Cette indication au niveau parcellaire nous semble la seule échelle qui permette une véritable information des citoyens en général et des agriculteurs en particulier, échelle rendue obligatoire par l'article 10 de la loi de 2008 sur les OGM. Il est essentiel que cette information soit réalisée le plus en amont possible des semis, pour permettre aux agriculteurs et apiculteurs voisins d'être correctement informés.
- L'évaluation des effets et risques pour l'environnement doivent être communiqués dans leur intégralité, un résumé ne constituant pas une information suffisante.


- La consultation par voie électronique et la publication au JO ne nous semblent pas constituer des moyens suffisants pour que les citoyens soient mis au courant de la tenue de telles consultations. La dimension locale de la consultation doit être prise en compte au travers de la publication d'avis à consultation dans les journaux locaux, affichage en mairie et lettres et bulletins d'information des communes si ces deux derniers documents existent.
- Le coût de cette information à dimension locale doit être à la charge de la personne qui a déposé le dossier de demande d'autorisation.
- Il est impératif d'ajouter à cet article la nécessité de consulter les citoyens en amont de la prise de décision si l'on veut que leur avis pèse réellement. Les citoyens doivent être correctement informés de la tenue d'une consultation (information au niveau local, titre de la consultation transparent...) et disposer de toutes les informations pertinentes afin de pouvoir s'exprimer en toute connaissance de cause (informations brutes, communiquées dès que l'autorité administrative en dispose).
- Les résultats de la consultation doivent être rendus publics. Toutes les positions exprimées et argumentées doivent figurer dans ces publications. L'autorité administrative doit justifier de sa décision finale, notamment lorsque celle-ci est contraire aux conclusions de la consultation.

- Aux termes de l'article 13 du décret n°2007-358, annulé par la décision du Conseil d'État n°305315 en date du 24 juillet 2009, « Les fiches d'information destinées au public et le registre des localisations de disséminations sont mis à la disposition du public par voie électronique ». La formulation du projet d'ordonnance, dont le but est de remplacer notamment cette disposition annulée, devrait prendre en compte ce registre de localisation et le rendre effectivement disponible au public.
-
 La veille juridique d'Inf'OGM rappelle la nécessité, déjà évoquée plus haut, de communiquer au public les données brutes, notamment des études qui concernent les effets et risques sur l'environnement et la santé.


- Le dossier doit comprendre les rapports sur les contaminations par des OGM, lesquels doivent être correctement réalisés et respecter une périodicité précise et pertinente. Ils doivent porter sur l'ensemble des produits commercialisés, y compris les semences et les textiles. Cette information est nécessaire pour pouvoir avertir les citoyens de l'existence d'une contamination et permettre de limiter autant que possible les importants problèmes notamment économiques liés à une contamination.
- Un dispositif d'information et d'alerte en temps réel sur les contaminations issues d'OGM non autorisés devrait être mis en place, par exemple sur le site http://www.ogm.gouv.fr.

Outre ses différentes remarques sur le texte, la veille juridique d'Inf'OGM souhaite soumettre d'autres propositions qui devraient être incorporées dans un texte relatif à l'information et la participation du public sur les OGM. 

- Les informations sur les OGM devraient être centralisées sur une même plateforme. Le site www.ogm.gouv.fr pourrait être complété en ce sens.
-
 La veille juridique d'Inf'OGM demande la reconnaissance d'un statut pour les lanceurs d'alerte et la mise en place d'une véritable protection à leur égard, pour rendre enfin effectif l'article 2 de la Charte de l'environnement qui pose un devoir général d'alerte sur des situations de risques sanitaires et environnementaux.

- Le décret du 13 juillet 2011 relatif à la déclaration de mise en culture des végétaux génétiquement modifiés ne prévoit pas d'information particulière des apiculteurs de la part des agriculteurs ayant l'intention de cultiver des OGM. Or depuis la décision de la Cour de justice de l'Union Européenne dans l'affaire Bablock, le miel qui contient du pollen issu d'OGM est interdit, si ce pollen n'est pas autorisé dans l'alimentation humaine, ou étiqueté si ce pollen est autorisé. Il est donc nécessaire de rectifier le décret dans le sens d'une information des apiculteur en amont de la mise en culture.

CONTACT :

Administratrice d'Inf'OGM référente pour l'ensemble des signataires :
Juliette Leroux, FNAB
40 rue de Malte - 75011 Paris
Tél. : 01 43 38 38 69

Salariée référente pour l'ensemble des signataires :
Pauline Verrière, Inf'OGM
2b, rue Jules Ferry - 93100 Montreuil
Tél : 01 48 51 65 40

</TD</TR[1]  http://www.infogm.org/spip.php?arti... 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 20:34

pour ceux qui seraient intéressés par ces stages suivez ce lien :

 

www.pratique-arts-chinois.com

 


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